Le Strip-Poker De La Liberté

[ MFmmmfffffgg, ScFi, 1st ]

by Ornicar

email

Published: 3-Aug-2013

Word Count:

Author's Profile

show Story Summary
Disclaimer
This work is Copyrighted to the author. All people and events in this story are entirely fictitious.

Je m'apelle Gilles Béretta. J'étais jusqu'à récemment un loyal sujet de l'Empire Ecclésiastique de Centaurie. Comme tout le monde, j'effectuais mon service militaire de dix ans en attendant impatiemment la quille. L'interminable guerre contre les rebelles a fini par se conclure : la planète Lyra, qu'occupaient depuis près d'un siècle des colons avides d'indépendance, est désormais reconnue par l'Empire comme territoire indépendant, et les rebelles acceptent de ne pas revendiquer d'autre planète habitée. En outre, un important secteur inexploré leur a été ouvert. C'est moins qu'ils espéraient, et beaucoup devront s'exiler, mais ils ont obtenu l'essentiel : la paix.

En tant que soldat, j'ai combattu à Thuban lors de la bataille des mines de cobalt. Toute notre unité s'est retrouvée encerclée. Nous, les appelés du contingent, nous ne voulions pas la guerre, et lorsque le colonel des rebelles nous a sommés de nous rendre, nous avons neutralisé les plus fanatiques de nos officiers, qui voulaient évidemment poursuivre les combats afin de mourir plutôt que de se rendre. J'ai passé plus d'un an en captivité chez les rebelles, d'abord en prison, puis à la campagne, affecté aux travaux forcés chez les colons de Lyra. Nous leur servions de main d'oeuvre gratuite, mais la vie n'était pas trop dure. J'ai fini par m'habituer à cette vie simple, et les colons m'ont bien accueilli.

J'ai découvert, également, les moeurs de ces gens que nos officiers traitaient de dégénérés. Les colons se disent libertins et nous considèrent comme des bigots. Chez eux, le sexe est un art de vivre au même titre que la gastronomie ou la musique, et bien baiser est aussi important que bien manger. Lors des fêtes, il est naturel d'organiser des orgies. En tant que prisonnier je n'étais pas convié aux fêtes, mais j'ai pu apprécier les moeurs étranges des Lyriens durant ma vie quotidienne. La ferme où je travaillais regroupait une grande famille, sur deux générations : frères et soeurs, mais aussi cousins et cousines. La plupart des jeunes hommes étaient à la guerre car les rebelles, comme nous, ont dû instaurer un service militaire obligatoire de dix ans. Il ne restait donc que les garçons de moins de seize ans et les hommes de plus de vingt-six ans, tous mariés. Les jeunes filles, souvent en chaleur, n'avaient que des garçons plus jeunes... et les prisonniers.

Chez les Lyriens - en tout cas chez ceux pour qui nous travaillions - le dimanche est consacré aux plaisirs familiaux : barbecue, sport, jeux et... sexe. Nous, les prisonniers, ne pouvions pas ignorer les avances des jeunes filles de la ferme. Surtout que leurs parents nous encourageaient à céder à leurs avances ! J'ai passé seulement trois mois là-bas, mais ce furent trois mois inoubliables. Les adolescentes de la maison ont découvert que j'avais un faible pour elles, et comme les Lyriens trouvent normal que les jeunes apprennent le sexe auprès d'adultes, notamment d'adultes ayant un faible pour les jeunes, leurs parents m'ont presque livré leurs filles. Mais j'étais encore un sujet loyal de l'empereur et mon éducation m'ordonnait de ne pas céder à la tentation. Les fermiers m'ont parlé et m'ont ouvert les yeux : j'étais aveuglé par la propagande impériale, persuadé que le péché de la chair m'enverrait en enfer et autres billevesées de cet acabit.

Et puis, je m'étais attaché à la petite Zoé, une gamine de onze ans qui, comme toutes les fillettes de son âge, était encore vierge mais suçait à volonté. Je m'étais attachée à elle pour une autre raison : elle était seule (ses parents avaient péri lors d'une attaque du vaisseau convoyeur où ils travaillaient, et l'assistance publique l'avait placée dans cette ferme) et s'était attachée à moi parce qu'elle aimait bien me parler. Je crois qu'elle trouvait peu d'écoute auprès des adultes car ceux-ci ne pensaient qu'au boulot. Ces quelques mois à la ferme m'ont convaincu de devenir à mon tour rebelle. L'empire est une dictature, les sujets n'ont aucun droit, tandis que les colons de Lyra vivent libre et seraient heureux si on les laissait en paix.

Mais les Centauriens ont gagné la bataille de la Lune d'Opale, ce qui leur a permis de négocier des échanges de prisonniers. Dont les prisonniers de la bataille des mines de cobalt. J'ai dû réintégrer l'armée, n'osant pas déserter (les rebelles étaient tenus, par le traité, de tuer à vue tout prisonnier qui ne retournait pas dans les rangs centauriens et je sais qu'ils l'ont fait). J'ai promis à Zoé de revenir dès que la paix serait signée.

Durant un an, j'ai de nouveau crapahuté dans toute la Galaxie. À la bataille des marais d'Acubens, j'ai eu la cuisse transpercée par un tir laser. Ce genre de blessure n'est en général pas très grave (le laser se contente de faire un trou, c'est propre, net et sans bavure) mais elle a sectionné le nerf, et je ne pouvais plus marcher. J'ai dû passer deux mois à l'hôpital, d'abord à me faire soigner la cuisse et réparer le nerf, puis à réapprendre à marcher. Le capitaine Renoir, dont j'étais le pilote (c'est en conduisant son aéroplane que j'avais reçu le coup de laser), savait que j'avais passé une partie de ma détention dans une ferme lyrienne. Il est venu me voir et m'a demandé de lui parler de la planète Lyra et de ses habitants. J'ai compris qu'il voulait déserter et vivre là-bas. En fait, plusieurs officiers, mieux informés que nous, avaient compris qu'ils ne faisaient pas partie du camp des "bons". Dans cette guerre, nous étions les agresseurs, contrairement à ce qu'affirmait la propagande. La paix avait été signée pendant ma rééducation, mais toute l'armée était maintenue, et nous savions que nous allions servir à mater plusieurs mutineries, notamment dans les sinistres garnisons de la Bordure. Avenir peu engageant... J'étais le seul pilote que le capitaine connaissait qui soit capable de conduire un vaisseau jusque Lyra. Ils avaient besoin de moi. Il suffisait que je m'échappe de l'hôpital avant la fin de ma convalescence...

J'ai donc décidé de renier l'Empire. Opération "poudre d'escampette" prévue juste avant Noël : c'est une date qui permet de réunir facilement les familles. Ayant reçu une instruction poussée de pilote spatial, je n'ai pas eu de difficulté à mener le capitaine et ses hommes jusqu'au poste de pilotage d'un cargo dont nous nous sommes emparés. Les pilotes du cargo ont été neutralisés, attachés, puis dissimulés à l'autre bout de l'astroport, et les familles des officiers-déserteurs sont montées nous rejoindre. J'ai piloté le cargo en suivant le plan de vol prévu, mais une fois en hyper-espace, nous avons bien sûr changé de cap. La route pour Lyra est tenu secrète car l'Empire ne veut surtout pas que ses sujets aillent se réfugier là-bas (c'est rigoureusement interdit et passible de la peine de mort). Il ne suffit pas de savoir où se trouve la planète, il faut aussi savoir quelles trajectoires d'hyper-espace mènent à elle. Le capitaine Renoir s'était procuré un plan de ces trajectoires mais ne savait pas les décoder, ni piloter en les suivant. Moi, si.

A sa sortie d'hyper-espace, le cargo s'est matérialisé dans le système planétaire de Lyra, à environ une semaine de vol de la planète. Encore une semaine ! Quelques jours plus tard, c'était la veille du Nouvel-An. Hélène Renoir, l'épouse du capitaine, a décidé pour l'occasion de réveillonner "à la lyrienne", donc d'organiser une orgie ! C'est là que commence mon récit (enfin !)

Hélène Renoir est un peu la meneuse du groupe. C'est elle qui a compris la première que la liberté valait la peine de déserter. Elle a convaincu son mari, puis les femmes des autres officiers. L'orgie du Nouvel-An est bien sûr son idée - après qu'elle m'a demandé de raconter ma captivité chez les Lyriens. Parmi les familles des officiers, plusieurs ont des enfants - tous adolescents ou presque. Sur Lyra, les adolescents vivent une sexualité épanouie, aussi les jeunes de notre troupe doivent être initiés afin de ne pas être défavorisés lorsque nous irons vivre là-bas. Hélène a proposé une partie de strip-poker. Elle nous a expliqué :

- J'ai eu la chance d'être scolarisée dans un couvent de campagne tenue par des religieuses irresponsables...

Oui, j'aurais dû préciser : dans l'Empire, c'est le clergé qui s'occupe de l'éducation (et de la propagande), aussi tous les garçons sont scolarisés chez les moines, et les filles chez les soeurs. Les garçons jusqu'à seize ans, ensuite ils sont mobilisés dans l'armée. Les filles jusqu'à seize ans, ensuite elles sont mariées selon des arrangements réalisés par les parents. A l'exception des militaires de carrière, les hommes doivent être libérés de leurs obligations militaires pour être autorisés à se marier, ils ont alors au moins vingt-six ans (ou plus en cas de séjour en prison, de captivité chez l'ennemi, ou de semaines de pénalités). La société centaurienne ne laisse aucune place aux femmes, sinon comme ménagères, et les jeunes filles de seize ans se retrouvent liées et soumises à un homme nettement plus âgé, ce n'est certainement pas drôle pour elles. Le pire attend les jeunes filles qui ne trouvent pas de maris, car elles sont obligatoirement enrôlées dans les bordels militaires - selon l'adage "l'Empire ne peut se permettre la moindre bouche inutile", et c'est la seule utilité qu'on leur a trouvée.

J'aurais dû parler aussi du climat de ferveur religieuse qui guide la société centaurienne, et qui s'est amplifié depuis la guerre contre les rebelles. Tout le monde doit aller à la messe le dimanche. Les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. Les femmes mariées doivent couvrir toute leur peau à l'exception de leur visage, elles ne peuvent porter que des robes ou des jupes (longues). Les jeunes filles portent des jupes qui découvrent le bas de leurs jambes mais surtout pas leurs genoux. Les moines terrorisent leurs élèves en les menaçant des pires châtiments s'ils osent se masturber. La masturbation est en fait le principal sujet de conversation des moines dans les écoles de garçon. Dans les dortoirs, on attache les mains des suspects. La délation est encouragée, et les "pervers" (ainsi appelle-t-on ceux qui se masturbent) sont rossés après la messe, en présence des adultes, les fesses à l'air. Même chose dans les couvents où les soeurs éduquent les filles : les "vicieuses" (ainsi nomme-t-on celles qui se caressent) sont fessées publiquement après le sermon et après les punitions des garçons. Fesses à l'air.

Les jeunes qui ne parviennent pas à réfréner leurs pulsions sont mal embarqués. Si ce sont des garçons, ils risquent d'être renvoyés du monastère qui les scolarise. Un tel renvoi est sans appel. Pour les familles, c'est la honte. Le jeune garçon est obligé d'intégrer l'armée avec un ou deux ans d'avance, et sans pouvoir choisir son unité : il se retrouvera bien sûr parmi les fantassins et servira de chair à canon. Adolescent, j'ai été terrorisé à l'idée d'être le paria de ma famille et je ne me suis pratiquement jamais masturbé. Les rares fois où je trouvais une combine pour le faire en secret, j'étais étouffé par la honte et la culpabilité. Mais je n'ai jamais été pris.

Le sort des jeunes filles renvoyées pour masturbation est tout aussi terrible : les "vicieuses" sont envoyées dans les bordels militaires et ne pourront jamais se marier. Si lors d'une visite médicale on découvre qu'une jeune fille n'est plus vierge, on ne se pose pas de question : renvoi immédiat. La propagande de l'Empire est telle que la majorité des sujets trouvent normal que les "vicieuses" ne puissent pas se marier : ainsi elles ne propageront pas leurs gênes de vicieuses en ayant des enfants. Mais le destin de ces pauvres jeunes filles n'est pas connu, pas même de leurs parents. On leur dit, et c'est ce que je croyais avant de découvrir la vérité, qu'elles seront envoyées dans un couvent isolé pour faire pénitence jusqu'à la fin de leurs jours tout en travaillant la terre. Pour tout le monde c'est la meilleure solution : elles vivront isolées et ne seront pas dangereuses pour la société, tout en faisant oeuvre utile par leurs prières et leur travail. C'est faux !

Avant les batailles, on offre aux soldats de l'alcool (alors qu'il est rigoureusement interdit par le clergé), des cigarettes, un bon repas et... une soirée au bordel. J'ai parlé avec des prostituées qui me paraissaient fort jeunes. Elles n'ont pas le droit de dire la vérité, mais j'ai compris les sous-entendus. Certaines gamines de treize ou quatorze ans sont prostituées par l'armée après avoir été renvoyées de leur couvent. Et elles sont plus nombreuses qu'on ne le croit ! Je suis trop lâche pour vouloir faire quelque chose pour elles : dénoncer ces pratiques me vaudrait la pendaison pour calomnie anti-impériale. Et puis à présent je vais devenir citoyen de Lyra et j'oublierai tout cela.

Mais je sais que Valentine, la fille aînée du capitaine, aurait dû se faire renvoyer de son couvent si ses parents n'avaient pas offert une somme rondelette à la mère supérieure pour qu'elle n'en fasse rien, et qu'elle ne pourrait pas trouver de mari car elle n'est plus vierge. Je parle au conditionnel puisque nous avons quitté l'Empire.

Tout cela explique que le discours d'Hélène en étonne plus d'un :

- J'ai eu la chance d'être scolarisée dans un couvent de campagne tenue par des religieuses irresponsables, qui nous laissaient faire ce qu'on voulait. Tous les dimanche après la messe, on avait quartier libre, on était sensées se promener, faire du vélo, ou s'amuser... Les soeurs prenaient leurs dimanches et nous laissaient à la garde des plus grandes. Alors on en profitait ! Oui, on se promenait... mais pour rejoindre nos amoureux dans les champs. Et ça y allait ! J'ai été déflorée à douze ans, et j'étais très expérimentée lorsque j'ai été mariée à un inconnu qui venait de passer son brevet de sous-lieutenant, mon mari ! Aujourd'hui, ça ne peut plus exister, évidemment, il y a des contrôles.

- Mais... comment as-tu pu cacher à ton mari que tu n'étais plus vierge ? demande l'une des femmes d'officier.

- Sa famille et la mienne le savaient. Nous en avons parlé et tout le monde m'a rassuré : ni mes parents ni ceux de mon mari n'avaient cure de mon état. Nous avons tous les deux grandi dans des familles où l'on ne prenait pas trop au sérieux la propagande officielle.

Hélène Renoir ajoute :

- L'un de nos jeux favoris, lorsque j'étais gamine, était le strip-poker. Vous connaissez le jeu de poker ? Eh bien au lieu de jouer avec de l'argent, on jouait avec des vêtements. Et ça finissait par une partie de jambe en l'air. Je propose ce jeu à nos enfants vu qu'ils ne peuvent pas participer à notre partouze.

Une fois la table débarrassée, Hélène me demande de l'accompagner avec les enfants. Elle a compris mon attirance pour les adolescentes (d'après le récit de ma captivité chez les colons) et compte sur moi pour l'aider à les initier. J'imagine qu'elle s'occupera des garçons. Le cargo comporte un appartement luxueux - celui du capitaine - et puisque le grand salon a été aménagé en salle d'orgie, nous entrons dans le petit salon. Celui-ci comporte un divan en U formé de huit emplacements : deux pour chaque côté du U plus les deux coins. Mais avant de passer à la suite, je vais parler un peu des participants de ce strip-poker.

J'ai déjà parlé d'Hélène Renoir. Parlons des enfants. Le capitaine a quatre enfants : Nicolas, dix-huit ans, Joachim, seize ans, Valentine, quatorze ans et Laurette, douze ans. Nicolas était caporal dans une section de déminage et a pu obtenir une permission pour les fêtes. C'est aussi un antimilitariste qui s'était opposé à son père (qui voulait le voir intégrer une école d'officier), mais aujourd'hui tous deux se sont réconciliés. Joachim devait commencer son service militaire après-demain. Il est bien sûr ravi d'y échapper !

Valentine, comme je l'ai dit plus haut, se faisait bien du souci. Ses parents encore plus, car le capitaine, comme moi, a compris que les jeunes filles qui ne se marient pas finissent prostituées. C'est la principale raison de sa trahison, car il était jusqu'alors un officier fidèle à l'Empereur. Valentine a appris le sort qui lui était réservé il y a deux ou trois jours à la suite d'un long conseil de famille, et je sais qu'elle en est sortie bouleversée. Le capitaine m'avait dit que si je n'acceptais pas de déserter, il me forcerait à le faire sous la menace et qu'il me tuerait si je persistais à refuser (perdu pour perdu...) Je comprends mieux à présent. Heureusement que je n'ai pas trop hésité... Sa petite soeur Laurette est une fillette gaffeuse qui se faisait souvent punir pour peu de chose. En outre, les soeurs semblaient prendre un malin plaisir à la punir abusivement pour piéger Valentine, très attachée à Laurette et incapable de se retenir de la défendre. Bref, Valentine et Laurette sont vraiment ravies d'abandonner la vie austère de l'Empire et de devenir libertines.

Le lieutenant Joubert est un ami de longue date du capitaine et leurs familles se connaissent bien. Le fils aîné, Jérémy, est un jeune élève-officier de dix-sept ans qui n'avait pas revu sa famille depuis un an. Il nous a révélé qu'il ne croyait plus en l'Empire et commençait à réfléchir à un moyen de le quitter. Mais il hésitait, car il craignait de devoir aussi abandonner sa famille. Contrairement à Nicolas et Joachim, qui sont surtout heureux d'échapper à l'armée, il a des idées politiques (un peu naïves peut-être) et envisage de devenir officier lyrien. D'après lui, d'autres jeunes officiers de sa génération commencent à douter de l'Empire, c'est d'ailleurs eux qui ont causé les mutineries consécutives à la décision de maintenir le service militaire malgré la signaure de la paix, et il pense que l'Empire n'en a plus pour longtemps. Ah ?

Ses deux soeurs sont Camille, quinze ans, et Charlotte, treize ans. Camille s'est engagée comme infirmière dans l'armée (c'est ouvert aux jeunes filles dont le quinzième anniversaire a lieu l'année de l'incorporation), ce qui lui a permis d'échapper à la vie du couvent qui lui pesait. Très fermée au début, elle s'est transformée une fois le cargo passé en hyper-espace, et nous avons découvert une jeune fille intelligente, farouchement opposée au mode de vie imposé par l'Empire, mais qui avait réussi à le cacher même à ses parents. C'est en fait une rebelle, elle soutient sans réserve son grand frère et passe son temps dans les bras des fils Renoir, ne sachant pas choisir entre l'un ou l'autre. Nous savons qu'elle a couché avec les deux et qu'elle est vraiment devenue libertine. Camille est une fervente admiratrice d'Hélène, qu'elle appelle parfois belle-maman...

Sa petite soeur Charlotte est une petite adolescente de treize ans, timide et effacée, qui semble vouloir faire comme sa soeur. Elle était persuadée du bien fondé de l'éducation qu'on lui donnait, et est tombée de haut lorsqu'on lui a demandé de tout remettre en cause. Charlotte était scolarisé dans le couvent de Valentine et faisait partie des filles qui la traitaient de "vicieuse", elle croyait sincèrement que l'aînée des filles Renoir était une pécheresse vouée à l'enfer et dont il fallait se méfier. Aujourd'hui, elle a compris, et elle a surtout compris qu'elle a fait beaucoup de mal à Valentine. Mais Valentine lui a pardonné. Reste que la cadette des Joubert en veut terriblement à tous ceux qui l'ont rendue mauvaise, comme elle dit. Nous savons qu'elle acceptera de devenir libertine rien que pour "faire chier l'Eglise".

Elodie est la fille du docteur Agathe Leroy, qui est venue sans son mari qu'elle ne supporte plus (il la battait et la trompait). Le divorce est interdit en Centaurie, aussi Agathe, officiellement mariée, ne sait pas trop si elle pourra se marier à Lyra. Qu'importe, au moins son mari n'est plus là. Elodie a treize ans et a vécu des années sous la coupe autoritaire de son père - et surtout de la famille de celui-ci, terrible si on en croit les descriptions d'Agathe Leroy. L'adolescente est donc effacée et soumise, elle a même un peu peur des hommes, mais commence à se décontracter.

Je disais plus haut que le cargo possédait un appartement luxueux. En fait, cet appartement était réservé au révérend Laflamme. Le cargo dont nous nous sommes emparé contenait des vivres pour la garnison d'Alderamin, ainsi qu'un invité important : ledit révérend, chargé de remplacer l'ancien révérend qui venait de décéder. Nous l'avons découvert, lui et sa famille, peu après notre départ. Trop tard pour faire demi-tour et les ramener sur Alpha Centauri (un cargo ne fait pas demi-tour après son décollage, nous nous serions faits repérer) ! Le révérend et son épouse, mais aussi ses deux filles, devront donc nous accompagner chez les "pervers" de Lyra. Pour l'instant, ils refusent de nous écouter et de se laisser convertir à la liberté. Pour eux, nous sommes d'abominables hérétiques voués aux flammes de l'enfer.

L'épouse du révérend, une très belle femme prénomée Adélaïde, a tenu un étonnant discours à ses filles. Voici en gros ce qu'elle leur a dit :

- Ces gens là ne veulent pas forcément vous faire de mal physiquement, ce qu'ils veulent, c'est abuser de votre corps. Si vous résistez, ils se sentiront obligés de vous forcer, ils vous violeront et vous feront mal. Vous devez donc vous laissez faire.

- Mais si nous nous laissons faire, n'est-ce pas pécher avec eux ?

- Non, car vous y aurez été contraintes. Vous ne serez pas des pécheresses mais des martyres.

- Devons-nous être consentantes ?

- Surtout pas ! Consentir au péché ferait de vous des pécheresses ! Vous devez obéir afin qu'ils ne vous brutalisent pas, mais obéir sans consentir afin de ne pas pécher.

Nous avons compris que sous la condition de leur donner des ordres précis, les deux filles du révérend nous obéiraient. Aurélie, quatorze ans, et Fanny, douze ans, sont deux filles modèles qui passent leur temps à prier et qui, comme leur mère, sont entièrement soumises. Car bien sûr Adélaïde Laflamme suivra les conseils qu'elle a donné à ses filles et participera à l'orgie. Elle nous l'a bien dit :

- Si vous voulez me violer, faites-le, c'est vous qui en porterez la faute !

- Mais on ne veut pas vous violer, madame, juste que vous participiez à notre petite orgie.

- Je ne suis pas consentante, donc ce sera un viol. Mais je saurais contrôler mon corps pour qu'au lieu de souffrir j'y prenne du plaisir. Ma jouissance sera néanmoins la preuve de votre péché, car ce ne sera pas par plaisir que je jouirai, mais contrainte de le faire afin que vous ne me brutalissiez point.

Aurélie et Fanny vont donc nous accompagner. Bien sûr, toutes ces jeunes filles portent encore leur uniforme d'écolière : jupe plissée tombant juste sous les genoux, chemise blanche, crucifix (uniquement pour Aurélie et Fanny, mais aussi Charlotte qui désire le garder, peut-être pour le plaisir de pécher en narguant le Christ ?) En fait, les femmes de notre troupe ont légèrement modifié les tenues de leurs filles ces derniers jours, surtout les jupes qui ont été raccourcies et tombent à présent à mi-cuisse. Seules Aurélie et Fanny, les filles du révérend, portent encore la tenue réglementaire. Les filles Joubert ont une chemise courte qui découvre leur nombril, et leur jupe est un peu plus courte (elle tombe plutôt en haut des cuisses). De plus, nous le savons car elle s'en est vantée, Camille a découpé sa culotte pour en faire un string. Les garçons, eux, sont tous en civil, même Jérémy et moi.

Helène nous explique les règles du jeu :

- Nous sommes douze, nous allons donc former quatre équipes de trois. Dans chaque équipe : un garçon, deux filles.

- Je veux faire équipe avec Nicolas et Joachim ! annonce Camille.

- Tu ne veux pas t'amuser avec eux ?

- Ben, si !

- Alors ne fais pas équipe avec eux et laisse-moi expliquer. Selon les cartes, des couples seront formés entre deux membres d'équipe différentes. Par exemple, si Camille est dans une équipe et Nicolas dans une autre, ils peuvent se retrouver ensemble. Mais s'ils sont dans la même équipe c'est impossible.

- Ah d'accord ! Alors je veux être avec Jérémy ou Gilles ! C'est bien ça ?

- Exactement. Je continue. Nous allons jouer au poker, mais un poker très simplifié. Chaqe équipe tirera cinq cartes. Avec ces cinq cartes, vous devez former une figure parmi celles de la fiche que je vous ai distribués. L'équipe qui a la figure la plus forte sera l'équipe gagnante, l'équipe qui a la figure la plus faible sera l'équipe perdante. Il y aura bien sûr plusieurs tours, et à chaque tour une équipe gagnante et une équipe perdante différente, normalement. Avant de continuer, formons les équipes. Puisque les couples seront formés par des membres d'équipes différentes, je propose que chaque équipe soit consituée par une famille.

Après un petit moment de réflexion, nous formons les quatre équipes. L'équipe Renoir est composée de Joachim, Valentine et Laurette. Ils prennent place sur la branche gauche du U, Valentine étant assise dans le coin et Joachim à l'extrémité. L'équipe Joubert est composée de Jérémy, Camille et Charlotte, et s'installe en face des Renoir, donc à droite. Nicolas accepte de se mettre avec les deux filles du révérend. Estimant qu'Hélène et moi, qui allons former la dernière équipe, devons nous installer au centre du divan, il pose trois chaises face à nous, fermant le U. Nicolas est assis à gauche du côté de Joachim, Fanny de l'autre côté et Aurélie au milieu. L'équipe numéro quatre est composée d'Elodie, d'Hélène Renoir et moi. Hélène s'assoit à ma droite du côté des Joubert, juste à côté de Charlotte qui est dans le coin, et je prends la place de gauche à côté de Valentine. Comme il n'y a que deux places, Hélène propose à Elodie de s'assoir sur mes genoux, puis poursuit :

- A chaque tour, l'équipe perdante devra se déshabiller...

- Aaah ! commente Camille.

- En fait, ce sont les gagnants qui déshabilleront les perdants. D'où l'intérêt d'avoir des équipes garçons-filles. Du temps où j'étais au couvent, on avait des équipes de deux. Comme il y a plus de filles, ce sera des équipes de trois, donc on va s'adapter. Voici comment l'on va procéder. Les deux filles de l'équipe gagnante déshabillent le garçon de l'équipe perdante. Elles ont le droit de caresser la partie découverte par le déshabillage. Par exemple, si notre équipe perd et que l'équipe de Nicolas gagne, et supposons qu'on arrive à la fin du jeu et que ce déshabillage nous laisse entièrement nus, eh bien Aurélie et Fanny pourront caresser Gilles partout, puisqu'il aura tout le corps découvert. Même les fesses, même le sexe. Mais juste des caresses.

- Madame, jamais je ne commetrai un acte aussi abject, affirme Aurélie. Puis, après un instant de réflexion, elle corrige : sauf si vous m'en donnez l'ordre, bien sûr.

- Ensuite, continue Hélène, le garçon de l'équipe gagnante déshabille l'une des deux filles de l'équipe perdante. Il n'en déshabille qu'une et peut choisir, sauf si l'une des deux a déjà été choisie lors d'un tour précédent, auquel cas il désigne l'autre. De même, il a alors le droit de caresser tout ce qui a été découvert.

Valentine lève la main.

- Oui ma chérie ?

- Tu veux dire que si vous gagnez un tour et qu'on le perd, Gilles me déshabillera et pourrait me toucher les seins ?

- Oui. Et s'il t'enlève le bas, il pourra te toucher entre les jambes.

Valentine me regarde, bouche bée et pensive.

- Mais attention, ajoute Hélène à l'intention de tous, juste des caresses : une fille peut caresser le sexe d'un garçon mais pas le masturber, un garçon peut caresser entre les jambes d'une fille mais pas glisser un doigt à l'intérieur.

- On ne pourrait pas aller plus loin ? demande Camille.

- Attends, je n'ai pas encore tout dit ! Je vais maintenant vous décrire les étapes du déshabillage. Comme un déshabillage prend un peu de temps, à cause des caresses, et que la soirée est déjà bien avancée, on ne va pas perdre de temps. Il n'y a que deux étapes de déshabillage : le haut, le bas.

Hélène réfléchit un instant puis annonce :

- Les filles, ôtez toutes vos culottes et vos soutien-gorges.

- Hein ? demandent Valentine et Aurélie, tandis que les autres essaient de comprendre, sauf Camille qui se lève et ôte son string sans la moindre hésitation.

Madame Renoir se lève à son tour et en fait de même - elle aussi portait un string ! Elle nous annonce qu'elle ne porte pas de soutien-gorge, et Camille ajoute un "moi non plus !" plein de fierté. Finalement, Valentine se lève et demande à Laurette d'en faire autant.

- Soulève-la, me demande Hélène en désignant Elodie.

Je soulève Elodie par la taille, et la petite adolescente enlève sa culotte par dessous sa jupe. Aurélie est debout et semble attendre quelque chose. Je m'occupe d'elle :

- Aurélie, enlève ta culotte, c'est un ordre !

La belle adolescente au physique de première de la classe (cheveux longs bien coiffés avec un ruban, air sage, lunettes rondes) se baisse et ôte sa culotte sans jamais quitter mon regard.

- C'est fait monsieur Béretta.

- Est-ce que tu portes un soutien-gorge ?

- Oui monsieur Béretta.

- Enlève-le ! Et toi, Fanny, enlève aussi tes sous-vêtements. Allez, et plus vite que ça !

- Bien monsieur, me répond la jolie petite soeur d'Aurélie (même air de première de la classe et ruban dans les cheveux, mêmes lunettes rondes).

Quelques culottes et soutien-gorges jetés plus tard, les filles se rassoient. Charlotte avoue que ça lui fait drôle, Elodie nous dit se sentir gênée, et Hélène annonce qu'elle va jeter tout ça dans le vide-ordure, ce qui provoque quelques exclamations

- Gilles, est-ce que tu as déjà vu une fille portant une culotte lors de ta captivité à Lyra ? me demande Hélène, qui connaît en fait la réponse.

- Non, les jeunes filles portent leurs robes sans rien dessous. Là-bas, les culottes sont considérées comme des sous-vêtements de vieilles femmes, un peu comme les gaines en Centaurie.

- Est-ce que les jeunes lyriennes portent des robes ou des jupes longues ?

- Ah non, la mode est aux jupes courtes, du genre que portent Camille et Charlotte.

- C'est bien ce qu'il me semblait. Aurélie, Fanny, raccourcissez votre jupe !

- Mais madame, comment... ?

- Déchirez-les !

- Mais...

- C'est un ordre ! Je veux que vous portiez des jupes aussi courtes que les autres filles. Exécution !

Aurélie et Fanny se lèvent. La plus grande s'agenouille au pied de la petite et lui déchire la jupe à mi-hauteur des cuisses.

- Plus courte ! intervient Hélène.

- Mais, c'est comme vos filles...

- Je veux que ta soeur et toi soyez habillées très court, donc raccourcis-la encore !

Fanny se retrouve avec une petite jupe, aussi courte que celles de Camille et Charlotte, mais bel et bien déchirée. Hélène fait s'approcher Aurélie et déchire la jupe de la grande soeur. La femme du capitaine n'y va pas de main morte et Aurélie se retrouve avec la plus courte des jupes. Elle met aussitôt les mains devant et derrière pour empêcher qu'on puisse voir dessous. Il est vrai qu'Hélène a exagéré : la jupe d'Aurélie se termine en haut des cuisses et l'adolescente est terriblement embarrassée.

- Première étape du déshabillage : l'une des deux filles perd le haut, le garçon perd le haut. Deuxième étape : l'autre fille perd le haut. Et le garçon ? Il ne perd rien, mais on peut continuer à le caresser. Troisième étape : l'une des deux filles perd le bas et se retrouve toute nue, le garçon aussi. Quatrième étape : l'autre fille à poil, le garçon se fait encore caressser.

- Ca va aller vite ! commente Camille.

- Cette étape termine la première manche.

- Aaah ! réagit Camille, il y a donc une suite !

Hélène pousuit :

- Ce jeu n'est pas obligatoire et ceux ou celles qui voudraient ne pas aller plus loin en ont le droit. Mais ce serait dommage. La première manche était une manche... sensuelle. La seconde manche est une manche...

- Sexuelle !

- Gagné Camille !

Cette fois, nous sommes tous captivés. Que va nous inventer madame Renoir ?

- Si une équipe a perdu une cinquième fois, elle devra désormais se soumettre à des gages sexuels. Premier gage sexuel : les filles de l'équipe gagnante peuvent tripoter le garçon de l'équipe perdante à volonté, et le garçon de l'équipe gagnante peut tripoter une des filles perdantes à volonté. Quand je dis tripoter, ça veut dire : toucher n'importe où, caresser n'importe où, embrasser n'importe où, et même masturber. De plus, les perdants doivent embrasser sur la bouche, et avec la langue, les gagnants, à la fin du tripotage.

- Combien de doigts on peut mettre ? demande Joachim.

- Ce qu'il faut pour ne pas faire mal à ta partenaire et ne pas la déflorer si elle est vierge. D'ailleurs j'en profite pour rappeler qu'il est interdit de faire du mal à qui que ce soit, et que vous avez le droit de ne pas suivre les règles si ça se passe mal. Mais je suis sûre que ça se passera bien.

- Ensuite ? demande Camille, la plus impatiente visiblement.

- Deuxième gage sexuel : les filles de l'équipe gagnante tripotent une nouvelle fois à volonté le garçon perdant, et le garçon de l'équipe gagnante tripote à volonté l'autre fille perdante, celle qui n'avait pas été choisie. Troisième gage sexuel... cette fois on entre dans le vif du sujet et Camille devrait aimer.

- Ouais ! confirme-t-elle.

- Troisième gage sexuel : cunnilingus sur une fille au choix pour le garçon perdant, fellation sur le garçon gagnant pour l'une des filles perdantes choisie par le gagnant. Tout le monde sait ce que ça veut dire, une fellation ?

Devant les visages étonnés de la plupart des filles, Hélène explique rapidement, avec des gestes, de quoi il s'agit. Aurélie se signe et donne un coup de coude à Fanny, qui en fait autant.

- Pourquoi tu te signes, pour la fellatruc ou bien pour le cunnimachin ? lui demande Charlotte, un peu taquine.

- Pour... pour les deux.

- Peut-être que ça te plaira ? suggère Camille.

- Oui, sûrement, mais c'est un péché mortel. C'est comme la gourmandise : déguster plein de bonnes choses est plaisant mais c'est un péché. Boire de l'alccol aussi : c'est bon et ça réchauffe, mais c'est un péché. Et le sexe... sûrement que je jouirai... mais c'est un péché.

Hélène n'a pas terminé :

- Pour le troisième gage sexuel, il y a une originalité : l'équipe perdante ne peut pas jouer le tour suivant. En effet, elle est occupée (à part la fille qui n'a pas été choisie) car le cunnilingus et la fellation doivent se pratiquer durant tout le tour suivant, sinon on perdrait du temps. Quatrième gage sexuel : le garçon perdant lèche à nouveau l'autre fille gagnante, et l'autre fille perdante suce le garçon gagnant. Cinquième et dernier gage sexuel : le garçon perdant se donne sans réserve aux filles gagnantes, et l'une des filles perdantes, au choix du garçon gagnant, se donne sans réserve à celui-ci, tandis que l'autre fille apportera son assistance. Le jeu se finira alors. Je le répète, personne n'est obligé d'aller jusqu'au bout.

- Même nous ? demande Aurélie.

- Si on voit que ça ne va pas, on ne vous forcera pas, la rassuré-je. Vous savez bien qu'on ne veut pas vous faire de mal.

- Je distribue les cartes, ensuite on tournera. Tout le monde est prêt ? demande madame Renoir.

Nous lui répondons affirmativement. Le jeu peut commencer. Les coeurs battent soudain plus vite, les regards de certaines et certains sont des mélanges d'appréhension et d'excitation. Hélène nous distribue les cartes en les retournant sur la table située au centre du carré de fauteuils (et chaises), et c'est seulement lorsque tout le monde a été servi qu'elle nous autorise à les regarder. Elodie, assises sur mes genoux, est tout contre la table, aussi nous lui demandons de les regarder. Elle nous les montre ensuite : roi de coeur, valet de trèfle, six et cinq de carreau, cinq de pique. Ah, une paire de cinq. Hélène distribue ensuite les cartes de remplacement (nous avons le droit de faire remplacer autant de carte que nous le souhaitons). Après délibération à trois, nous nous débarassons des trois cartes différente du cinq, et Hélène nous distribue un deux de carreau, un dix de pique et un dix de trèfle. Deux paires ! On a des chances de gagner, je suis tout excité.

Hélène a distribué dans le sens des aiguilles d'une montre, aussi les premiers à montrer les cartes sont les Renoir, à notre gauche. Laurette, assise au milieu, présente un jeu composé d'une paire de trois, et c'est tout. Aurélie nous montre un brelan de valets. Ah, voilà les gagnants ! Camille présente en souriant un jeu qui ne comprend... aucune figure. Et Elodie exhibe nos deux paires inutiles.

- Les gagnants sont Nicolas, Aurélie et Fanny, et les perdants sont les Joubert, annonce Hélène.

- Chouette, savoure à l'avance Camille !

- Aurélie et Fanny, levez-vous et déshabillez Jérémy. Ensuite Nicolas choisira celle qu'il déshabillera.

Aurélie et Fanny se lèvent, hésitantes. Jérémy aussi est debout, il attend patiemment. Les deux filles du révérend ne cessent de tirer sur leur jupe, surtout Aurélie qui garde constamment une main devant sa jupe. Finalement elles se décident : Aurélie déboutonne le fils Joubert, puis toutes les deux tirent sur sa chemise et la lui retirent.

- Caressez-le ! ordonne Hélène.

Elles obéissent en silence. Fanny tourne la tête vers nous de temps en temps, comme pour vérifier qu'elle a le droit. Aurélie se place derrière le garçon et lui caresse le dos, tout en s'interrompant sans cesse pour tirer sur sa jupe trop courte.

- Stop ! annonce Hélène. A toi Nicolas. Qui choisis-tu ?

- Heu... j'hésite, répond-il en nous faisant un clin d'oeil.

- Hé ! commence à protester Camille, amusée mais...

- Ben quoi ? fait semblant de s'étonner Charlotte.

Mais Nicolas annonce qu'il choisit sa petite amie Camille. La jeune fille se lève aussitôt, l'embrasse sur la joue, puis se tourne vers nous :

- Je vais être la première à montrer mes seins. Prenez exemple sur moi, mesdemoiselles ! commente-t-elle en riant.

L'aîné des Renoir déboutonne rapidement la chemise de sa partenaire et l'ouvre en grand, puis tourne Camille afin que nous puissions tous la voir. Il s'est placé derrière elle et a passé ses mains sous ses seins, comme s'il nous les présentait. Camille sans sa chemise est ravissante, sa poitrine est déjà bien développée. Hélène remercie les deux tourtereaux, qui retournent à leur place, puis passe le jeu de cartes à Valentine : à elle de distribuer.

L'équipe des Renoir distribue à nouveau les cartes. Après les échanges, nous obtenons une paire de deux. Encore un jeu assez faible... Nicolas et les deux filles du révérend présentent deux paires valet-neuf, les Joubert une paire de cinq, nous montrons notre paire de deux... Si les Renoir ont mieux, nous serons les perdants de la manche. Laurette pose sur la table deux paires as-quatre. Hélène rappelle la règle en cas d'égalité, c'est donc l'équipe Renoir qui a gagné.

- Maman, demande Valentine, on peut déshabiller Gilles ?

- Oui, allez-y !

L'adolescente n'en revient pas et semble se demander si c'est bien ce qu'elle doit faire... Elle déboutonne ma chemise puis Laurette, souriante, tire dessus et me l'enlève.

- N'oubliez pas de le caresser, vous avez le droit.

Valentine tourne autour de moi en posant ses mains sur mon torse et mon dos.

- Ah c'est agréable, merci les filles !

Les deux filles du capitaine sourient à ma remarque puis vont s'assoir.

- Joachim, tu veux déshabiller qui ?

- Ben... ne le prends pas mal, maman, mais déshabiller sa mère, c'est bizarre.

- Ah mais c'est toi qui choisis, ne t'en fais pas pour moi.

- Je préfère déshabiller Elodie, tu veux bien Elodie ?

La petite adolescente s'est rassise sur mes genoux et se relève aussitôt. Elle est très intimidée mais s'avance vers le garçon. Joachim est tout aussi intimidé qu'elle de toute façon. Elodie se retourne vers nous puis avoue :

- 'Vous moquez pas de moi mais... j'ai jamais montré mes seins comme ça.

- Courage Elodie ! l'encourage Camille avec un grand sourire, tu verras, c'est drôlement marrant !

Joachim se place devant la petite brunette et déboutonne consciencieusement sa chemise.

- Tourne-la vers nous, demande sa mère.

Il obéit puis, comme son grand frère auparavant, se place derrière l'adolescente et présente ses petits seins comme s'il les soupesait. Elodie nous regarde avec la bouche ouverte, un sourire hésitant aux lèvres. Hélène et moi comprenons qu'elle est très intimidée et la complimentons :

- Comme tu es belle ! assure la femme du captitaine.

- C'est bien vrai, ajouté-je, je ne regrette pas qu'on ait perdu !

Ma remarque en fait rire plus d'un et la petite adolescente aux seins nus se détend, tandis que Joachim la pelote doucement. Il finit par nous avouer :

- C'est la deuxième fille que je caresse les seins, après Camille !

- DONT je caresse les seins, corrige instinctivement sa mère.

Elodie finit par se rassoir sur mes genoux. Je place mes mains autour de sa taille, sachant qu'elle sont juste sous sa petite poitrine. Elodie est plus détendue se positionne sur moi de façon à avoir sa jambe gauche à gauche de la mienne, et sa jambe droite à droite de la mienne. Je me rends compte que si j'écartais mes jambes, ça écarterait les siennes...

Aurélie distribue les cartes. Cette fois nous touchons vite le gros lot : brelan de rois du premier coup. L'échange des deux autres cartes n'améliore pas le jeu, mais j'espère bien que nous gagnerons. Qui vais-je peloter ? Les Joubert montrent leurs cartes : paire de dix. Elodie pose notre brelan de rois. Joachim montre un jeu sans figure, et Nicolas aussi. Pour départager les deux dernières équipes, on regarde la carte la plus haute : valet pour les Renoir, as pour Nicolas. Les perdants sont donc Joachim et ses deux petites soeurs. Je réalise que je vais déshabiller la belle Valentine ! Je me tourne vers elle et croise son regard. Elle me sourit !

- Lève-toi Joachim ! Vas-y Elodie, je te laisse le déshabiller.

- Et vous, madame Renoir ?

- Déshabiller mon fils ne m'intéresse pas spécialement, c'est dans quelques tours que je vais aimer participer.

- Comme moi ! annonce Camille, avec toujours la langue aussi bien pendue.

La petite brunette déshabille celui qui l'avait déshabillée, c'est une scène charmante. Tellement charmante qu'Hélène décide tout à coup d'aller chercher son camescope ! Elle s'absente deux minutes, durant lesquelles nous regardons Elodie caresser le torse et le dos du cadet des Renoir. Celui-ci en profite pour la peloter un peu, et comme Hélène n'est pas là pour rappeler le règlement (je doute d'ailleurs qu'elle fût intervenue), nous les laissons faire.

- Un bisou ! Un bisou ! commence à chantonner Camille, bientôt rejointe par sa petite soeur.

Hélène vient juste de revenir, portant la sacoche de son camescope.

- Bonne idée : à la fin de chaque déshabillage, la personne déshabillée doit embrasser sur la bouche son ou sa partenaire. Mais juste un baiser, pas de tripotage, hein !

Elodie se retourne vers madame Renoir, qui lui demande d'y aller.

- J'l'ai jamais fait...

- Plaque ta bouche contre la sienne puis laisse-toi faire ! Mais attends que je sois prête.

Hélène ouvre sa sacoche, en sort le camescope, puis se lève et se place à côté du couple, camescope au poing.

- Allez-y !

Elodie se serre contre son partenaire et met les bras autour de son cou. Elle plaque sa bouche contre celle de Joachim, qui prend alors les choses en main et lui rentre la langue. Les deux adolescents restent ainsi une trentaine de secondes. Hélène leur sourit et nous passons à la deuxième partie.

- Gilles, qui veux-tu déshabiller ?

- Valentine.

La fille aînée des Renoir se lève en me souriant timidement. Qu'elle est jolie ! Ses cheveux châtains sont bien coiffés, partant d'une raie au milieu, ses yeux bleus me regardent en douceur, sa bouche est fermée mais esquisse un sourire. Je déboutonne sa chemise assez rapidement, puis je la laisse pendre devant elle. Je l'écarte un tout petit peu, juste ce qu'il faut pour que les flancs des seins apparaissent. Puis, comme ses deux frères, je me place dans son dos afin de la présenter à l'assistance.

- Ouvre ta chemise, lui proposé-je.

Valentine ouvre sa chemise en grand et présente à l'assmblée une charmante poitrine d'adolescente. Je la laisse s'exhiber ainsi, puis je plaque mes mains sous ses seins afin de répéter le geste de ses grands frères. Ensuite je la tourne vers moi et la pelote en la complimentant sur sa beauté. La fille d'Hélène regarde de temps en temps vers sa mère, comme pour dire "tu as vu ça ?" - sa mère qui ne cesse de la filmer au camescope.

- Embrasse-le, lui ordonne-t-elle.

Valentine se laisse tomber dans mes bras, puis m'embrasse sur les lèvres. Hé, elle sait s'y prendre ! Peut-être l'a-t-elle fait avec une fille de son couvent, car j'imagine qu'elle n'a pas dû avoir l'occasion de fréquenter des garçons. J'aimerais lui mettre la main aux fesses mais je dois respecter le jeu, dommage...

Valentine se rassoit, moi aussi. Camille est la première à remarquer la bosse de mon pantalon.

- Ca veut dire que tu lui plais beaucoup, explique l'aînée des Joubert.

- Ah bon ?

- N'oublie pas qu'il aime les adolescentes, rappelle madame Renoir, et qu'il a déjà couché avec des filles de ton âge.

Elodie se rassoit sur mes genoux, dans la même position que tout à l'heure. Effectivement, j'ai maintenant une belle bosse dans mon pantalon, bosse contre laquelle la petite brunette a posé ses fesses.

Charlotte distribue les cartes, à nous de commencer ! Après échanges, nous avons un jeu vierge. Aïe... Et ça ne manque pas : Valentine dévoile une paire de neuf, Nicolas un paire de huit, et Camille deux paires six-dame. Les Joubert ont gagné, et nous avons encore perdu !

- Chouette, commente Camille, on va voir Gilles tout nu !

- Mais non, corrige Jérémy, on n'en est qu'à la deuxième étape : je vais déshabiller madame Renoir tandis que tu vas carresser Gilles.

- C'est tout ? Oh...

Camille prend toutefois un certain plaisir à me caresser, et aussi à remarquer la bosse du pantalon. Puis Jérémy défait le haut de la robe d'Hélène, qui pendouille à présent à sa ceinture. Il la pelote longuement, la tourne et la retourne, puis se laisse embrasser sur les lèvres. La jeune femme se rassoit et distribue le jeu, pour un nouveau tour qui se passe beaucoup mieux : nous tombons d'entrée sur une double paire six-sept, que nous n'améliorons pas après l'échange des cartes. Valentine dévoile une paire de cinq, Aurélie une paire de quatre, et Charlotte un full valet-deux. C'est donc l'équipe Joubert qui l'emporte, et l'équipe de Nicolas qui perd pour la première fois.

Camille et Charlotte se précipitent sur Nicolas et le déshabillent rapidement en riant, puis le caressent doucement. Le jeune homme en profite pour peloter sa petite amie (Camille), qui se laisse faire. Finalement, il l'embrasse d'un baiser très sensuel, puis en fait autant à la petite soeur, ravie d'être traitée comme une grande. Jérémy annonce alors qu'il va déshabiller Aurélie. La fille du révérend ne bouge pas, elle est tétanisée.

- Aurélie, c'est toi que j'ai choisie. Tu dois m'obéir !

- Nan. Je n'ai pas le droit de t'obéir.

- Comment ça ? Tu as dit que si on te forçait, tu veux bien le faire.

- Nan... Si vous me forcez à me débaucher avec vous et que je veux bien, ce serait un péché mortel et j'irais en enfer. Mais si monsieur Béretta m'en donne l'ordre, je serais bien obligée d'obéir, même contre ma volonté, parce que mes parents m'ont dit que désobéir aux adultes est un péché. Toi tu n'es pas un adulte alors ça compte pas.

- Et moi ? demande Hélène.

- Entre désobéir à une femme et me débaucher, je préfère encore vous désobéir, parce que si c'est une femme c'est moins grave. Mais désobéir à un homme, c'est ce qu'il y a de pire, encore pire que se débaucher. Si monsieur Béretta m'ordonne de faire les pires dépravations, je serais bien obligée de les faire.

- Tu peux m'appeler Gilles, tu sais.

- Oui monsieur Gilles...

Décidemment !

- Aurélie, je t'ordonne de te lever et de laisser Jérémy te déshabiller et te caresser. Quand il aura fini, je t'ordonne de l'embrasser sur la bouche.

- Oui monsieur Gilles.

Aurélie se lève, tout en tirant sur sa jupe trop courte. Du reste, elle garde les bras devant son corps. Jérémy les lui écarte pour accéder aux boutons de chemise, qu'il dénoue. Il écarte la chemise et nous présente la poitrine de sa "victime" : deux jolis seins pas encore complètement développés, les mêmes que Valentine. Nous la complimentons tous, sauf Hélène occupée à filmer. Puis Jérémy, placé dans le dos de l'adolescente, lui pelote un peu la poitrine. Je crois qu'il fait attention de ne pas en faire trop. Aurélie regarde bravement devant elle mais évite nos regards. Jérémy la tourne alors vers lui, elle comprend pourquoi et l'embrasse, tout en gardant les bras devant son corps.

- Mets-lui les mains au cou, demande Hélène.

Aurélie n'obéit pas.

- Mets-lui les mains au cou, ordonné-je à la jeune fille.

Aurélie obéit. Je me tourne vers la femme du capitaine, je suis un peu gêné de la situation mais Hélène semble trouver cela drôle. Finalement, une Aurélie désormais seins à l'air en public pour la première fois de sa vie se rassoit sur sa chaise. Je la félicite pour son courage :

- Nous avons tous conscience que pour toi, c'était très difficile. Et tu t'en est très bien tirée, bravo !

Aurélie réprime un sourire et baisse les yeux. Nicolas lui donne le jeu de carte afin qu'elle puisse le distribuer. Après les échanges de carte, Charlotte pose sur la table un jeu vierge, nous aussi mais la carte la plus haute est une dame, contre un dix pour le jeu des Joubert, ensuite Laurette pose un carré de six, et Fanny une paire de huit. Les Renoir ont gagné, les Joubert ont perdu.

Valentine et Laurette passent deux minutes à caresser Jérémy. Elles me l'avaient déjà fait et ont pris le pli. Quant à Joachim, après avoir peloté Elodie, il a le droit de peloter Charlotte, le veinard ! La petite brunette (Charlotte a des cheveux noirs bouclés et des yeux noirs, elle a aussi un adorable visage mutin, quant à Elodie je dirais qu'elle a une bonne bouille et des joues rondes qui rougissent vite), toujours désireuse d'être digne de sa grande soeur, subit l'épreuve du déshabillage avec le sourire. Joachim nous la présente en tenant ses petits seins pointus par le dessous, puis la présente de même à la caméra, et ensuite la pelote doucement. La cadette des Joubert finit par l'embrasser sur la bouche.

- Tu me montres comment on fait ? lui chuchote-t-elle.

Joachim et Charlotte forment un bien joli couple (comme avec Elodie). Le jeune garçon finit par poser sa main sur les fesses de la petite adolescente qui l'embrasse. Est-ce bien réglementaire ? Personne ne dit rien, et je regrette de ne pas l'avoir fait avec Valentine.

Charlotte se rassoit, ravie. Seules les deux plus petites, Laurette et Fanny, sont encore habillées. C'est parce qu'elles n'ont pas été choisies. Camille distribue les cartes, à nous de commencer. Hélas, c'est encore un jeu vierge. Joachim pose sur la table un brelan de valets (quelle chance ils ont !), Fanny un brelan d'as, et Jérémy une double paire cinq-dame.

- Ouais ! triomphe Camille, on va voir Gilles tout nu !

Par la métagalaxie, elle a raison !

- Qui choisis-tu de déshabiller complètement, Nicolas, demande Hélène à son fils, Elodie ou moi ?

- Eh bien... déshabiller sa mère, c'est un peu bizarre, comme disait tout à l'heure Joachim. Mais c'est toi que je choisis, parce que je trouve que ça tombe bien que ce soit vous, les deux adultes, qui soyez les premiers entièrement nus. C'est comme si vous nous donniez l'exemple.

Nicolas dégraffe la ceinture de sa mère et sa robe tombe complètement. Madame Renoir n'est plus vêtue que de ses chaussures à talons et se tourne pour nous montrer tous ses charmes. Jérémy ne peut pas s'empêcher de siffler. A mon tour de me lever. Les deux filles du révérend vont devoir me déshabiller complètement, mais je dois leur en donner l'ordre.

- Aurélie, Fanny, je vous donne l'ordre de me déshabiller. Quand vous aurez fini, je vous embrasserai et je vous donne l'ordre de vous laisser faire.

- Bien monsieur Gilles, admet la grande, docile, la tête baissée.

- Bien m'sieur Gilles, répète timidement la petite.

Les deux filles du révérend se lèvent, Aurélie tenant la main de sa petite soeur, comme pour la soutenir dans la terrible épreuve qui les attend. Arrivée devant moi, elle se signe, et Fanny en fait autant. A la vue de la jolie adolescente topless, la bosse de mon pantalon a atteint sa taille maximale, et tout le monde s'en est rendu compte. Mais Aurélie est une fille courageuse : elle pose sa main sur ma ceinture et l'ouvre. Fanny, hésitante, regarde sa grande soeur, puis défait le bouton du pantalon. Aurélie descend la braguette, puis les deux soeurs descendent le pantalon. Je suis en slip, mon érection est évidente.

- Monsieur Gilles, c'est parce que vous voulez nous violer que votre... heu... sexe (elle prononce le mot tout bas, comme si c'était un mot honteux) est tendu ?

- Je n'ai pas envie de vous violer, ni de vous faire le moindre mal.

- Mais... mes parents m'ont dit que si vous me violiez je devrais me laisser faire parce que ça ne servirait à rien de résister. Alors si vous voulez, vous pouvez me le faire... Je ne veux pas, parce que ce serait un péché et j'irais en enfer, mais si vous m'ordonnez de me laisser faire, je veux bien, vu que c'est vous qui me forcez et que c'est donc vous qui irez en enfer.

Ah, elle me fait mal à la tête avec ses raisonnements tordus ! Finalement Aurélie se décide à baisser mon slip, vite aidée par Fanny. Les deux filles du révérend, chacune d'un côté, me déshabillent complètement (je garde mes chaussures et chaussettes, que j'enlèverai ensuite pour être plus à l'aise) puis s'écartent, effrayées sans doute par ma nudité.

- Caressez-moi !

Fanny s'approche et place sa main sur ma cuisse gauche.

- Pas n'importe où : sur mes fesses et mon sexe !

Aurélie est la première à poser sa main sur mon sexe en érection. Toute l'assistance est muette. Hélène filme Aurélie, les jeunes nous regardent en silence, captivés. Sans que je ne lui demande rien, Aurélie finit par empoigner mon sexe. Puis elle le passe à Fanny, qui fait de même, et part derrière moi me caresser les fesses. Mon érection est totale, que ce soit dans les mains de la grande ou de la petite soeur. Fanny me regarde à travers ses lunettes et je lui souris. Derrière, Aurélie a passé sa main entre mes jambes et caresse mes testicules par derrière. Là encore, je ne lui ai donné aucune indication. Hélène, tout en filmant d'une main, se masturbe discrètement de l'autre. A son tour Fanny passe la paume de sa main sous mes testicules, tandis qu'Aurélie se replace à mon côté et caresse une dernière fois mon sexe.

Finalement, les deux soeurs se relèvent. Aurélie vient m'embrasser timidement. J'ai trop peur de l'effaroucher pour oser lui mettre la main aux fesses ou peloter ses jolis seins dénudés, et me contente de l'embrasser doucement. Fanny vient à son tour.

- Bravo Aurélie, bravo Fanny ! crie Nicolas, qui applaudit ses deux équipières.

Nous finissons tous par les applaudir, tandis qu'on me demande de me tourner à nouveau pour montrer à toutes les filles à quoi ressemble un homme tout nu (et en érection). Je croise leurs regards, manifestement intéressés. puis je me rassois et replace Elodie sur mes genoux. La petite adolescente commente tout haut la situation :

- Ca me fait drôle d'être assise sur un homme tout nu !

D'autant qu'elle a probablement senti mon érection. Madame Renoir aussi a repris sa place et distribue les cartes. Cette fois nous avons un bon jeu : deux paires quatre-as. Joachim commence et annonce un brelan de valets (mais c'est pas possible une chance pareille !), Fanny une paire de deux, Charlotte une paire de dix, et nous montrons notre jeu, insuffisant pour emporter ce tour. Les gagnants sont les Renoir, encore, et les perdants sont les gagnants de tout à l'heure, Nicolas et les deux filles du révérend.

Valentine et Laurette, habituées, partent caresser leur grand frère. Elles ne perdent pas de temps, n'étant pas très intéressées, comme l'indique Valentine :

- Encore à nous de caresser des garçons ! Vivement que ça change !

Ensuite Joachim ôte la chemise de Fanny, qui nous révèle de tous petits seins à peine formés. La fillette l'embrasse à ma demande, tandis qu'Hélène est toujours présente avec son camescope. Puis Valentine redistribue les cartes. Après les échanges, au tour de Nicolas de commencer, il annonce deux paires dix-valet. Camille lui montre avec le sourire un jeu sans figure. Elle tremble un peu lorsque nous lui montrons le notre, sans figure également, mais avec une carte haute plus élevée, et Joachim n'a qu'une paire d'as à nous annoncer. C'est donc à nouveau l'équipe de Nicolas qui a gagné, et les perdants sont les Joubert.

Aurélie et Fanny sont convoquées pour déshabiller complètement Jérémy. Encore une fois c'est tombé sur elles ! Les deux filles du révérend procèdent comme avec moi, doucement, timidement, mais allant jusqu'au bout. L'aîné des Joubert peut difficilement réprimer son érection, notamment lorsqu'elles viennent l'embrasser sur la bouche. Puis Nicolas déshabille sa petite amie et nous l'exhibe fièrement.

- Messieurs-dames, voici Camille à poil, pour vous, devant vos yeux émerveillés !

L'adolescente est morte de rire ! Hélène Renoir la filme en gros plan, tandis que Nicolas caresse les fesses puis l'entrejambes de sa petite amie. Camille pousse un petit soupir qui surprend les plus jeunes. Hélène commente :

- Ah, Camille commence à être bien excitée.

C'est au tour d'Aurélie de distribuer le jeu, et les Joubert commencent. Ils posent sur la table une double paire roi-valet. Notre paire de roi est battue mais devrait nous assurer la tranquillité. Suspense : Laurette abat une double paire dame-huit. Et Aurélie une paire d'as. Nous avons encore perdu ! Les gagnants sont les Joubert.

- Han, je vais être toute nue ! s'exclame Elodie.

Mais d'abord, Camille et Charlotte s'avancsent vers moi. Je me lève au centre du carré de fauteuils, toujours en érection. Camille est entièrement nue, Charlotte exhibe ses deux petits seins pointus... impossible de débander. Les deux filles Joubert s'agenouillent par terre, chacun d'un côté. Leur première cible est mon sexe, et Camille laisse sa petite soeur le toucher. Elle lui chuchote deux ou trois choses dans l'oreille, qui la font rire, puis passe derrière moi caresser mes fesses. Je regarde la petite soeur caresser consciencieusement mes testicules puis empoigner mon sexe. Elle le masturbe un petit peu, peut-être sans s'en rendre compte, tandis que sa grande soeur passe sa main dans la raie de mes fesses. Elles échangent ensuite leur position. Mais Charlotte semble ne s'intéresser qu'à mon sexe, qu'elle attrape par derrière, en passant la main entre mes jambes. Durant un moment, les deux soeurs ont leur main posées simultanément sur mon érection. Les meilleures choses ont une fin, et je dois laisser la place à Elodie et Jérémy.

Le jeune homme est entièrement nu (comme moi il s'est déchaussé) et s'approche de la petite adolescente vêtue de sa seule jupe courte - une jupe plissée d'écolière raccourcie pour tomber à mi-cuisses. Il baisse la jupe sans précaution, puis la jette dans un coin. Elodie n'a pas le temps de réagir qu'il est à présent derrière elle et la force à se tourner vers nous, toute nue et très intimidée. Puis il passe la main sur ses fesses, entre ses jambes, entre ses cuisses et à nouveau sur ses fesses. Elodie finit par l'embrasser, et Jérémy en profite pour la peloter puis lui mettre les mains aux fesses à nouveau.

- Wahou ! commente Camille, qui nous surprend tous en se caressant un peu entre les jambes. Charlotte, à côté d'elle, semble étonnée.

- Et toit, tu es excitée ? demande madame Renoir à Elodie.

- Oui, un peu, je crois.

C'est une Elodie entièrement nue (sinon ses chaussures) qui s'assoit sur mes genoux. Comme tout à l'heure, elle place ses jambes à l'extérieur des miennes. Je décide de les écarter un peu, ce qui écarte notablement les siennes.

Jérémy donne les cartes. Nous commençons : paire de deux. Décidemment, on ne gagne jamais. Valentine présente une autre paire de deux, moins forte que la notre si l'on compare les trois autres cartes. Fanny dévoile une paire de rois, et Jérémy une paire de quatre. Les gagnants sont Nicolas et les deux filles du révérend, les perdants sont les Renoir. Aurélie et Fanny n'ont juste qu'à caresser le torse et le dos de Joachim, puis Nicolas ôte la chemise de sa petite soeur et nous exhibe ses deux tout petits seins qui commencent tout juste à pousser. Laurette nous sourit (elle porte un appareil dentaire bien visible). A présent toutes les filles sont au moins topless.

Nous distribuons le jeu suivant, et cette fois la chance nous sourit : paire de dix, puis brelan de dix après échange de deux cartes. Joachim commence en présentant un jeu sans figure, puis Aurélie avec une double paire rois-six, et ensuite Camille avec un jeu sans figure, mais contenant un as tandis que le jeu des Renoir ne contient pas mieux qu'un valet. Notre jeu l'emporte, et les Renoir ont perdu. Madame Renoir demande à Elodie d'aller déshabiller son fils pendant qu'elle filmera. La petite brunette se lève, toute nue et adorable, puis s'approche timidement de Joachim, qui lui sourit amicalement. Elle détache les boutons du pantalon, puis le baisse, délace ses chaussures et les ôte, et enfin descend le slip de l'adolescent. Comme Jérémy et moi, Joachim exhibe une belle érection. Elodie passe sa main autour du sexe de son partenaire, caresse les testicules, re-caresse son sexe. Elle ne s'intéresse pas au reste. Joachim pousse un soupir et lui demande de lâcher prise, mais Elodie n'obtembère pas et se contente de regarder madame Renoir.

- Tu vas décharger ? demande Hélène.

- Nan, ça va mieux, mais j'ai failli !

Elodie s'interrompt, étonnée. Elle finit par embrasser le jeune garçon, qui lui plaque ses mains aux fesses. A moi de jouer à présent ! Je choisis Valentine, et mon choix provoque en elle un sourire complice. Ah, ça lui plaît, apparemment... Valentine se lève, je me place derrière elle, à genoux (pour que tout le monde puisse bien voir) et descend sa jupe le plus lentement possible. Je m'interromps en laissant la jupe tenir juste aux hanches, puis demande à Valentine de finir. La belle adolescente se déshabille devant tout le monde (et devant le camescope de sa mère), puis je lui caresse les fesses. Je passe mes mains entre ses jambes et caresse son sexe, en entrant légèrement à l'intérieur du bout des doigts. Valentine pousse un petit gémissement de plaisir, aussi je m'enhardis et repasse une nouvelle fois le bout des doigts entre les lèvres de son sexe. Nouveaux gémissements de plaisir. Je retourne aux fesses, tandis que sa mère passe un doigt dans le sexe de sa fille, encore plus franchement que moi. Elle en sort un doigt bien mouillé.

- Ca te plaît ? demande madame Renoir à sa fille.

- Oh oui maman !

Alors je repasse le bout des doigts - nouveau gémissement. Puis je me relève.

- Embrasse-moi, Valentine.

L'aînée des Renoir se plaque contre moi, passe ses bras autour de mon cou, et m'embrasse avec ferveur sur la bouche. Je pose mes deux mains sur ses fesses et la maintient longuement dans cette position. Mon érection, au contact de son ventre, est plus forte que jamais. J'ôte ma main droite de ses fesses et la passe entre ses jambes.

- Hhmmmm !

Je continue à la caresser franchement, trouvant son clitoris et jouant un peu avec. Hélène me laisse faire alors que je suis en train de branler ouvertement sa fille aînée devant tout le monde ! Conscient d'être peut-être allé trop loin, je lâche l'adolescente. C'est fini. Tout le monde a remarqué que mon sexe est plus dur que jamais. Elodie s'assoit contre moi, toujours dans la même position que tout à l'heure. Hélène commente :

- Valentine, tu plais beaucoup à Gilles, tu as dû le remarquer !

Sa fille reste silencieuse, mais un léger sourire éclaire son visage. Je me tourne vers les autres filles de l'assistance : Aurélie est bouche bée, Fanny aussi, Camille se masturbe doucement, et Charlotte a décidé d'en faire de même.

- On a le droit de se caresser, demande-t-elle à sa grande soeur ?

- Je sais pas, mais c'est plus fort que moi ! annonce Camille.

Hélène confirme : ce n'est pas prévu dans le réglement, donc ce n'est pas interdit. Je suggère dans l'oreille d'Elodie d'en faire autant, et à ma grande surprise, elle obtembère ! La petite brunette, toute nue sur mes genoux, et dont j'avais écarté les jambes, pose sa main droite devant sa fente et se caresse discrètement.

Laurette distribue le jeu, et l'équipe de Nicolas commence les annonce.

- Paire de huit ! annonce l'aîné des Renoir.

- Full aux valets par les six ! s'exclament triomphalement Camille et Charlotte !

Nous ne présentons qu'une paire de six et sommes les nouveaux perdants, car les Renoir ont mieux : un carré de cinq ! Les Joubert, dépités, laissent une nouvelle fois la victoire aux Renoir, drôlement vernis ce soir. Quant à nous, c'est notre cinquième défaite, nous allons donc subir notre premier gage sexuel.

- Qu'est-ce qu'on doit faire, demande Joachim ?

- Valentine et Laurette vont pouvoir tripoter Gilles à volonté, puis tu choisiras une de nous deux pour la tripoter à volonté, réponds Hélène.

- Han ! s'exclament ensemble les deux filles Renoir, qui viennent de réaliser.

Hélène me demande de m'allonger sur la table (une nappe y est posée) afin que tout le monde puisse voir. Valentine s'agenouille d'un côté, Laurette de l'autre. La belle adolescente est entièrement nue et m'excite au plus haut point, sa petite soeur est charmante elle aussi, et les voilà toutes deux penchées sur mon corps nu. Que vont-elles me faire ?

- Vous pouvez le tripoter partout, même caresser, embrasser, lécher, tout ce que vous voulez, où vous voulez, indique leur mère.

Les deux soeurs entreprennent de me masturber, de m'embrasser sur la poitrine, de passer les mains sous mes testicules. Elles me demandent de me retourner, et je sens mon sexe toujours aussi dur...

- C'est comme un cours d'éducation sexuelle, fait remarquer la petite Charlotte.

- En plus on voit tout et on apprend tout, ajoute Elodie.

Vais-je éjaculer ? Non, le gage est trop court et Hélène annonce que c'est au tour de Joachim.

- Je choisis Elodie ! annonce le jeune garçon.

Je me rassois sur mon fauteuil. Valentine, qui est assise juste à ma gauche, se penche contre moi en me souriant, aussi je passe mon bras gauche autour de sa taille. Pendant ce temps, la fille du docteur Leroy s'allonge à son tour sur la table du salon. Joachim lui écarte aussitôt les jambes et l'embrasse sur le sexe. Mais il ne va pas plus loin, Hélène rappelant à son fils que le cunnilingus est réservé à l'étape suivante. Le cadet des Renoir se contente donc d'embrasser la petite brunette sur tout le corps, tout en la caressant partout. Il entre un doigt entre les lèvres de son sexe et constate tout haut qu'elle n'est plus vierge, ce qui surprend tout le monde. Puis il retourne la petite adolescente, passe un doigt entre ses fesses, qu'il finit par embrasser pour clore le gage. Elodie s'installe à nouveau sur mes genoux, et semble ravie du traitement. Valentine, à ma gauche, se masturbe doucement. Elle n'est pas la seule.

- Gilles, tu peux à présent caresser Elodie, car à partir du moment où une équipe s'est soumise à son premier gage sexuel, c'est autorisé.

- Tu veux bien, Elodie ? lui demandé-je.

La petite brunette était déjà en train de se caresser, elle se content d'ôter sa main droite et de me laisser y placer la mienne.

- Mmhhh !

A notre droite, Camille se branle furieusement, et Charlotte lui suggère de se calmer un peu...

- Comment se fait-il que tu ne sois plus vierge, Elodie, demande Hélène ? C'est au couvent ?

- Oh non alors ! Si j'avais fait ça au couvent, j'aurais été renvoyée ! C'est maman qui me l'a fait avant-hier. Elle m'a dit qu'à mon âge, les Lyriennes sont pas pucelles, et que je devais être dépucelée. Alors elle m'a... masturbée... avec un... comme un outil... et puis elle me l'a enfoncé doucement, et j'ai même pas eu mal.

- En fin de compte, il y a peut-être moins de vierges qu'on pourrait le croire, étant donné que j'ai fait exactement la même chose à Laurette ! nous informe Hélène. Qui est encore pucelle ici ?

Aurélie et Fanny lèvent le doigt. C'est tout.

- Charlotte ?

- Nan m'dame Renoir. Moi aussi, maman m'a dépucelée avant-hier pour que je sois pas pucelle sur Lyra.

- Ah ah ! On a eu toutes la même idée sans se concerter !

Le jeu reprend, avec Nicolas à la distribution. Charlotte présente un jeu sans figure, nous posons sur la table notre paire de six, Valentine (qui s'est dégagée de mon étreinte) une paire d'as, et Fanny un autre jeu vierge. Son équipe est la perdante, car leur carte la plus haute est un dix, contre une dame pour Charlotte. Et c'est encore les Renoir qui ont gagné.

Valentine et Laurette ont donc un troisième garçon à dénuder : leur grand frère Nicolas. Elle procèdent comme précédemment, et finissent par bien lui caresser le sexe, puis se laissent embrasser sur la bouche. Ensuite, Joachim annonce qu'il veut déshabiller Fanny. Tiens donc ! J'ordonne à la fillette de s'avancer et de se laisser faire. Il lui ôte la jupe puis la caresse entre les jambes, et la pelote doucement lors du baiser.

Le tour suivant, avec Camille à la distribution, voit la victoire des précédents perdants : Fanny exhibe une double paire valet-sept, tandis que les Joubert n'ont rien. Aurélie et Fanny doivent donc caresser un Jérémy déjà déshabillé et toujours en érection. Puis Nicolas déshabille Charlotte. La petite soeur de sa petite amie se laisse faire avec le sourire, et semble apprécier les caresses intimes si on en juge par ses gémissements de plaisir.

A présent, seules Laurette et Aurélie portent encore une jupe. Tous les autres sont entièrement nus. Tous les garçons sont en érection. Hélène, Valentine, Camille et Charlotte se masturbent. Je masturbe doucement Elodie. Tandis que je distribue les cartes, j'entends Camille jouir. La jeune fille pousse un long soupir de plaisir, puis un deuxième et se cabre contre son fauteuil. Tout le monde est surpris, même madame Renoir et moi. Quoiqu'en soit, le jeu reprend : paire de dix pour Joachim, paire de trois pour Aurélie, double paire as-dame pour Jérémy et - enfin ! - une couleur (cinq cartes de trèfle) pour notre équipe. Hélène donne les instructions :

- Nicolas, debout ! Elodie et moi on va te caresser. Ensuite Gilles foutra Aurélie à poil.

Cette fois, la femme du capitaine a délaissé le camescope et profite de son fils aîné, qui est drôlement bien bâti il faut dire (grand, musclé, sans un poil de graisse, très beaux abdominaux...) Ensuite c'est à mon tour. Aurélie s'avance sans que je lui en ai donné l'ordre. Mon érection est toujours aussi forte et elle ne quitte pas mon sexe du regard.

- Aurélie, descend ta jupe doucement, puis jette-là à l'autre bout de la pièce.

Je m'écarte pour que chacun puisse regarder le strip-tease. Cette fois Hélène est à nouveau derrière le camescope. La fille aînée du révérend enlève le dernier vêtement qui lui restait (hors ses sandales), le jette vers le buffet, puis tourne sur elle même pour nous laisser l'admirer. Là encore, sans que je lui ai donné le moindre ordre. Je m'approche d'elle et passe mes deux mains sur les flancs de son corps.

- Oh, comme tu es belle Aurélie ! Oh !

Je m'agenouille et caresse ses fesses et son sexe, puis passe le bout de mes doigts dans le fente de son sexe. Je lui caresse le clitoris, mais m'interromps alors qu'elle commençait à soupirer. Elle fait mine de parler puis se tait. Peut-être voulait-elle me demander de continuer mais n'ose pas ? Je passe ma main devant son sexe, cette fois sans y mettre les doigts.

- Mmmhhh !

- Gilles, tu es cruel !

Hélène a compris mon petit jeu...

- Tu vois bien qu'elle en a envie. Masturbe-la !

Ce n'est pas vraiment prévu par les règles, mais après tout, vu que toutes les filles le font (je vérifie... mais oui, Laurette aussi à présent !) Je repasse le bout de mes doigts dans la fente d'Aurélie, je rejoue un peu avec son clitoris. Elle a l'air d'aimer et continue à soupirer légèrement :

- Mmmmhhhh.

- Vas-y Gilles, fais-la jouir, me demande Camille.

Je passe deux doigts dans son sexe et les fais aller et venir, tout en continuant à titiller son clitoris. J'enfonce de plus en plus loin mes doigts et constate avec effarement que la belle sainte-nitouche n'est même plus vierge ! Alors je n'hésite plus : deux doigts en avant, puis en arrière, puis en avant, et ainsi de suite. Aurélie est agrippée à mes cheveux, qu'elle tire un peu, et ne réprime plus ses soupirs de plaisir.

- Mmmhhh ! Aaahhh ! Mmmmhh! Oooohh !

Je lui ordonne de s'allonger sur la table. Un regard vers madame Renoir : elle approuve. Tout le monde semble approuver.

- Ecarte les jambes.

- Tu vas me violer ?

- Non, juste te faire jouir.

Je n'ai pas envie d'abuser à ce point d'elle, aussi je la "termine" avec les doigts, mais je me demande si elle n'aurait pas aimé... Quoiqu'il en soit, la fille aînée du révérend jouit bruyamment sur la table du salon, devant tout le monde, filmée par madame Renoir, et sous les applaudissements de l'assistance. Elle se lève et s'agrippe à mon cou pour m'embrasser sur la bouche, avant de s'affaler sur son siège.

Et le jeu reprend. Je crois qu'Hélène a compris qu'Aurélie n'est pas vierge, mais cette fois elle ne pose pas de question. Par contre, elle annonce :

- Aurélie s'est laissée masturbée et a donc enfreint le règlement, car elle devait juste se faire caresser. Là, elle a agit comme si elle en était déjà au premier gage sexuel. Elle mérite donc une punition.

- Oh la barbe ! s'exclame Camille. Passons le premier gage sexuel et venons-en à la partie intéressante !

- Heu... oui, je crois que tu as raison. Donc, j'annonce une modification des règles : désormais on saute les deux premiers gages sexuels (tripotage) et on passe directement aux cunnilingus et aux fellations.

- Tu peux récapituler où on en est, maman ? demande Joachim.

- Alors... L'équipe de Nicolas et des filles Laflamme a fini les gages sensuels. Si elle perd à nouveau, on passera au premier gage sexuel : cunnilingus et fellation. L'équipe Joubert en est au même point. Et nous aussi puisqu'on a supprimé le gage de tripotage. Par contre, l'équipe Renoir a droit à encore un gage de déshabillage, pour Laurette.

C'est Laurette, la dernière personne encore (partiellement) habillée, qui distribue les cartes. Nicolas commence et annonce une paire de neuf. Charlotte nous montre une paire de six. Nous avons une double paire huit-trois, et les Renoir, toujours veinards, l'emportent avec une double paire rois-trois. Hélène rappelle les gages :

- Jérémy, tu dois lécher le sexe de Valentine ou Laurette, tandis que Camille ou Charlotte ira sucer Joachim. Je rappelle que nous jouerons un tour complet sans vous, puisque vous serez occupés. Valentine, Laurette, laquelle de vous deux veut être léchée par Jérémy ? Camille, Charlotte, laquelle de vous deux va sucer Joachim ? Toi Camille ? Très bien.

Valentine demande à ce que ce soit Laurette. Elle n'a pas voulu être choisie, et je me demande si ce n'est pas dans l'espoir de se réserver pour moi. Je me fais peut-être des idées, mais elle a l'air de bien m'aimer... Laurette a encore sa jupe, mais sa mère lui demande de s'allonger sur la table et la lui retrousse, ce qui nous permet d'admirer son anatomie intime. Jérémy s'agenouille entre ses jambes puis l'excite avec sa langue. Tout en les regardant, je continue à masturber Elodie, qui commence à gémir de plaisir. Pendant ce temps, Camille s'est agenouillée devant Joachim et le suce, filmée par Hélène, qui nous a demandé de jouer sans elle. Charlotte est à côté et regarde - elle ne doit pas le sucer, mais ce sera son tour la prochaine fois. Madame Renoir lui explique :

- Camille essaie de mettre dans sa bouche le plus possible de sexe, et elle peut utiliser sa langue pour lui donner plus de plaisir. Allez Camille, utilise ta langue !

Pendant que Laurette se donne en spectacle sur la table du salon et que Camille offre sa bouche à son petit ami Joachim, Fanny distribue les cartes. Les Joubert ne jouent pas, occupés à leur gage sexuel. Je pose sur la table notre double paire quatre-deux. Valentine annonce une paire de dix. Et Fanny nous montre une double paire huit-cinq. L'équipe de Nicolas a gagné, les Renoir ont perdu.

Nous interrompons Jérémy, qui léchait Fanny, et Camille, qui suçait Joachim, à deux doigts de décharger apparemment ! Aurélie et Fanny, à présent habituées, caressent le sexe du cadet des Renoir. Celui-ci avait failli éjaculer dans la bouche de Camille, aussi ne lui faut-il pas longtemps pour nous prévenir que ça vient...

- Branlez-le ! commande Hélène.

Cette fois, Aurélie et Fanny ne se soucient plus de savoir qui leur donne des ordres. Elles ont vu faire les autres, aussi les filles du révérend empoignent le sexe du garçon, qui assitôt décharge en deux jets dirigés vers le haut, qui tombent plus ou moins sur la petite Fanny (Aurélie n'en reçoit pas trop). Hélène demande à Aurélie d'en goûter. Cette fois, même Camille n'en revient pas. L'aînée des Laflamme passe un doigt dans les cheveux souillés de sa petite soeur, puis le porte à la bouche.

- Alors ? demande la jeune femme.

- Ben... mais c'était quoi ?

- Son sperme. Son foutre si tu préfères. Quand un garçon bande et qu'on le branle, ça finit toujours ainsi. On ira tous au jacuzzi se nettoyer, mais en attendant, gardez le sperme de Joachim sur vous, c'est plus sexy !

Le gage se termine par le déshabillage de la petite Laurette, toujours allongée sur la table du salon avec la jupette relevée. Nicolas s'approche d'elle

- Déchire sa jupe, ordonne sa mère.

Son fils aîné la regarde, réfléchit, puis obtembère. Il déchire la jupe de sa petite soeur, qui se retrouve toute nue. Elle a l'air bien excitée ! A côté de moi, Valentine passe sa main sur mon sexe. Elle me masturbe un peu, puis me sourit. Je lui rend son sourire, et elle continue. Son autre main est toujours entre ses jambes.

Camille distribue le jeu, et c'est à nous de commencer. Cette fois, nous devrions gagner : brelan de rois. Valentine annonce un jeu sans figure, la carte la plus haute étant une dame. Pareil pour Nicolas, avec un as. Et Jérémy nous montre une double paire huit-cinq. Comme d'habitude, Hélène Renoir récapitule :

- Les Renoir ont encore perdu ! Premier gage sexuel ! Joachim, tu dois lécher l'une de nous deux, et c'est à nous de choisir qui. Elodie, tu veux bien qu'il te lèche ?

- Oh oui !

- Alors allonge-toi sur la table et écarte bien tes jambes.

Elodie se dégage de mon étreinte et s'allonge sur le dos, sur la table du salon. Elle écarte bien ses jambes, qu'elle étend en l'air, en V. Joachim vient aussitôt la lécher. Je sais que la petite adolescente est déjà passablement excitée, car je l'ai bien masturbée, aussi m'attends-je à la voir jouir. Pendant ce temps, madame Renoir me demande de choisir ma fellatrice, et je choisis Valentine, qui saute de joie !

- Tu as vu comment on fait ? lui demandé-je.

- Oui Gilles, t'en fais pas, m'annonce-t-elle avec le sourire.

Sa mère la filme en gros plan tandis qu'elle enfourne goulûment mon sexe qui n'en pouvait plus d'être en érection. Elle lui donne quelques conseils :

- Gilles te préviendra quand il va décharger, et tu devras retirer ta bouche, mais arrange-toi pour en recevoir sur ton visage, comme Fanny.

Pendant ce temps, je distribue le jeu pour le tour suivant. Il est maintenant une heure du matin et je sens que la partie touche à sa fin. Les Renoir étant hors-jeu, c'est Aurélie qui commence, en présentant une paire de six. Charlotte abat triomphalement une quinte trois-quatre-cinq-six-sept, et je montre piteusement un jeu vierge de toute figure. Au même moment, je pense in extremis à prévenir Valentine, qui se prend mon sperme juste sur son nez, puis sur le visage. Nous entendons alors Elodie jouir sur la table. Elle se cabre et pousse des cris aigus de plus en plus forts. Hélène nous rappelle à nos obligations :

- Gilles doit lécher Camille ou Charlotte. Les filles, laquelle de vous deux se fera lécher ?

Charlotte demande timidement à être choisie. Sa grande soeur lui cède volontiers sa place.

- Pendant ce temps, Elodie ou moi suceront Jérémy. Tu préfères qui ?

- Vous, madame !

- Et moi, je le ferai quand ? demande Elodie.

- Ton tour viendra la prochaine fois, la rassure madame Renoir.

Je passe donc le tour suivant entre les jambes de l'adorable petite Charlotte, que je léche avec grand plaisir. La petite adolescente était plutôt bien excitée, et je m'efforce de la faire jouir avant la fin du gage. Opération réussie de justesse : la petite brune atteint l'orgasme au dernier moment, mais le savoure longuement, au point qu'Hélène a eu le temps de la filmer alors qu'elle était occupée ailleurs.

En effet, durant ce tour la femme du capitaine a sucé le fils Joubert. Ca a été rapide, et j'ai entendu des exclamations de surprise. Ne voulant pas délaisser ma petite partenaire, je me suis contenté d'écouter les commentaires de Camille, toujours aussi bavarde :

- T'as vu ça, elle a tout avalé !

Les cartes ont été distribuées par Joachim, et c'est l'équipe de Nicolas qui a commencé. Je n'ai pas écouté les annonces, mais j'ai compris que les Renoir avaient encore gagné, contre les Joubert.

Une fois chacun assis à sa place, Hélène récapitule :

- Deuxième gage de cunnilingus et fellation pour les Joubert. Jérémy, tu dois lécher Valentine, puisque Laurette avait déjà été choisie. Charlotte, c'est maintenant à toi de sucer Joachim. Tu as vu comment on fait, n'est-ce pas ?

- Je dois faire comme vous ?

- Avaler ? Oh non, s'il décharge, contente-toi de te retirer juste avant et laisse-le t'arroser le visage.

- Bien madame.

La petite adolescente, que je venais juste de faire jouir, s'agenouille devant Joachim et enfourne aussitôt son sexe. Le cadet des Renoir a déjà déchargé, il n'y a donc pas grand risque qu'il recommence. Valentine s'est allongée d'elle-même sur la table du salon et Jérémy lui lèche le sexe. Je suis un petit peu jaloux, mais c'est le jeu. Aurélie distribue les cartes et nous procédons à un nouveau tour. Comme les Joubert sont hors-jeu, c'est à nous de commencer : deux paires valet et six. Laurette abat une paire d'as, et Aurélie une paire de neuf. Nous avons gagné, Nicolas et les filles du révérend ont perdu. Charlotte retourne à sa place, sans avoir pu faire décharger Joachim, mais c'est normal puisqu'il avait déjà joui. D'ailleurs il bande à nouveau, signe que la petite adolescente a bien réussi son gage ! Valentine semblait tout près de l'orgasme, mais sa mère interompt Jérémy.

- Gage suivant, annonce-t-elle : Nicolas doit me lécher, puisqu'Elodie l'a déjà été, et Gilles va choisir qui d'Aurélie et Fanny le sucera.

- C'est obligé ? demande Aurélie timidement.

- Mais non, Aurélie, la rassuré-je, c'est juste un jeu pour se libérer. Mais si tu ne veux vraiment pas, on ne te forcera pas.

- Mais si vous ne me forcez pas, je ne le ferais pas, parce que je n'ai pas le droit.

- Mais je ne veux pas te forcer pour ne pas abuser de toi !

- Vous ne comprenez pas... Je voudrais essayer, mais je n'ai pas le droit d'y consentir.

Ah, cette Aurélie, avec ses idées tordues... Elle a besoin que je lui donne l'ordre de me pomper pour ne rien avoir à se reprocher.

- Aurélie, je te choisis. Je t'ordonne de t'agenouiller devant moi et de me tailler une pipe !

- Heu...

- De me sucer ! De me pomper !

- Ah d'accord !

Madame Renoir est à son tour allongée sur la table du salon et son fils aîné est affairé contre son sexe. Aurélie, un peu hésitante au début, a mis mon sexe en bouche. Je la laisse faire, et s'il est clair qu'elle ne sait pas trop comment s'y prendre, elle m'exicte terriblement. J'ai moi aussi déjà joui, aussi n'ai-je pas besoin de faire attention à la prévenir au cas où. Charlotte a distribué les cartes, et c'est encore à nous de commencer. Elodie pose sur la table un jeu indigent, suivie par Laurette qui présente une double paire roi-trois, et Jérémy présente une paire d'as. Nous interrompons Nicolas et Aurélie. Madame Renoir annonce les gages :

- Victoire des Renoir, défaite de notre équipe. Gilles, tu dois lécher Valentine ou Laurette. Comme toutes les deux ont déjà été léchées, elles peuvent choisir.

- Moi ! Moi ! supplie Valentine.

- OK Valentine. Elodie, tu vas sucer Joachim.

- Chouette, ça n'arrête pas ! commente en riant le garçon. Effectivement, il a été sucé par Camille et Charlotte, et maintenant Elodie vient lui offrir à son tour sa bouche encore vierge...

Valentine n'a pas attendu pour s'allonger sur la table. Elle est très excitée, et je la fais jouir presque immédiatement, alors que les cartes n'ont pas encore été échangées. J'entends Hélène donner des conseils à Elodie. Pendant ce temps, comme nous sommes hors-jeu c'est Laurette qui distribue les cartes et qui commence (nous aurions dû distribuer). J'entends les annonces : paire de huit pour Laurette, brelan de dames pour Fanny, rien pour Camille. Je prends Valentine par la main et m'assois près d'elle (elle pose aussitôt la tête contre mon épaule), tandis qu'Elodie vient se rassoir sur moi. Joachim n'a toujours pas déchargé, mais il semble que ça ne doive plus tarder. Hélène, au centre du carré de fauteuil, indique les nouveaux gages :

- Victoire de l'équipe de Fanny, défaite des Joubert. Cette fois, on passe au dernier gage sexuel des Joubert. Jérémy, tu dois te donner sans réserve à Aurélie et Fanny, qui peuvent faire ce qu'elles veulent de ton corps. Camille ou Charlotte, l'une d'entre vous se donne à Nicolas, et l'autre doit aider.

- On peux faire l'amour ? demande Camille. Parce que j'ai trop envie...

- Bien sûr, c'est le but du jeu. Jérémy, Charlotte, laissez votre place ! Camille, allonge-toi sur le divan. Nicolas, elle est à toi !

Nous regardons Camille se donner à son petit ami. Elle s'est allongé la tête près de la place d'Hélène, et les pieds vers l'extérieur du divan. Elle écarte ses jambes, Nicolas s'allonge sur elle et la pénètre. Tout simplement. Pendant ce temps, Charlotte regarde, penaude, et demande à Hélène ce qu'elle peut faire pour aider.

- Place-toi derrière lui et caresse-lui un peu les couilles. Ou alors regarde ce qu'il font. Tu veux que je te tripote pendant que tu regardes ?

- Oh oui j'veux bien !

Jérémy discute un peu avec Aurélie et Fanny. L'aînée me regarde. Apparemment elle ne sait pas trop quoi faire et a besoin de mes directives.

- Jérémy, allonge-toi sur la table du salon, sur le dos. C'est fait ? Aurélie, assieds-toi sur son visage, il va te lécher la chatte. Tiens-toi au bord de la table si tu ne veux pas l'écraser. Voilà, c'est bien. Fanny, agenouille-toi sur le côté, et laisse Jérémy te masturber. Tu as compris Jérémy ? Voilà !

- On continue de jouer ? demande Valentine à sa mère.

- Oui, oui, on va reprendre !

Hélène, tout en tripotant un peu Charlotte, filme les ébats de son fils aîné avec Camille. Les deux jeunes amants sont bruyants et semblent faire comme si nous n'étions pas là. Joachim distribue les cartes. Aurélie, assise sur Jérémy qui la lèche, visiblement très excitée, parvient à regarder son jeu. Les Joubert sont maintenant éliminés, et Elodie et moi recevons nos cartes (Elodie est restée sur mes genoux, bien qu'il y ait de la place à ma droite puisqu'Hélène est à genoux près des deux amants). A Aurélie de commencer :

- Oooh ! Aaahhh ! On aaaaa... rien...

Je crois qu'elle n'a pas été assez lucide pour échanger les bonnes cartes ! Elodie exhibe notre carré de dix, et Joachim se contente d'une paire de neuf. A côté de nous, Nicolas et Camille continuent de faire l'amour, et Hélène me demande de diriger le jeu à sa place car elle est occupée.

- Nous avons gagné, Aurélie et Fanny ont perdu (Nicolas aussi, mais il est occupé...) Donc Nicolas doit lécher madame Renoir ou Elodie, qui l'ont déjà été toutes les deux.

- Je laisse ma place à Elodie, annonce la femme du capitaine.

- Et Fanny doit me sucer puisqu'Aurélie l'a déjà fait. Tu lui montreras, Aurélie ?

- Oui monsieur Gilles.

- OOOOHHHHH OOOOUUUIIII !

Ah, c'est Camille qui vient de jouir. Nicolas va pouvoir se libérer et s'occuper d'Elodie, qui s'est déjà mise en position sur la table du salon. La petite Fanny s'agenouille devant moi. Valentine, spontanément, me branle un peu tandis qu'Aurélie explique à sa petite soeur :

- S'il décharge, retire ta bouche mais laisse-le t'arroser.

Puis Aurélie prend mon sexe en bouche et commence à me sucer. Allons, bon, qu'est-ce qu'il lui prend ! Elle me regarde avec des yeux brillants tout en me suçant une bonne minute, puis elle se retire.

- A toi Fanny !

Ah, c'était juste pour lui montrer ! Visiblement elle aime ça... La fillette me suce maladroitement pendant que je distribue les cartes. C'est normalement à l'équipe de Nicolas de distribuer, mais ils sont occupés par leur gage - Nicolas n'a pas un instant de répis - et par ailleurs les Joubert sont éliminés. C'est pourquoi nous distribuons et commençons. Il n'y a donc que deux équipes en piste. Pendant que la petite Fanny me suce consciencieusement, j'annonce une paire de dix. Laurette abat une paire de cinq.

- Nous avons encore gagné, et les Renoir ont perdu. Merci Fanny, c'était super ! Nicolas, tu peux laisser Elodie (Elodie reste assise sur la table du salon). Où en est-on ? Joachim, à toi de lécher Elodie à moins que madame Renoir ne souhaite...

- Non Gilles, je souhaite surtout filmer les enfants, donc je lui cède volontiers ma place !

- Dans ce cas, Elodie, recouche-toi et écarte bien tes jambes, Joachim va te finir !

La petite adolescente, décidément abonnée au cunnilingus, remonte aussitôt ses jambes, formant un grand V, et attend sagement la langue de Joachim. Le garçon semble près d'éjaculer, mais il doit suivre les règles du jeu... Fanny est toujours à genoux devant moi et tient mon sexe.

- Donne-le à Laurette.

La petite soeur de Valentine prend sa place. A présent, les deux équipes en jeu sont celle de Nicolas et des filles du révérend, et la notre. Celle qui perdra sera éliminée. C'est à nous de distribuer. Je m'aperçois que Charlotte est très frustrée : personne ne s'occupe d'elle. Jérémy et Camille sont assis l'un contre l'autre en train de se bécotter...

- Madame Renoir, que deviennent ceux qui ont été éliminés ?

Hélène comprend que je me soucie de Charlotte.

- Ils sortent du jeu, ou alors (s'ils veulent bien), ils sont à la disposition sexuelle des participants.

Je regarde Laurette qui me suce maladroitement. Valentine est assise à ma gauche et me caresse les testicules. Aurélie s'est installée à ma droite en se serrant contre moi. Je passe mes deux bras autour de leur taille et les pelote toutes les deux. Fanny, quant à elle, est restée à genoux devant moi. Nous entendons également les gémissements de plaisir d'Elodie, qui jouit à nouveau grâce à Joachim.

- Tu veux être à notre disposition, Charlotte ?

- Oh oui !

Hélène (qui filme Laurette en gros plan) lui explique :

- Dans ce cas, tu dois faire tout ce qu'on te demandera. Par exemple, je vois que Nicolas est tout seul. Va le sucer !

Charlotte ne se le fait pas dire deux fois, et trois secondes après la voilà à genoux devant la chaise du grand jeune homme, son sexe en bouche. Nicolas avait reçu le jeu (je ne l'ai pas donné à Aurélie car elle est assise contre moi) et abat une paire de neuf. Aussitôt Aurélie pousse un cri d'exclamation. Forcément : elle a vu notre jeu. Je pose un double paire roi-sept. Nous avons encore gagné ! Je n'ai pas besoin de demander à Elodie de rester sur la table, car Joachim continue à la lécher. Je laisse Laurette continuer sa fellation, tout en donnant les instructions :

- Nicolas, Aurélie et Fanny, dernier gage sexuel ! Nicolas, tu es à l'entière disposition de ta mère et d'Elodie...

- D'Elodie, précise Hélène, je me contente de filmer. Par contre, je demande à Charlotte de venir me branler pendant que je filme. Charlotte !

- J'arrive madame, annonce-t-elle d'une voix étouffée.

La petite adolescente se retire du sexe de Nicolas et nous sommes subjugués en découvrant du sperme dégouliner de sa bouche ! Hélène la filme aussitôt.

- J'ai changé d'avis : allonge-toi par terre et lèche-moi entre les jambes, comme on t'a fait tantôt.

Hélène aide Charlotte à bien se positionner puis s'agenouille au-dessus de son visage et fait face aux trois fauteuils où Valentine, Aurélie et moi sommes assis.

- Continue, Gilles.

- Elodie, que veux-tu que Nicolas te fasse ?

La petite brunette est toujours allongée sur la table et demande qu'il la lèche. Et c'est reparti ! Le grand jeune homme y consent avec plaisir.

- Aurélie et Fanny, vous devez m'offrir votre corps. Laurette, tu peux laisser ta place à Aurélie, qui va continuer de me sucer.

La petite soeur de Valentine échange sa place avec la fille aînée du révérend, qui me suce avec plaisir. Mais je l'interromps.

- Je ne veux pas abuser de toi, Aurélie. Qu'aimerais-tu faire ?

- Je n'ai pas le droit de le dire, monsieur Gilles, c'est un péché...

- Si ce n'était pas un péché, qu'aimerais-tu faire ?

- Ben... si ce n'était pas un péché, je voudrais...mais c'est un péché mortel !

- On va faire autrement... Aurélie, si tu étais une pécheresse promise à l'enfer, qu'aimerais-tu faire ?

- Si j'étais une pécheresse débauchée et avide des plaisirs de la chair, je voudrais vous sucer et avaler votre sperme, parce que je crois que j'aime bien le goût que ça a. Et je voudrais aussi faire l'amour, mais après Valentine, parce que... c'est Valentine qui vous aime.

Je me tourne vers Valentine, qui a l'air toute aussi étonnée que moi. Valentine sourit, puis se penche en avant et embrasse Aurélie sur la joue.

- Et toi Fanny, si tu étais une pécheresse débauchée, que voudrais-tu faire ?

- Ben, j'aimerais bien être léchée...

- OK, alors voilà ce que vous allez faire, écoutez bien. Aurélie, je t'ordonne de me sucer, mais je ne te laisserai pas me faire éjaculer, car si je gagne la manche suivante, j'aurais droit de faire l'amour avec Valentine et je veux garder des forces. Si je ne gagne pas la manche suivante et que, du coup, je n'ai pas besoin de gagner des forces, alors je te laisserai terminer ta besogne.

- Je suis obligée ?

- Oui, je te l'oblige, c'est un ordre ! Je t'oblige à pécher par la chair. Fanny, tu vas t'allonger à la place de Laurette et Valentine (laissez-lui un peu de place), et ceux qui veulent peuvent te lécher. Tu veux bien, Joachim ? Valentine et Laurette, vous aussi vous avez le droit.

Joachim prend la main de la petite et l'installe délicatement, puis lui lève les jambes et commence à la lécher. Sa grande soeur me suce lentement, et je lui demande d'y aller doucement. Valentine, pour laisser de la place, s'est assise à ma droite. Laurette reste à genoux par terre et regarde Aurélie.

- Laurette, tu veux bien lécher Fanny ?

- Fais-les faire un soixante-neuf, suggère madame Renoir.

- C'est quoi ? demande Laurette.

- Gilles va te le dire.

- Laurette, interviens-je à nouveau, allonge-toi sur Fanny, mais à l'envers. Voilà, place ta tête au-dessus de sa chatte, et ta chatte au-dessus de sa tête. Joachim, tu veux bien les laisser ?

- Charlotte, va sucer Joachim ! ordonne Hélène (et Charlotte obéit aussitôt !)

J'explique à Laurette et Fanny ce qu'elles ont à faire, et cela semble les amuser ! Voilà à présent les deux petites en train de gouiner, filmées par madame Renoir, pendant qu'Aurélie me suce doucement, que Nicolas lèche Elodie, que Charlotte suce Joachim, et que Camille et Jérémy nous regardent. Ah, ils s'ennuient, c'est normal.

- Et si Jérémy remplaçait Nicolas, proposé-je ? Comme ça Nicolas pourrait rester avec Camille ?

- Bonne idée, commente Hélène ! Je dirais même mieux : Nicolas et Camille, allez dans le grand salon, vous êtes murs pour l'orgie !

- Oh oui ! trépigne l'adolescente, allons voir ce que font nos parents !

- Pas la peine de vous rhabiller, remarque Hélène, c'est sûrement inutile à cette heure !

Au fait, qui doit distribuer les cartes ? Ah oui, à l'équipe Renoir. Et qui reste en course ? Eux et nous, les autres ayant été éliminés. Valentine regarde, et me fais remarquer :

- Si tu perds, je pourrai faire ce que je veux de toi, et je sais ce que je veux.

J'avais dit tout à l'heure que si je gagnais, je demanderai à Valentine que nous fassions l'amour, mais Valentine me fait comprendre que si je perds le résultat sera le même. Je suis sûr de coucher avec la fille du capitaine. C'est irréel !

- A toi de commencer Gilles ! rappelle Joachim qui a distribué.

- Ah oui. J'ai une paire de quatre.

- Et moi une paire de sept ! On a gagné !

Il faut donc conclure et je récapitule :

- J'ai perdu, donc je suis à entière disposition sexuelle de Valentine et Laurette.

Aurélie a interrompu sa fellation et me regarde en souriant. Je lui rend son sourire.

- J'veux qu'on fasse l'amour tous les deux ! s'écrie l'aînée des Renoir avec enthousiasme.

Voyant que sa petite soeur est toujours occupée avec Fanny, je me permets de ne pas lui demander son avis.

- Quant à toi Elodie, ajouté-je, Joachim peut faire ce qu'il veut de toi.

- Elodie, tu veux que je te fasse quoi ? demande le jeune garçon.

Elodie s'est rassise, Jérémy s'étant retiré de son entrejambes. Elle semble hésitante.

- Ben... j'ai pas trop envie...

- De faire l'amour ? demande Hélène.

- Oui, avoue-t-elle piteusement.

- Ah bon ? demande Joachim, visiblement déçu.

- Mais c'est bien normal Elodie, la rassure la femme du capitaine, tu n'as que treize ans, et on ne va pas te demander de baiser si tu ne veux pas baiser. N'oublie pas que ce n'était qu'un jeu, un prétexte pour s'éclater.

C'est Charlotte qui nous surprend. Elle interrompt sa fellation (elle était toujours en train de sucer Joachim) :

- J'peux prendre sa place, si Joachim veut bien.

- Tu veux qu'on fasse l'amour ?

- Oh oui Joachim ! Ton frère l'a fait avec ma soeur, alors j'veux l'faire avec toi !

Laurette et Fanny nous interrompent : les deux petites finissent par jouir en même temps, et pas discrètement, et Hélène vient aussitôt les filmer. Cinq minutes plus tard, elles s'endorment sur le divan.

- J'peux dire quelque chose ? demande soudain Aurélie.

Je me tourne vers elle.

- Si j'ai bien compris, Joachim va faire l'amour avec Charlotte, Gilles avec Valentine, et il ne reste plus que Jérémy et moi. Eh ben... si j'étais une pécheresse dépravée vautrée dans le péché de la fornication et de la luxure... enfin, bref, je voudrais le faire avec Jérémy. Si j'étais une pécheresse, hein.

Madame Renoir nous demande de ne pas tous y aller en même temps, aussi les ébats se font l'un après l'autre. Valentine était très excitée et jouit deux fois dans mes bras. Nous faisons l'amour sans nous presser, malgré l'impatience des deux autres couples. J'entends Hélène demander à Elodie, qui n'avait rien à faire, de sucer Jérémy et Joachim pour les préparer. Un peu plus tard, elle demande aux garçons de lécher Aurélie et Charlotte pour les exicter. Je décharge dans Valentine un peu avant son deuxième orgasme (rappelons que la pilule bloquante est parfaitement au point à notre époque : elle ferme les fonctions reproductives et empêche le passage des maladies sexuellement transmissibles avec 100 % d'efficacité - une antipilule, qui annule l'effet de la pilule bloquante, permet aux femmes de devenir fertiles avant de reprendre une pilule qui referme à nouveau ces fonctions ; bien sûr on fait prendre la pilule bloquante aux petites filles dès qu'elles sont bébés, car comme po ur les vaccins, ça doit se prendre très tôt ; tout ça pour dire qu'il n'y a aucun souci à décharger dans Valentine, on n'est plus à la préhistoire).

Après nous, Joachim et Charlotte font l'amour, puis enfin Jérémy et Aurélie. Madame Renoir a tout filmé ! Il va être cinq heures du matin et Hélène nous emmène au grand jacuzzi pour un bain collectif. Nos ébats avaient réveillé Laurette et Fanny, qui nous accompagnent également. Par contre, Hélène nous quitte, elle a trop hâte de raconter aux autres la soirée.

Dans le bain, nous nous regroupons et nous nous lavons mutuellement. Je suis avec Valentine et sa petite soeur, Joachim est avec Charlotte et Elodie, et Jérémy avec les deux filles du révérend. Valentine et Laurette viennent dormir avec moi. Les chambres du cargo sont spacieuses, mais nous devons quand même nous serrer dans le lit - ce qui est très agréable.

Dans quelques jours, nous atterrirons à Lyra, et si tout va bien, je reverrai bientôt Zoé, qui doit avoir douze ans, les deux jumelles Anne-Marie et Rose-Marie, qui doivent en avoir treize, et peut-être Héloïse si, à quinze ans à présent, elle ne s'est pas casée quelque part...

Fin

The reviewing period for this story has ended.