Ma Petite Eva, Partie 1

[ Fg, nosex, slow ]

silver.01@hotmail.fr

Published: 1-Sep-2012

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This work is Copyrighted to the author. All people and events in this story are entirely fictitious.

Introduction

Cela fait maintenant trois ans que je connais Eva, et j'ai découvert hier pour elle des sentiments qui ne m'avaient jamais effleuré auparavant. Cette petite tête blonde de sept ans aujourd'hui est la fille de ma voisine Rachel, une séduisante suédoise qui venait de séparer de son mari lorsque je l'ai connue, alors qu'elle emménageait dans la maison en face de la mienne. Eva a hérité de sa mère de beaux cheveux fins qu'elle porte longs, regroupés la plupart du temps en queue de cheval attachée avec un ruban dont la couleur varie selon son humeur et la couleur de l'arc en ciel. Elle a hérité aussi la silhouette altière mais néanmoins naturelle qui fait déjà le charme de Rachel, ainsi que ses grands yeux bleus pétillants et expressifs, si ce n'est qu'au contraire de sa mère la fillette ne met pas encore de maquillage.

En parler fait remonter en moi tous les souvenirs de leur arrivée, souvenirs que je partage ici avec vous avec une certaine nostalgie et un grand plaisir. La maison d'en face avait été en attente d'acquéreur durant de nombreuses années, et personne dans les environs ne s'attendait à ce que cela change un jour au vu de l'état de la propriété et de la demeure, la vigne vierge ayant déjà pris possession des lieux depuis longtemps. C'est donc avec surprise qu'un matin j'observais la mention « Vendue » sur un panneau probablement placé plus tôt dans la matinée. La curiosité me força à me plonger dans les réminiscences des derniers jours pour y trouver des indices sur le nouveau propriétaire de ce que je nommais toujours « le champ de ruines ». Ma mémoire me trahissait rarement et je me souvenais alors d'une femme venue voir la maison et le terrain trois semaines auparavant, accompagnée d'un homme dans la quarantaine, en costume gris impeccable. Je me rappelais avoir vu la femme serrer la main de l'homme dans un accord tacite et en déduisais qu'il s'agissait d'un membre d'une agence quelconque propriétaire de l'emplacement et bien entendu des restes délabrés de la bâtisse s'y trouvant.

C'est donc trois semaines après cet événement que je rencontrais Rachel, et la surprise me pris de court alors que je contemplais pour la première fois la beauté de cette femme que je n'avais vu pour le moment que de dos. La première rencontre eut lieu le même jour que l'apparition de la pancarte, dans l'après-midi. Comme à mon habitude je m'étais allongé dans mon jardin après le repas pour lire un livre et siroter une bière à l'abri sous un parasol. C'était mon rituel estival, rituel qui ce jour-là fut soudainement dérangé par des bruits de moteurs. Dans l'impossibilité de me concentrer avec le brouhaha, j'allais à ma poterne pour découvrir une équipe de jardinage en train de défricher tous le terrain en face, les moteurs thermiques de leurs machines ronronnant à plein régime au grand détriment de mes oreilles.

Ma curiosité pris aussitôt le pas sur mon exaspération, voyant le prétexte du bruit comme un bon moyen pour en savoir plus sur les propriétaires. Je traversais alors la route et pénétrait dans la propriété. Les ouvriers firent mine de m'ignorer et je m'avançais alors vers la maison. J'allais entrer dans la masure quand en sortit la belle blonde, surprise de me trouver en face d'elle. « Bonjour ! Alors vous êtes ma nouvelle voisine ? », furent mes premiers mots. Il y'en eut beaucoup d'autres par la suite, mais je vais accélérer mon récit à partir de ce point pour ne pas vous engoncer dans l'ennui.

Rachel était une femme agréable autant pour son physique que sa discussion et je fus rapidement sous le charme. J'obtins d'elle ses excuses pour le dérangement et ce que j'en ai brièvement dit plus tôt. J'apprenais aussi qu'elle était architecte et avait décidé de rénover la vielle bâtisse pour y vivre avec sa fille. Acceptant ses excuses je lui proposais mon aide dans son entreprise, autant par gentillesse que par intérêt, prétextant que mon statut d'écrivain me laissait beaucoup de temps libre autant que d'ennui et que j'étais disposé à l'aider bénévolement. Elle accepta et c'est ainsi que j'en vins à la fréquenter régulièrement.

A ce moment, je ne connaissais pas encore sa fille car m'avais-t-elle dit elle était restée avec sa sœur le temps que la maison soit vivable. Rachel, quant à elle, vivait momentanément dans un appartement non loin de là. Les travaux durèrent près de huit mois, avec une succession d'équipes d'artisans auxquelles je me mêlais régulièrement. Durant ces huit mois Rachel et moi avions fini par entamer une relation passionnée autant qu'occasionnelle, car elle ne se sentait pas prête pour vivre à nouveau avec quelqu'un. C'est après ces huit mois que je fis la connaissance d'Eva, et j'entre maintenant dans le vif du sujet.

Après les huit mois passés en travaux, et pas mal de retard dans mes écrits pour ma part, Rachel sonna un jour à ma porte pour me présenter son petit ange. Je me souviendrais toujours de cette rencontre. Rachel se tenait sur le pas de la porte, et à sa main à s'agrippait Eva, réplique de sa mère du haut de ses quatre ans, sexy dans son mini short rose avec son T-shirt mauve « Hello Kitty ». La fillette, timide, qui se cachait à l'abri des jambes maternelles me gratifia ce jour-là d'un unique bonjour embarrassé avant de partir en courant se cacher derrière la haie extérieure, près de la poterne. Rachel s'excusa, rejoint sa fille et toutes deux traversèrent la route vers leur maison. Toujours sur le pas de ma porte je les avais regardé s'éloigner à travers le trou de ma haie, et je ne sais pas pourquoi mon cœur battit la chamade comme la fillette se retourna pour me jeter un dernier regard avant de rentrer dans le jardin. Je n'avais jamais eu de penchants pour les enfants, mais ce jour-là, en voyant la jeune demoiselle, je tombais immédiatement amoureux.

Rachel avait obtenu la garde exclusive d'Eva et dès lors que la maison était en passe d'être finie, avait décidé qu'elle avait passé déjà bien trop de temps loin d'elle. Il ne restait que les finitions à effectuer sur leur nouvelle demeure et Rachel me demanda un des jours suivant si je pouvais m'occuper d'Eva pendant qu'elle encadrait les équipes d'artisans. J'acceptais volontiers et ainsi passais beaucoup de temps avec la fillette qui ne tarda pas à être beaucoup moins renfermée avec moi.

Les travaux enfin finis, Eva et Rachel avaient par la suite emménagées dans la maison, maintenant superbe avec un magnifique jardin à la française. Je pensais que je n'aurais dès lors plus la garde de l'enfant et regrettait déjà les parties de cache-cache, les après-midi vidéo et toutes les activités que j'adorais faire avec la gamine. Fort heureusement, Rachel avait trouvé un travail le mois suivant, dans un grand cabinet d'architecte à cinquante kilomètres de là. Avec son budget amoindri par les travaux de la maison, Rachel n'avait pas les moyens de louer une garde d'enfant et la logique voulait que je sois son unique recours. Bien évidemment elle continua à me confier la garde d'Eva, pour mon plus grand plaisir.

Durant les trois ans qui suivirent, jusqu'à aujourd'hui, je continuais à garder quotidiennement Eva et mon amour pour elle s'était développé en un amour presque paternel, amour dont la petite fille avait désespérément besoin, privée comme l'avais été jusqu'alors. Rachel m'avait déjà plusieurs fois parlé de ses relations avec le père d'Eva. Même lorsqu'ils étaient ensemble, Francis, cadre dans une agence de logistique transport connue, n'avait jamais fait cas d'elle ou de sa fille, à part lorsqu'il était éméché et devenait violent, à tel point que Rachel n'avait plus souvenir de ce qui lui avait plu chez lui et l'avait poussé à l'épouser. Cet amour paternel qui faisait défaut à Eva l'avait poussée à se renfermer sur elle-même et Rachel disait que 'était un miracle que la fille s'ouvre autant à mon contact. De ce fait, la fillette et moi étions devenus complices comme un père et sa fille, et mes sentiments pour la fillette se cantonnaient dans cet amour paternel issu de mon rôle de papa subsidiaire.

Je ne pensais pas que cela puisse changer, et ma relation épisodique avec Rachel me confortait dans cette idée. Je ne nierais pas que j'aie eu durant ces années quelques épanchements et érections fortuites lorsque je la changeais, lui faisait prendre le bain, et même parfois simplement en regardant son joli visage ou sa silhouette sexy, mais je prenais cela pour des réactions normales dues à sa nudité ou bien son charme naturel. En fait je m'étais toujours interdit d'y voir d'autre raisons, jusqu'à hier…

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