Entre Biscarosse et Mimizan, sur la côte landaise, s'étendait autrefois une vaste zone militaire, le Centre d'Essais des Landes. Les terrains ont été récemment revendus par l'état à diverses sociétés privées et aménagés pour le tourisme. En particulier, toute la côte, au pied des dunes, est devenue une longue bande de territoire naturiste de vingt kilomètres de long. Chaque été, hôtels, centres de vacances, clubs et terrains de camping accueillent des milliers de vacanciers venus de tous pays oublier leurs soucis et leurs vêtements sur les plages ensoleillées de l'Atlantique.

Le camping Le Paradis des Landes, qui s'étend entre deux hautes dunes, est un petit terrain de camping familial à la clientèle fidèle : chaque été, les mêmes familles s'y retrouvent. L'ambiance est particulière, disons coquine, voire libertine. Pourtant les adultes viennent avec leurs enfants. Mais les deux populations sont séparées. Les parents ont investi la plage nord et, la nuit tombée, ont pris l'habitude de s'ébattre sur le sable. Faire l'amour sur la plage est un des plaisirs de ces lieux. L'échangisme y est pratiqué, et on a fini par organiser une "soirée orgie" dans la nouvelle salle des fêtes. La plage sud, elle, est le terrain de jeu des enfants, surtout des adolescents. Les parents font semblant d'ignorer (car ils ne sont pas complètement dupes) que, comme eux, les plus grands apprécient de faire l'amour sur le sable. En fait, la plage sud est le lieu où leurs enfants ont connu leurs premiers émois amoureux et sexuels. Chacun respecte le territoire de l'autre : les parents savent qu'ils peuvent organiser une partouze sur la plage nord sans être dérangés par leurs enfants, et en échange acceptent de laisser ceux-ci s'amuser à leur guise sur la plage sud.

Comme dans tout terrain de camping, des animations sont organisées certains jours, comme le championnat de pétanque, le tournoi de poker ou la course en sac. Les premières années, on organisait un concours de beauté pour élire la plus belle campeuse. Il s'est transformé en concours de tee-shirts mouillés, mais sa version "junior" existe toujours et est devenue la principale animation pour les adolescents.

Les concours de beauté, traditionnellement, se déroulent en deux parties : d'abord un défilé habillé où toutes les candidates se font admirer en belles toilettes, puis un défilé déshabillé où elles reviennent toutes en maillot de bain - ou en tenue d'Eve si le concours a lieu chez les naturistes. Au Paradis des Landes, on s'est organisé différemment : chaque candidate se présente d'abord habillée, puis ôte sa robe et se présente nue. Après tout, c'est pareil. Certains trouveront curieux qu'on les fasse se déshabiller devant le public, comme pour un strip-tease, mais nous sommes dans une zone naturiste, un endroit où la nudité est une chose normale. Dans ces concours, on pose des questions aux candidates pour évaluer leur répartie ou leur culture. Au Paradis des Landes, l'ambiance est familiale et polissonne, aussi les questions portent plus sur leurs conquêtes amoureuses que sur leur culture générale.

L'an dernier, en particulier, les choses étaient allées assez loin. On avait demandé à certaines candidates de parler de leurs petits copains, et l'animatrice les a faits monter sur l'estrade afin qu'ils s'embrassent. C'est mignon, non ? Pas mignon : sensuel, car les plus grands se sont embrassés en se touchant, en se caressant, en se regardant les yeux plein de désir. Les familles qui ont assisté au concours ont adoré voir leurs enfants agir ainsi, fiers de leur maturité et heureux de les voir s'éclater. Et comme chaque année les choses vont de plus en plus loin, tout le monde se doute que cette fois, c'est tout le concours qui devrait être sensuel.

C'est Marie-Claire Lejeune qui, comme toujours, anime le concours de beauté. Cette jeune femme célibataire de vingt-neuf ans fait partie de l'équipe du camping, où elle anime également les soirées dansantes. Elle est libertine, bisexuelle, et refuse de se mettre en ménage avec qui que ce soit. La rumeur dit qu'elle collectionnerait les amants (et les amantes). Les enfants le savent et certains l'admirent pour cela.

La scène où vont se présenter les candidates a été installée en plein air. C'est une estrade de dix mètres de long et quatre ou cinq mètres de profondeur. A sa gauche, un espace clos a été aménagé pour former les coulisses, d'où l'on voit la scène. Des chaises pliantes sont disposées devant la scène pour un public de presque cent personnes - tous les clients du camping. Au fond, on a installé des enceintes pour le fond musical. Un micro est disposé devant la scène. Enfin, une table est prévue à droite de la scène pour les cinq membres du jury : monsieur Guérin, le directeur du camping, ainsi que trois clients fidèles (les époux Dupuis et monsieur Koeman, un touriste néerlandais), et Sonia Pichon, dix-sept ans, lauréate il y a deux ans. Elle ne peut plus participer puisque le concours junior est réservé aux moins de seize ans (mais elle est inscrite pour le concours de tee-shirts mouillés du lendemain).

Tandis que les premiers spectateurs s'installent sur les chaises pliantes, dix jeunes candidates déballent leurs affaires - vêtements, bijoux et maquillage. Elles ne peuvent pas se faire aider par leurs parents (c'est le règlement) mais les plus grandes aident les plus petites. Les deux meneuses, si l'on peut dire, sont Chloé et Pauline. Leurs familles viennent chaque été au camping depuis qu'il existe, et elles ont participé à tous les concours. Chloé a terminé première dauphine l'an passé, et espère l'emporter cette année. Il faut dire que c'est toujours pareil : seules les plus grandes ont leur chance, le jury étant visiblement plus sensible aux corps de femmes en devenir qu'aux corps d'enfants. Chloé a quinze ans. C'est une grande et belle adolescente aux longs cheveux noirs et au physique de top model - et elle le sait. Comme ses parents, elle profite des vacances pour multiplier les expériences sexuelles. Pauline est l'une des trois filles de Franck et Carine Rousseau, le couple le plus libertin du camping. Leur aînée voudrait être digne d'eux et son but est d'être la plus sensuelle des candidates, celle qui fera ce que les autres n'oseront pas.

- Regarde ce que j'ai apporté, annonce Pauline à Chloé en lui montrant une sorte de pulvérisateur.

- Hé, mais t'es folle ! réagit aussitôt Chloé.

- C'est quoi ? demande sa petite soeur Zoé.

- C'est un concentré de corne de rhinocéros et d'autres produits très spéciaux, précise Pauline en ricanant.

- Et ça sert à quoi ? demande la cadette avec candeur.

- On s'en pulvérise là pour se sentir bien, précise-t-elle en désignant son entrejambe.

Les plus grandes ont compris l'intention de Pauline.

- Tu veux qu'on soit excitées pour le défilé ? demande Coraline, la plus grande des deux petites soeurs de Pauline.

- Oui, ce sera plus amusant.

Chloé n'est pas très enthousiaste. Elle sait que Pauline est réputée pour ses multiples bêtises, et l'idée de faire appel à cet accessoire que les mamans utilisent lors de leurs soirées libertines lui en semble une belle. Mais la grande adolescente ne veut pas perdre le leadership sur ses copines et se laisse entraîner.

Marie-Claire vient alors informer les candidates que le concours va commencer.

- Rappelez-vous : vous passerez par ordre d'âge. Vous avancerez sur la scène en prenant une ou deux poses à l'intention du public, puis même chose à l'intention du jury. Ensuite, Gilbert mettra la musique. Vous vous déshabillerez alors en essayant de faire une petite chorégraphie improvisée.

- Comme une danse ? demande Camille, quatorze ans, une des nouvelles. Mais on n'a rien répété !

- Justement, vous serez aussi jugées sur votre capacité à improviser cette chorégraphie.

- Combien de temps il faudra danser ?, demande Chloé.

- Comme vous voulez, mais moins d'une minute puisque vous n'aurez pas grand chose à retirer. D'ailleurs ne perdez pas de temps à ôter vos chaussures ou vos chapeaux.

- En fait, ça fera comme un strip-tease, note Coraline, qui aimerait être aussi dévergondée que sa grande soeur.

Marie-Claire poursuit :

- Puis vous vous placerez devant le micro et vous vous présenterez.

- Qu'est-ce qu'il faudra dire ?, demande Camille.

- Eh bien : bonjour à tous, je m'appelle Germaine, j'ai huit ans, je viens de la Patagonie, par exemple. Vous dites votre nom, votre âge, et d'où vous venez. Ensuite il y aura les questions. Pour les habituées, ce sera comme l'an passé, en particulier pour celles qui ont un petit copain : je lui demanderai de monter sur scène et vous l'embrasserez. Ce qui conclura votre passage.

Marie-Claire retourne sur scène, essaie le micro, puis annonce au public que le concours commence.

- Candidate numéro un !

La petite Marjolaine, dix ans, la benjamine des filles Rousseau, ajuste sa petite robe et s'apprête à sortir des coulisses.

- Attends, intervient Pauline, tu devrais déboutonner ta robe, ce serait plus sensuel.

- Ah bon ?

Marjolaine porte une toute petite robe légère aux motifs de fleurs, sans manches, qui ne tombe pas plus bas que le haut de ses cuisses. Elle est fermée devant par une rangée de huit boutons. Comme toutes les autres filles, elle n'a pas de sous-vêtements dessous puisque c'est un concours naturiste. Pauline lui défait les quatre boutons du bas. Les autres filles sont étonnées.

- Mais t'es folle, proteste Chloé, on va voir sa chatte

- Ah bon ? fait à nouveau Marjolaine, pas très rassurée.

- On est des naturistes, on est toutes nues du matin au soir et du soir au matin, rappelle Pauline, donc peu importe qu'on voie sa chatte, de toute façon tout le monde l'a vue sur la plage. Mais là, on la voit avec sa robe, du coup elle sera plus sexy, ça va lui donner une chance de gagner !

Chloé admet la logique du raisonnement et Marjolaine, inocemment, s'avance sur scène avec sa robe complètement ouverte sous le nombril, ouverture qui attire le regard des spectateurs vers son entrejambe. La petite blondinette sourit comme on lui a dit de faire et, concentrée sur ses poses, ne remarque pas les grands yeux du public. Mais les spectateurs ne sont pas choqués, ils sont plutôt amusés : oh la petite polissonne, elle a ouvert le bas de sa robe ! C'est bien la fille des Rousseau ! Ceux-ci, un peu gênés, se doutent que c'est encore une idée de Pauline. Néanmoins la première candidate recueille de chaleureux applaudissements qui l'enhardissent. Fière de sa beauté, Marjolaine pose devant le jury avec le même sourire innocent. Gilbert met alors en route la musique. Il s'agit de la fameuse musique du film "Neuf semaines et demi". Marie-Claire, qui s'était contentée de lui demander de choisir un morceau et de se débrouiller, ne peut s'empêcher de penser : ah, sacré Gilbert !

Pendant ce temps, la petite candidate déboutonne le haut de sa robe, puis l'écarte en se trémoussant, faisant admirer son corps d'enfant à tout le public. Elle tourne sur elle même, robe ouverte, puis écarte les bretelles et fait glisser la robe le long de ses épaules. Sa chorégraphie est très maladroite, mais elle s'amuse bien et le jury est sensible à son sourire communicatif. Une fois la robe tombée par terre, Marie-Claire la récupère et la range dans un coin tandis que Marjolaine refait un tour de scène en reprenant les mêmes poses. Enfin, elle s'avance vers le micro. L'animatrice revient et le règle à sa hauteur.

- Bonjour ! Heu... Je m'appelle Marjolaine, j'ai dix ans, et... c'était quoi qu'il faut dire à la fin ?

- Tu viens de quelle région.

- Ah oui. Je viens de la région d'Amboise.

- OK, donc de la Touraine. C'est la première fois que tu viens ici ? (Marie-Claire connaît bien les filles Rousseau, mais c'est le jeu...)

- Nan, ça fait depuis toute petite qu'on vient tous les ans.

- Est-ce que tu aimes passer les vacances ici ?

- Oh oui alors !

- Pourquoi ?

- Parce que... il fait chaud, on peut se baigner, on est toutes nues, j'ai plein de copains et de copines, et tout le monde est gentil.

Voyant que sa réponse a plu à Marie-Claire, la fillette sourit.

- Eh bien on peut applaudir la candidate numéro un pour ses réponses !

Cent spectateurs applaudissent Marjolaine, toute heureuse d'être ainsi mise en vedette.

- Mais dis-moi Marjolaine, est-ce que tu as un amoureux ?

- Ben... Oui, mais ça fait pas longtemps.

- C'est vrai ? Mais c'est formidable ! C'est ton premier amoureux ?

- Oui.

- Est-ce que tu peux nous dire qui c'est, ou bien est ce que c'est secret ?

- C'est secret.

- Oh ! se lamente le public.

- Et si tu l'annonçais officiellement à cette occasion ? propose Marie-Claire.

- J'veux bien, mais lui, il voudra pas. Ou alors je lui demande, mais il faudrait que vous me regardez pas, sinon vous saurez qui c'est.

- Et si on lui demandait ?

Marie-Claire se tourne alors vers le public.

- L'amoureux de Marjolaine, est-ce que tu veux bien t'identifier ?

- Heu, ça veut dire quoi "identifier" ? demande un jeune garçon assis devant, à droite.

- Que tu veux bien dire que c'est toi.

- Bon, d'accord, c'est moi.

- Comment s'appelle-t-il, demande Marie-Claire à Marjolaine.

- Il s'appelle Dylan !

- OK, eh bien Dylan, viens rejoindre ta chérie sur scène !

Encouragé par le public, il se décide après un temps d'hésitation. Tout le monde l'applaudit chaleureusement.

- Présente-toi.

- Je m'appelle Dylan, j'ai treize ans, je viens de la région de Paimpol.

- C'est la première fois que tu viens ici ?

- La deuxième fois, mais la première fois c'était il y a deux ans.

- Et que penses-tu de Marjolaine ? Pourquoi est-ce qu'elle te plaît ?

- Ben, elle est sympa.

- C'est tout ? Est-ce que tu la trouves belle ?

- Ouais, aussi.

- En fait, intervient la fillette, Dylan voulait draguer ma soeur, Coraline, mais elle est déjà prise, alors on a décidé de se mettre ensemble. Mais c'est juste pour les vacances, on va pas se marier !

Marjolaine et Dylan éclatent de rire et Dylan ajoute :

- Si on est ensemble, c'est pas pour les sentiments, c'est pour le sexe.

Les deux jeunes, fiers de la réponse, font un grand sourire au public, lequel réagit en riant et en les applaudissant à nouveau. On a apprécié le sens de la répartie du petit Dylan. Deux enfants qui prétendent être ensemble pour le sexe, c'est trop drôle !

- Et maintenant, annonce Marie-Claire, le baiser !

Marjolaine y était préparée, et elle a déjà embrassé Dylan. L'animatrice les fait s'aligner de trois quarts afin qu'à la fois le public et le jury puissent apprécier au mieux le baiser. La petite candidate se colle à son chéri et passe les bras autour de son cou. Celui-ci la prend par la taille et colle sa bouche contre la sienne. Les deux petits amoureux font durer le plaisir, sachant que le public appréciera. Dylan se souvient des conseils de son grand frère et descend ses mains qu'il plaque sur les fesses de sa petite partenaire. Le public apprécie le geste par quelques rires et exclamations. Une bonne minute plus tard, le couple se sépare sous de nouveaux applaudissements. Marjolaine est trop heureuse. L'an passé, déjà, elle avait participé au concours, mais n'avait pas osé jouer les séductrices. La robe ouverte sur les conseils de Pauline, puis le déshabillage en musique, et enfin le baiser, tout cela - et Marjolaine en est consciente - lui a permis de jouer la star.

Tandis que Marjolaine retourne en coulisse, Louise se tourne vers Pauline pour lui demander conseil. La jeune métisse de onze ans (son père est originaire des Antilles), est la prochaine candidate. Elle porte une jupe courte et un corsage léger.

- Ouvre ton corsage et remonte ta jupe ! propose Coraline.

- Ce n'est pas suffisant pour être sexy, explique Pauline, on verra ses seins mais c'est pas son point fort, ils sont encore petits. Ce qu'il faudrait, c'est raccourcir la jupe pour qu'on voie le reste. J'ai une idée !

Pauline fait plier le haut de la jupe en le coinçant dans l'élastique. Elle ne lésine pas : la moitié de la hauteur de la jupe disparaît ainsi. Louise est hésitante.

- C'est pas un peu trop ?

En effet, la jupe est devenu si courte qu'on peut même apercevoir le bas de sa fente... Derrière, la moitié des fesses sont dénudées.

- Avec ça, tu vas être super sexy ! la rassure Pauline.

- Ah ouais alors ! ajoute Coraline.

Alors Louise s'avance sur scène. Le public réagit aussitôt par des exclamations. Là encore, personne n'est choqué, personne ne trouve sa tenue indécente, les réactions expriment plutôt la surprise et l'amusement. Oh, elle est encore plus audacieuse que la petite Marjolaine ! Regardez-moi comme elle a raccourci sa jupe ! Elle est drôlement sexy cette gamine ! Ses parents, un peu gênés quand même, sont rassurés par les commentaires de leurs voisins. Mais Louise est moins innocente que Marjolaine est sait que sa tenue est osée et attire les regards sur son sexe et ses fesses. Cela l'empêche de se libérer complètement. Sa première pose, debout face au public et mains derrière la nuque, ne pose pas de problème, mais elle avait ensuite prévu de se présenter de dos, mais sur les hanches, en se retournant avec le sourire, et elle prend conscience que ce serait comme exhiber ses fesses. Cependant, les encouragements de la foule dissipent ses craintes et, maîtrisant son trac, elle parvient à réaliser la deuxième pose avec un vrai sourire. Après deux poses identiques pour le jury, la petite métisse atteint le centre de la scène et la musique commence. Une musique de strip-tease, elle le sait, et comprend que c'est ce qu'on attend d'elle. Et puisqu'elle a montré ses fesses et que tout le monde a applaudi, Louise est maintenant rassurée, et désinhibée. Aussi, après avoir retiré son corsage, elle fait comme elle a vu dans les strip-teases à la télé : elle se caresse les seins (deux petites pointes qui commencent tout juste à émerger) puis se déhanche en laissant sa jupe retomber à ses pieds. Elle ramasse la jupe, la fait tournoyer autour de sa tête, puis la lance en direction d'une Marie-Claire estomaquée. (Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Mais qu'est-ce qu'elle fait ?)

Le public aussi est estomaqué : la petite Louise, qui aime danser et le fait très bien, réalise un véritable numéro de strip-tease, à présent nue (sinon ses sandales et la jolie chaîne dorée qu'elle porte à la taille), se caressant les flancs, les fesses et encore les seins. Elle termine son numéro par un baiser en direction de la foule, qu'elle salue enfin. Tonnerre d'applaudissements de la part de la moitié du public, tandis que l'autre moitié, très gênée, applaudit timidement. Ses parents ne savent pas quoi penser, Marie-Claire non plus. La jeune femme se considère comme libérée, mais là il s'agit d'enfants. Elle s'avance vers Louise, qui attend au micro, toute souriante, fière de sa prestation, et se demande si quelque chose n'est pas en train de lui échapper. Le but était de faire semblant, comme Marjolaine, pas de réaliser un strip-tease "pour de vrai". Ce devait être seulement un jeu d'enfant. Les huit autres candidates, celles qui ne sont pas encore passées, ont tout vu depuis les coulisses, et ont entendu le tonnerre d'applaudissements qui a suivi. Ne risquent-elles pas de faire pareil ?

- Bonjour, je m'appelle Louise et j'ai onze ans. Je viens de la région parisienne.

- Est-ce que c'est la première fois que tu passes tes vacances au Paradis des Landes ?

Les questions anodines révèlent que, comme les autres filles, Louise s'amuse beaucoup ici et s'est faite un tas de copines et de copains. Elle répond avec fraîcheur, mais aussi avec un certain sens de la provocation.

- Alors, est-ce que tu as un petit copain ?

- Oui, et comme Marjolaine, c'est seulement pour le sexe !

On se souvient que Dylan et Marjolaine avaient dit cela pour rire. Louise le dit pour provoquer et certains se demandent même s'il ne s'agit pas de franchise. Marie-Claire, notamment, n'ose pas demander plus de détails. On fait monter le jeune Julien, quatorze ans, pas le moins du monde intimidé. Louise vient aussitôt l'embrasser sur la bouche et il n'hésite pas à lui mettre la main aux fesses.

- Alors Julien, comment la trouves-tu ? demande Marie-Claire après avoir écarté la petite candidate.

- Ben, elle est vachement sexy.

- Crois-tu qu'elle puisse gagner le concours ?

- Ben nan, c'est toujours les grandes qui gagnent. Pourtant Louise est aussi mûre qu'une fille de quatorze ou quinze ans, si vous voyez ce que j'veux dire.

Marie-Claire n'ose pas lui demander à quoi il fait allusion.

- Moi, j'la trouve canon. Elle a peut-être pas de seins, mais ses fesses sont du tonnerre !

C'est à ce moment que Marie-Claire comprend qu'elle a perdu définitivement le contrôle, que plus rien n'est rattrapable. En effet, l'adolescent ne se contente pas de parler franchement des fesses de sa petite copine, il en profite pour les caresser, ce qui provoque l'incident qui change tout. Mais il faut comprendre Julien : il a quatorze ans, un âge où on ne pense qu'au sexe et, surtout, où n'importe quelle image plus ou moins érotique devient hautement excitante. On sait que les garçons de cet âge sont capables de se masturber devant la photo floue d'une star du cinéma ou de la chanson en tenue légèrement sexy, et que le moindre téléfilm de charme passant à minuit sur la TNT devient pour eux un événement à ne pas manquer. Et puis c'est la première année qu'il fait du naturisme, il n'est pas habitué. Aussi, tout en caressant les fesses de la petite Louise, il ne peut empêcher un début d'érection. Quelques spectateurs ont remarqué, puis d'autres, puis la petite candidate qui en rigole. Son amoureux est très gêné et, par réflexe, cache son début érection avec ses deux mains, mais le contact l'amplifie. Marie-Claire, complètement dépassée, regarde les deux jeunes amoureux sans savoir quoi faire. Ah oui : ils doivent s'embrasser. Au moins ça permettra de passer à autre chose.

- Vous pouvez maintenant vous embrasser ! réussit-elle à annoncer.

Aussitôt, Louise se jette dans les bras de Julien. Les deux amoureux s'embrassent avec ferveur mais sans que cela ne règle le problème... En effet, la fillette ne reste pas immobile, elle bouge un peu, puis se frotte contre lui. Et puis le baiser contribue à exciter le jeune garçon. Finalement, chacun retourne de son côté : Louise en coulisse, toute fière de s'être montrée tellement sexy qu'elle a fait bander son petit ami, et Julien parmi le public, incapable de calmer son érection et ne sachant plus où se mettre, lui qui pourtant est tout sauf un garçon timide.

Marie-Claire reprend finalement ses esprits. La prestation de la petite Louise semble avoir été acceptée et même appréciée. En tout cas, personne n'est venu interrompre le concours en la traitant de folle pour oser laisser passer de tels débordements. Maintenant que Louise est passée, peut-être que les choses vont revenir dans l'ordre ? La prochaine candidate est Zoé. Zut, ce n'est pas gagné...

Zoé, en coulisse, vient de s'habiller. C'est une jolie petite brunette qui porte une minijupe en jean, un tee-shirt très court, couvrant juste sa poitrine, des chaussures à talons et des bas blancs en laine qui montent un peu au-dessus des genoux.

- Tu me mets de ton produit ? demande Zoé à sa grande soeur.

- Non, c'est que pour les adolescentes, t'es trop petite ! rétorque Chloé.

- Oh !

- Mais si tu veux être sexy, déboutonne ta jupe.

La jupe est en effet fermée devant par quatre boutons. Si elle n'était pas tenue par une ceinture, on pourrait la défaire entièrement en les ouvrant tous. Chloé les ouvre tous. La jupe ne tient donc plus que par sa ceinture. Mais cela déncouvre un espace d'environ dix centimètres de large qui attire le regard vers son sexe.

Zoé se sent bizarre, elle est en fait excitée. Marie-Claire ayant appelée la candidate numéro trois, la voici qui s'avance sur la scène. Le public pousse quelques exclamations de surprise en aperçevant la petite fente dénudée, même s'il commence à être habitué. Zoé se place devant, de face, en mettant ses mains derrière la nuque, puis pose le dos tourné. Elle se rappelle d'ajouter un sourire charmeur. Mêmes poses devant la table du jury. Puis elle atteint le centre de la scène et, en musique, ôte son tee-shirt puis descend sa jupe. Encore vêtue de ses chaussures à talons et de ses bas blancs en laine, la fillette ressemble plus à une strip-teaseuse qu'à une naturiste. Ses petits seins commencent à se former et elle n'a pas hésité à les caresser durant l'effeuillage. A présent elle regarde le public avec son sourire charmeur et apprécie les premiers applaudissements. Beaucoup d'adultes reconnaissent que cette petite est ma foi déjà fort sexy pour son âge.

- Bonjour, je m'appelle Zoé, j'ai onze et demi et je viens de Paris.

- Est-ce que tu es déjà venue ici ? Est-ce que tu as déjà participé au concours ? Et montre-nous ta famille.

Marie-Claire connaît bien sûr les réponses.

- Je fais du naturisme depuis toute petite et je viens au camping depuis... quatre ans je crois. Et c'est la troisième année que je participe au concours de Miss Naturiste. Mon père et ma mère sont assis là, et juste à côté il y a mon cousin Geoffrey et mon grand frère Anthony. Et puis ma grande soeur Chloé est en coulisse, c'est la candidate numéro dix.

Après quelques questions anodines, Marie-Claire évoque sa vie sentimentale.

- Oui, j'ai un petit copain, c'est mon cousin Geoffrey.

- Ah, ton cousin ! Viens, Geoffrey !

Il semble plus jeune que le précédent, peut-être qu'il ne bandera pas, se dit Marie-Claire... Mais si, il bande ! Enfin, à moitié. Geoffrey se présente :

- J'ai treize ans, et je suis le petit copain de Zoé depuis plusieurs années.

- Ah, et tu comptes l'épouser plus tard ?

- Oh oui ! s'exclame le jeune garçon.

- Oh oui ! ajoute Zoé, enthousiaste.

- Mais ça veut pas dire qu'on n'a pas d'autres amoureux, précise Geoffrey.

- Comment ça ? demande Marie-Claire.

- On forme un couple libre. Hein Zoé ?

- Ouais ! Si Geoffrey veut aller avec une autre fille, il a le droit, du moment qu'il me le dise. Et moi aussi, de mon côté, je peux aller avec un autre garçon si je le tiens au courant. Ou même un autre fille, ajoute-t-elle en gloussant.

- Il n'y a pas de mal ! précise aussitôt Geoffrey, qui n'aime pas qu'on traite sa petite copine de gouine. C'est juste qu'elle est bi. Elle est pas la seule au camp, si vous voyez ce que je veux dire.

Bisexuelle ? Marie-Claire s'étonne de la maturité de ces enfants. Mais elle se rend compte que la discussion a glissé vers le sexe et risque encore de lui échapper. Hélas c'est trop tard : parler de sexualité a échauffé le jeune garçon et Zoé vient de s'en apercevoir. Pour le taquiner, la voilà qui le regarde avec sensualité tout en mimant la fellation avec un doigt. Geoffrey ne peut plus contrôler son érection et en est tout gêné, ce qui fait rire la fillette, mais aussi applaudir plusieurs personnes dans l'assistance.

- Eh bien il est temps... de vous embrasser, annonce Marie-Claire, espérant que le jeune garçon saura mieux se contrôler que le petit Julien.

Geoffrey, avec son érection complète, prend dans ses bras Zoé, et les deux jeunes amoureux s'embrassent avec fougue durant une bonne minute. Le garçon pose ses mains sur les fesses de la fillette, tandis que celle-ci l'enlace d'un bras et lui caresse la poitrine de l'autre. Ces caresses ainsi que le contact de leurs corps maintiennent l'érection, et lorsque le couple se dégage, l'ensemble du public et du jury a pu le constater. Tout cela amuse une partie de l'assistance, même si certains se sentent un peu gênés. Bah, ce ne sont que des enfants, ils font ça en toute innocence...

- Candidate numéro quatre ! annonce Marie-Claire une fois la numéro trois revenue en coulisse.

Fanny, douze ans, cheveux châtains tenus par une barrette, yeux verts et sourire timide, s'avance avec hésitation. Elle portait normalement un chapeau de paille, des sandales à hauts talons, un foulard noué à la taille sur le côté, et un autre foulard, plus petit, autour de la poitrine. Pauline et Chloé l'ont convaincue de tourner le foulard du bas de façon que le noeud soit placé devant. En soulevant l'ensemble, elles ont dévoilé son sexe. Quand au foulard serré autour de la poitrine, elles l'ont descendu juste sous les seins, ainsi dénudés et soutenus par celui-ci. Fanny s'avance face au public, portant la pancarte de son numéro, consciente de sa nudité et plutôt intimidée. Je suis nudiste, se dit-elle, peu importe qu'ils voient tout. Mais elle sait que sa tenue est sexy. Après avoir posé pour le public et le jury, elle se déshabille en musique. Elle reconnaît l'air : c'est celui qu'on entend dans les strip-teases, aussi n'hésite-t-elle pas à agrémenter sa chorégraphie de gestes sensuels et explicites (caresses sur les seins, les fesses et même le sexe, oeillades vers le public...) comme elle a vu faire les candidates précédentes. Elle s'étonne d'être capable d'une telle audace, mais se rend compte que c'est excitant. Et puis tout le public l'applaudit chaleureusement ! Ses parents, eux, sont stupéfaits : ils savent que leur fille est très timide et n'auraient jamais cru qu'elle osât se donner ainsi en spectacle. Ils ont sous-estimé l'émulation (Fanny se sent obligée de faire comme ses copines) et surtout son potentiel : la fillette est en train de se découvrir, de se révéler.

- Bonjour à tous ! Je m'appelle Fanny, heu... j'ai douze ans, et je viens de la région parisienne, en Essonne.

- Est-ce que c'est la première fois que tu viens au Paradis des Landes ? demande Marie-Claire.

- Oui ! En fait, je fais du naturisme avec toute ma famille depuis des années, mais c'est la première fois qu'on vient ici. Avant on allait sur la côte d'Azur, mais il y a trop de monde, et puis c'est souvent mélangé textiles et naturistes alors c'est pas cool.

- Donc c'est aussi ton premier concours de Miss Naturiste...

- Ben oui, forcément !

- Crois-tu pouvoir gagner ?

- Nan, je fais ça pour m'amuser.

- Et justement, est-ce que tu t'amuses ?

- Oh oui, l'ambiance est bonne et les plus grandes nous aident à nous habiller sexy pour augmenter nos chances. Oui, j'ai dit que je fais pas ça pour gagner, mais tant qu'à faire...

- Donc tu te sens sexy ?

- Heu... je sais pas trop...

- Par exemple, est-ce que tu attires le regard des garçons ?

- Heu... peut-être... peut-être un petit peu.

- Bien. Et sinon, est-ce que tu as un petit copain ?

Aïe. La question que Fanny redoutait. Eh oui : elle n'a pas de petit copain. Sa famille est arrivée dimanche dernier au soir, il y a donc seulement cinq jours. Compte tenu de sa timidité naturelle, la fillette commence tout juste à se faire des copines. Pourtant, elle a remarqué certains garçons, notamment le frère de Zoé qui semble libre, mais il a dix-sept ans et elle se sentirait ridicule à l'aborder...

- Tu as un petit copain, Fanny ?

- Heu... nan. Pas pour l'instant.

- Une petite copine alors ?

Hé, elle me prend pour une lesbienne ! s'étonne Fanny, qui ajoute aussitôt :

- Ah mais c'est les garçons qui m'intéressent, pas les filles.

- Ah, donc ça veut dire qu'il y a des garçons qui te plaisent, mais tu ne les as pas encore séduits ?

- Voilà.

Ouf, se dit la fillette, je ne m'en suis pas trop mal sortie...

- Et quel garçon te plaît ? Tu peux le dire, et il sera obligé de venir te rejoindre sur la scène. C'est donc le bon moment pour le séduire ! Profites-en !

Aïe, ça se corse. Fanny n'ose pas répondre, mais en même temps elle prend conscience que c'est en effet l'occasion ou jamais. Et puis tout le monde est souriant, l'ambiance est bonne, peut-être qu'on ne va pas se moquer d'elle...

- Heu... Celui qui me plaît, c'est Anthony, le grand frère de Chloé et Zoé.

- Ah ! s'exclame Marie-Claire en souriant. Anthony, peux-tu venir nous rejoindre ?

- Vas-y Anthony ! s'exclament plusieurs de ses copains, rigolards. Vas-y, t'as tiré le gros lot !

Le jeune homme est effectivement libre, comme le supposait Fanny, mais c'est parce qu'il fait partie d'une bande de jeunes qui expérimentent l'échangisme et ont juré de ne pas tomber amoureux pendant les vacances (soi disant que ça apporte trop d'ennuis). Ses amis trouvent amusant qu'une petite de douze ans se soit amourachée de lui, mais Anthony n'apprécie pas trop qu'ils se moquent de la fillette.

- Présente-toi, lui demande Marie-Claire.

- Je m'appelle Anthony, j'ai dix-sept ans, et je suis effectivement le grand frère de Chloé et Zoé.

- Fanny te plaît ?

- Ah oui, elle est mignonne. Et puis elle était drôlement sexy tout à l'heure.

Anthony n'est évidemment pas amoureux d'elle, c'est encore une enfant. Oui, sa poitrine commence à pousser et ses hanches à s'arrondir, mais sa petite fente, nue et sans poils, ne l'excite aucunement. Il préfère les filles de sa bande, dont il est l'un des plus jeunes. Mais elle a l'air si mignonne, et puis elle a besoin de lui et le jeune homme a toujours été galant. Aussi décide-t-il de jouer le jeu.

- C'est vrai que j'te plaît ? demande Fanny, un peu anxieuse et excitée.

- Je ne pensais pas qu'une fille aussi jeune que toi pouvait me plaire, mais tu es si sexy que... oui, tu me plais !

Sur ce, Anthony fait un bécot à la fillette, radieuse. Le public applaudit chaleureusement le couple. Fanny espère que ça ne compte pas comme baiser, et qu'ils vont vraiment s'embrasser tout à l'heure, sur la bouche, avec la langue, et même les mains sur ses fesses. Son coeur bat à cent à l'heure, Anthony va la prendre dans ses bras... peut-être... Marie-Claire intervient :

- Alors Fanny, que dirais-tu d'embrasser vraiment ton nouveau petit ami ?

- Oh oui !

- Tu as déjà embrassé un garçon ?

- Mais on s'en fout ! pense Fanny tout bas... avant de se rendre compte qu'elle l'a dit tout haut !

- Ah, je vois que tu es impatiente ! s'exclame Marie-Claire en riant. Alors allez-y, à mon top... le baiser !

Anthony attrape la fillette par la taille et la maintient contre lui. Sa bouche se plaque contre la sienne, sa langue l'explore, et Fanny se laisse faire, un peu dépassée par les événements. Elle sent des mains lui caresser les fesses au moment où elle l'enlace et se serre contre sa poitrine. Fanny est amoureuse, son coeur bat la chamade, et elle ne fait plus attention à rien. Anthony, lui, commence à être embêté : conscient qu'elle l'aime vraiment, il se demande s'il a bien fait de jouer le jeu. Sans trop réfléchir, il introduit un doigt dans sa fente. Il le fait souvent pour vérifier si sa partenaire du jour est excitée, si elle est prête à l'acte sexuel. Il n'a pas réfléchi à la possibilité que tout le public ait vu son geste. Fanny est excitée et ce doigt lui fait pousser un soupir bruyant, un "aaah !" qui n'échappe pas à l'assistance. Anthony s'étonne : elle est vraiment excitée. Par contre il a noté qu'elle était encore vierge. La fillette, elle, aimerait qu'il la touc he encore à cet endroit, mais d'un autre côté elle sait bien que ça ne se fait pas, pas devant tout le monde. Elle lui demande "encore !" sans se rendre compte qu'elle a parlé fort et que le public l'a entendue.

Marie-Claire était satisfaite de voir le concours devenir un peu plus romantique, mais s'inquiète à nouveau de la tournure des événements. Anthony, galant, remet son doigt et s'applique à bien la caresser. Fanny soupire encore de plaisir, plus discrètement, puis s'agrippe à son cou et semble vouloir y rester. Le public, conquis par cette belle histoire d'amour qui vient de naître (mais la bande d'Anthony n'est pas dupe), applaudit avec enthousiasme la prestation de la candidate numéro quatre (la bande d'Anthony, par contre, applaudit le jeune homme pour le chambrer).

Marie-Claire appelle la candidate suivante. C'est Coraline. Il va être difficile de rester romantique avec cette petite dévergondée, se désole par avance l'animatrice.

- Mets-moi ton produit ! Mets-moi ton produit ! réclame à Pauline sa petite soeur.

- Tu es trop petite ! proteste Chloé.

- Nan ! J'ai déjà fait l'amour, alors j'suis plus trop petite !

- Elle marque un point, reconnaît Pauline.

La grande soeur pulvérise un peu de ce produit, qu'elle a "empruntée" à ses parents, sur le sexe de Coraline.

- C'est tout ? proteste la petite.

- Il ne faut pas trop en mettre, c'est du concentré. Et puis à ton âge, c'est la petite dose.

- En plus je sens rien !

- D'après les instructions, ça fera effet seulement dans deux ou trois minutes.

- J'espère ! Alors on va bien s'amuser !

Coraline n'a pas eu besoin de l'aide de Pauline ou de Chloé pour s'habiller sexy. Elle avait prévu une tenue déjà très sexy : une minijupe moulante noire formée de deux parties, devant et derrière, reliées sur les côtés par des élastiques, et un top similaire serré sur sa poitrine et tenu là aussi par des élastiques (tous ses flancs sont donc découverts), plus des bas noirs et des chaussures à talons. Pour devenir encore plus sexy, elle a tourné la minijupe d'un quart de tour afin que la partie ouverte soit située devant et derrière, dénudant son sexe et la raie de ses fesses. Quand au top, elle l'a descendu juste sous sa poitrine, ce qui dévoile ses petits seins et les soutient par le bas (comme pour Fanny).

Coraline, petite blondinette aux charmes naissants, s'avance sur la scène et se présente au public, qui ne peut empêcher quelques cris d'exclamation. La cadette des Rousseau, que chacun sait délurée, est véritablement la plus sexy des candidates puisque, tout en étant habillée, elle dévoile tout : seins, sexe, et même les fesses. Coraline veut frapper un grand coup, car elle sait que dans ce concours, c'est toujours les plus grandes qui gagnent. Aussi ses poses sont-elles vraiment osées. D'abord, elle se présente au public de face, jambes légèrement écartées, puis pose ses mains sur ses épaules et les descend lentement, les passant sur ses seins, puis les rejoignant juste entre les jambes, tandis qu'elle se lèche les lèvres. Elle se caresse discrètement le sexe, puis se tourne, écarte franchement les jambes et se baisse de façon à regarder le public par dessous, tout en faisant un clin d'oeil.

Dans l'assistance, c'est la stupeur. Elle en fait trop ! Certains craignent que le directeur du camping vienne tout arrêter. D'autres regardent à gauche, à droite, derrière, comme pour demander aux voisins de faire quelque chose. Mais personne n'ose. Personne n'est sûr à cent pour cent qu'il y a quelque chose d'anormal dans le comportement de cette petite nymphette. Après tout, elle s'amuse, elle fait semblant. Et puis elle n'est pas assez grande pour connaître la signification de ses gestes, n'est-ce pas ? On se tourne vers les autres, ils ne disent rien, donc c'est que, peut-être, ils tolèrent le comportement de la candidate ? Finalement, personne n'ose agir et Coraline, qui a effectué les mêmes poses pour un jury tout aussi indécis, est maintenant arrivée au centre de la scène. Elle attend la musique. Gilbert, un des membres du personnel du camping, est tétanisé. C'est le silence, qui dure depuis plusieurs secondes, qui lui rappelle son devoir : lancer la musique.

Marie-Claire, elle, est décomposée. Que faire ? Car Coraline continue dans le même esprit : elle effectue une véritable danse érotique, elle se dandine, se cabre, projette ses fesses en avant puis en arrière, jette ses vêtements sur le côté en les faisant tournoyer (elle a conservé ses chaussures à talons et ses bas noirs). Puis, une fois nue, elle se caresse les seins, les fesses et même le sexe. Consciente d'avoir choqué le public, qui l'applaudit néanmoins, et d'avoir été tellement loin que personne après elle n'osera s'y essayer, Coraline se plante devant le micro avec fierté.

- Bonjour ! Je suis Coraline, j'ai douze ans et demi, je viens de Touraine, et je suis la plus sexy du camping !

Eh bien, voilà qui commence fort, se dit Marie-Claire. Dans le public, le plus dur est passé : puisque ses poses et le strip-tease n'ont pas provoqué de tollé, c'est que la majorité semble trouver cela normal. Personne n'ose être le type coincé qui proteste pour rien. Après tout, les adultes viennent ici pratiquer l'échangisme, organisent des partouzes, font l'amour sur la plage - et même devant les autres (du moins les autres adultes)... On est exigeant envers ses enfants lorsqu'on est soi même exemplaire, aussi aucun des parents ici présents ne peut reprocher à la jeune Coraline de faire un petit peu comme les adultes.

- Tu es une habituée du Paradis des Landes, n'est-ce pas ?

- Oui, avec toute la famille on vient ici chaque année et on s'éclate !

Ah oui ? Que fais-tu de tes journées par exemple ? pourrait lui demander Marie-Claire, mais elle préfère s'abstenir pour éviter que la discussion ne dérive vers le sexe. La petite semble ne demander que ça mais l'animatrice sent le public choqué et craint les réactions après le concours.

- Tu as déjà fait du naturisme ailleurs ?

Voilà une question qui ne devrait pas conduire à parler de sexe, espère Marie-Claire.

- Quand j'étais toute petite, oui, mais c'est parce que le Paradis des Landes n'existait pas. Mais maintenant qu'il existe, on ne vient qu'ici, parce que mes parents font de l'échangisme avec les autres vacanciers, et nous, les jeunes, on fait pareil, et on ne pourrait pas le faire dans les autres campings. C'est surtout les partouzes : mes parents disent que c'est possible seulement ici. Je veux dire pour eux. Et pour nous aussi, en fait.

Coraline est consciente d'exagérer, mais elle s'amuse comme une folle, elle voit dans le regard de l'animatrice que celle-ci est embarrassée, c'est trop drôle ! Une partie du public aussi rit aux éclats. On apprécie son sens de la répartie, et puis il est clair qu'elle fait exprès de choquer, c'est pour rire et si ce sont juste des paroles, c'est plus facile à admettre.

- Heu... Est-ce que tu penses avoir une chance de gagner le concours ?

- Je m'en fiche, j'suis venue juste pour m'amuser. J'suis venue pour montrer à tout le monde comment je suis bien roulée, et que c'est pas parce que j'ai que douze ans et demi que j'suis pas baisable.

Nouveaux éclats de rire dans le public. Marie-Claire, elle, ne sait plus quoi dire, et tout le monde s'en rend compte.

- Coraline, est-ce que tu as un petit copain ? demande une dame du premier rang.

- Ouais ! Mon petit copain, c'est Marc. En fait c'est même mon amant !

Nouveaux rires dans l'assistance. Marie-Claire, pour reprendre les rênes de l'interview, invite donc Marc à monter sur scène et se présenter.

- Je m'appelle Marc, j'ai quinze ans, je viens de Bordeaux, et c'est mes premières vacances ici. Mais j'ai déjà fait du naturisme avec ma famille, plus du côté d'Arcachon.

Durant l'interview de l'adolescent, Coraline s'est plantée devant lui en le regardant droit dans les yeux, se léchant les lèvres, se caressant les seins. C'est alors qu'elle s'est sentie particulièrement excitée : c'est le produit de Pauline, ça y est, il fait son effet ! Coraline se sent encore plus sexy, elle a soudain envie de sexe. Mais Marc aussi se sent excité : à cause de l'attitude de sa petite copine qui l'allume littéralement, il commence à bander. Catastrophe ! Car Marc n'a pas envie qu'on le voie en érection. Il s'était un peu moqué de ses prédécesseurs, et voilà que ça lui arrive ! Coraline, de plus en plus excitée, décide au contraire de tout faire pour que le jeune garçon bande à mort.

- Donc tu ne connais Coraline que depuis cette année ?

- Ouais, en fait on est ensemble depuis deux jours... non, un jour et demi.

Coraline se caresse à nouveau les seins, cette fois les yeux fermés, et en s'appliquant autour de ses tétons. Elle commence à respirer de plus en plus fort. Marie-Claire est effarée : voilà la petite qui se tripote ! Marc n'arrive plus à retirer les yeux de la petite nymphette qu'il trouvait trop jeune avant-hier, et son érection est maintenant complète. Très gêné, il place une main devant son sexe, mais le contact de sa main renforce encore son érection. Sa petite copine est ravie : elle l'a fait bander sans le toucher ! Alors elle poursuit : à présent elle lèche un doigt en mimant la fellation, et en le faisant très bien : deux doigts dans la bouche, qui avance et recule, mouvements de langue... Coraline a trop envie de sexe !

- Tu penses qu'elle peut gagner le concours ?

Cette fois Marc ne répond plus. Il est concentré sur une seule chose : essayer de ne plus bander. Aussi Marie-Claire n'insiste pas. Elle posait ces questions pour changer de sujet, mais finalement mieux vaut terminer au plus vite. Coraline est maintenant en train de branler un pénis imaginaire en regardant son petit copain avec désir. Il est temps de conclure ! Une partie du public, d'ailleurs, est à nouveau choquée. Les paroles de la petite candidate avaient amusé l'assistance, mais sa vulgarité gêne certaines personnes, conscientes cependant qu'il s'agit d'une forme d'hypocrisie étant donné que tous viennent au Paradis des Landes pour le sexe.

Au signal de l'animatrice, Coraline se jette au cou de Marc et les deux jeunes amoureux s'embrassent fougueusement. Le contact de leur corps les excite au plus haut point, surtout Coraline qui se sent piégée à présent : elle aimerait se branler et jouir, ou même baiser avec Marc, mais elle sait très bien qu'on ne la laissera pas faire, et puis même si elle souhaite choquer, elle commence à se sentir embarrassée. Ainsi, elle a du mal à retenir des soupirs de plaisir, mais elle ne veut pas soupirer comme Fanny tout à l'heure : on se moquerait d'elle. Marc, lui, s'est résigné. Après tout, il n'est pas le seul à avoir bandé durant ce concours. Mais son érection est impressionnante, et il sent qu'il a envie de se soulager. Le public des premiers rangs note que quelque chose de blanchâtre vient d'apparaître entre les jambes de la petite, et que quelque chose coule de l'extrémité du pénis de son copain.

Mais Marie-Claire interrompt les deux amoureux. Ouf ! se dit Coraline qui, après un dernier salut bâclé, se précipite en coulisse afin de se masturber avec frénésie. Personne ne l'a vue, à part les autres candidates, mais son cri de plaisir, qu'elle ne réussit pas à étouffer, est entendu par toute l'assistance. Quant à Marc, il s'est aussitôt éclipsé et est parti en courant se masturner derrière un buisson. Tout le monde a compris.

Pendant que Coraline jouissait, la candidate numéro six était déjà en train de marcher sur le devant de la scène. C'est Justine, une petite adolescente sage et réservée, la belle-fille d'un curé venu ici un peu par hasard. Marie-Claire est soulagée, le public aussi : devant son père, elle ne va sûrement pas se dévergonder comme les autres. Justine n'en a en effet pas l'intention, même si elle s'est laissée convaincre d'ajuster sa tenue de façon osée - mais elle le regrette déjà.

Une petite parenthèse pour décrire sa situation... Justine est la fille unique d'une femme qui ne s'est jamais mariée et d'un homme qui a quitté sa mère peu après sa naissance. Sophie, sa maman, a découvert le Paradis des Landes l'été dernier en accompagnant des amis. A l'époque elle était fiancée à Ludovic, un curé moderne favorable au mariage des prêtres, mais celui-ci ne l'avait pas accompagnée. Il voulait bien être tolérant et accepter que sa future femme se débauche, mais refusait d'en faire autant. Et Sophie avait réussi à lui être fidèle (sinon avec d'autres femmes). Cet été, trois mois après le mariage, il a changé d'avis, mais avec réticence. C'est pour cette raison que Justine veut le ménager. Si elle se comporte comme Coraline, elle est certaine que Ludovic sera choqué et refusera qu'à l'avenir ils passent leurs vacances ici. Or la petite adolescente s'est faite des copines, et même des copains. Elle a même un amoureux, et c'est son premier ! Elle ne veut pas que son beau-père leur interdise le naturisme et le libertinage. Elle ne veut pas non plus qu'il les quitte, car elle l'aime beaucoup.

Justine avait prévu de défiler avec une robe courte bleue marine, un chapeau du même bleu, des sandales, bleues aussi, et un ruban bleu dans ses cheveux noirs. La robe est une de ces robes d'été qui laissent le flanc et le dos découverts : le devant est formé d'une carré de tissu relié à des bretelles qui le fixent par les épaules, les bretelles se poursuivant dans son dos en se croisant jusqu'à rejoindre l'arrière de la robe au niveau de la taille. Par ailleurs une rangée de boutons ferme tout le devant de la robe. Comme les autres, Justine ne porte bien sûr pas de sous-vêtements puisque le but est, une fois la robe retirée, de défiler en tenue de naturiste. Or cette robe est déjà un peu petite pour elle, qui a grandi depuis l'an passé, aussi ses seins sont-ils à peine couverts. Pauline intervient :

- Enlève une des deux bretelles, ça sera amusant.

- Si je détache une bretelle, on va voir un sein, tu crois pas que...

- Justement, tu vas être plus sexy !

Sans laisser le temps à Justine de protester, Pauline détache la bretelle de gauche. Aussitôt, le carré de tissu qui couvrait la poitrine se plie, n'étant plus maintenu d'un côté, et dévoile un adorable petit sein.

- Et puis ouvre ta robe !

Là encore, Pauline ne laisse pas à sa copine le temps de réagir, elle déboutonne les six boutons du bas. La robe n'est maintenant fermée que par deux boutons, tout en haut. Ainsi ouverte, elle ne couvre plus le sexe de Justine, ni même son nombril. Tous les regards vont être attirés vers le fin triangle de poils qui ont commencé à apparaître à cet endroit.

- Et enlève ton ruban, ça fait trop petite fille ! intervient Chloé, qui défait le ruban bleu qu'elle portait dans les cheveux pour le nouer en haut de la cuisse droite.

Pauline asperge de son produit excitant le sexe de Justine - juste un petit peu, comme pour Coraline - puis la pousse en avant.

- Allez, tu vas avoir un succès fou, fais-moi confiance !

C'est ainsi que la petite adolescente se retrouve debout devant le public, un sein à l'air, la chatte à l'air, et une tenue peu recommandée pour la belle-fille d'un curé. Elle se tient debout, de face, puis de dos, comme elle l'avait prévu, mais sans que ses poses ne soient réellement sensuelles. Mêmes poses face au jury. Ouf, se dit Marie-Claire, à part sa tenue, elle semble plus sage que les autres.

Ludovic, lui, ne sait que penser. Il avait trouvé amusant que les premières candidates fassent semblant d'être des petites filles sexy, mais était l'un des plus choqués par Coraline. Cependant, ayant accepté de faire l'amour avec sa femme sur la plage nord, donc devant les autres (mais seulement avec sa femme, il est fidèle), il se rendait bien compte qu'il était difficile de reprocher aux jeunes filles de se donner en spectacle devant leurs parents lorsque ceux-ci en font autant entre eux. Quand même, cette Coraline avait été trop loin. Quel soulagement de constater que sa chère belle-fille (car lui aussi aime beaucoup Justine) n'est pas aussi dévergondée ! Mais sa tenue !

Le déshabillage, heureusement, conforte Ludovic (et Marie-Claire, et une partie du public). Ouf, fini les petites délurées comme la précédente, le concours va redevenir bon enfant. Polisson, mais pas vulgaire. Justine se contente de danser (elle sait danser, elle prend des cours) et de se déshabiller, mais sans gestes déplacés. C'est charmant, c'est sexy, coquin même - c'est ce qu'on demande pour ce concours. Marie-Claire a repris des couleurs et retrouvé sa lucidité. L'interview peut commencer.

- Je m'appelle Justine, j'ai treize ans, je viens de La Rochelle et je vous embrasse tous ! annonce la petite adolescente en même temps qu'elle lance un baiser vers la foule.

- Alors Justine, depuis combien de temps passes-tu tes vacances ici ?

- C'est seulement la deuxième fois. Mais j'espère pas la dernière !

- Tu aimes pratiquer le naturisme ?

- Oh oui alors !

- Pourquoi ?

La jeune femme, pendant une seconde, se demande si elle n'a pas fait une gaffe. Et si la petite lui répondait "parce qu'on peut baiser tranquillement sans avoir les parents sur le dos" ou quelque chose du même acabit ? Mais non :

- J'aime bien la nudité parce que je me sens plus légère, et pour se baigner c'est plus cool. Ici tout le monde est tout nu sans que ça gêne personne, on n'y fait même plus attention.

- Tu disais vouloir revenir ici. Pour retrouver les copines et les copains, ou autre chose ?

- Oui, j'ai des amis ici, et c'est différent de chez moi, on s'amuse bien et tout, et je veux les revoir. Et y'a pas que ça, c'est aussi pour l'ambiance, pour les jeux, les animations, par exemple ce concours.

- Peux-tu nous présenter ta famille ?

- Je suis fille unique, alors y'a juste ma mère, ici, et mon beau-père, là. Ils se sont mariés en avril dernier, donc c'est encore des jeunes mariés !

La foule applaudit Ludovic et Sophie, qui viennent de se lever en se tenant par la main.

- C'est la première fois que maman est mariée, et je suis super contente, parce que Ludovic, je l'aime ! Et maman aussi, bien sûr !

Son beau-père lui fait un grand sourire, puis les deux parents lui lancent un baiser.

- Mais il y a aussi quelqu'un d'autre que j'aime...

- Ah ? Tu as rencontré un garçon ?

- Oui ! C'est Jérémy. Il est nouveau, alors je le connaissais pas l'été dernier, mais là, j'ai eu le coup de foudre !

Marie-Claire fait monter Jérémy sur la scène. L'adolescent n'est pas en érection, voilà qui soulage notre animatrice... Mais pas Justine, qui s'étonne d'en être vexée.

- Je m'appelle Jérémy, j'ai quinze ans, c'est effectivement la première fois que je viens au Paradis des Landes, mais dans ma famille on fait du naturisme depuis pfou... je m'en souviens plus. L'an passé j'avais une copine et j'étais triste de ne plus la voir, mais quand j'ai vu Justine me regarder comme une... hé !

Justine vient de toucher le sexe du jeune garçon du bout de l'index. C'était juste pour voir s'il est vraiment tout mou. Jérémy se recule. Justement, il était bien content de pouvoir se contrôler, lui.

- Continue. Tu nous racontais comment tu l'as rencontrée, je crois.

- Oui, donc elle m'a regardé comme si elle était amoureuse, et du coup c'est comme ça qu'on l'est devenu vraiment. Mais arrête !

Justine vient de passer sa main autour de son sexe, et cette fois ce n'est plus possible : un début d'érection se déclare. La petite adolescente se sent soudain honteuse : mais pourquoi a-t-elle fait ça, et devant tout le monde ? En effet, le public a noté ce qui s'était passé et certains "oh !" se sont faits entendre. Justine s'écarte de Jérémy tout en se demandant ce qui lui arrive : elle est excitée. Oh non ! C'est le produit ! Elle a vu Coraline revenir en paniquant et se branler dans les coulisses. Elle pensait que c'était parce que la petite blondinette était vraiment dévergondée, mais non : c'est le produit, ce satané produit ! Elle a envie de se caresser entre les jambes. Marie-Claire est en train d'interroger son copain, donc personne ne fait attention à elle. Elle passe un doigt à l'intérieur de son sexe, discrètement... et entend des "oh !" d'exclamation venus de l'assistance. Mais que je suis bête, ce n'est pas possible qu'on ne me voie pas ! Justine, rouge de honte, retire sa main. Finalement elle croise les mains dans le dos tout en écoutant la fin de l'interview.

- Et donc tu penses que Justine peut gagner le concours ?

- Heu... oui... sûrement...

Jérémy n'y est pas : il ne cesse de tenter de contrôler son érection pour essayer de la calmer, mais plus il y pense, plus la sève monte. Impossible ! Le pire, c'est que tout le monde le regarde, il voit notamment Marie-Claire les yeux scotchés sur son sexe, ce qui contribue à le faire bander encore plus. Si l'animatrice regarde en permanence le membre du jeune garçon, c'est parce qu'elle espère le voir débander, mais cela n'aide pas...

- Justine, Jérémy, il reste à vous embrasser.

Justine, soulagée de penser à autre chose que son envie de se masturber, se blottit contre le jeune garçon, l'enlace et l'embrasse à pleine bouche. Jérémy n'arrive plus à se concentrer sur son érection et se contente d'embrasser sa petite copine. Du reste il adore ça ! Voilà qu'elle se frotte contre lui de haut en bas. Mais qu'est-ce qui lui prend ? Alors son érection reprend de plus belle. Cette fois son pénis est entièrement dressé, avec sa taille maximale. La petite adolescente se rend compte de son attitude : elle a envie de faire l'amour, c'est pour ça qu'elle se frotte contre lui. Consciente d'être le centre d'attention d'une centaine de personnes, elle parvient toutefois à se contrôler. Le baiser se termine. Justine se tourne vers le public, puis file en coulisse en courant les deux mains sur le sexe, comme si une envie urgente la prenait. Mais le public a compris de quelle envie il s'agissait. Tandis que la petite adolescente est partie se masturber en coulisse, Jérémy finit par débander en reprenant sa place. Ouf ! se dit-il. Marie-Claire ne comprend pas : la petite Justine, si sage, si réservée d'habitude... Elle annonce la candidate numéro sept, Elodie, une nouvelle. Espérons qu'elle soit "normale", elle.

Si elle avait pu deviner...

Elodie est une adorable petite rouquine aux taches de rousseur et au sourire communicatif. Elle est coiffée de deux couettes qui la rajeunissent. Son costume est constituée d'un short en jean serré à la taille par une ceinture de cuir noir, d'un boléro en jean tenu par une fermeture éclair et de bottines du style "cow boy". Le short est particulier : il y a deux fermetures éclair devant, et deux derrière. On peut les ouvrir par le haut afin de découvrir le haut des cuisses, ce qu'a fait Elodie devant. Pauline décide de lui baisser aussi les deux fermetures éclair de derrière, ce qui révèle le haut des fesses, puis lui ouvre entièrement le boléro.

- Ces fermetures, on peut les ouvrir complètement ?

- Oui mais non, ça va détacher la partie devant ! Hé, arrête !

Pauline, curieuse, baisse complètement les deux fermetures de devant. Effectivement, un quart du short se détache : la partie du devant. A présent son sexe est entièrement découvert et l'on peut constater que c'est une vraie rousse. Chloé en fait autant derrière, ce qui détache un autre quart, celui qui couvrait l'arrière : la raie des fesses est entièrement dénudée à son tour, ainsi qu'une bonne partie des fesses. Les deux quarts restants, qui couvrent les flancs, ne sont plus maintenus que par la ceinture. Mais ça tient !

- Eh bien te voilà quand même plus sexy ! annonce Chloé tandis que Pauline est allée chercher son pulvérisateur.

Mais Elodie a vu Coraline et Justine se masturber en coulisse et ne veut pas être dans le même état qu'elles. Elle se précipite sur scène avant que Pauline ne soit revenue. Gagné ! C'est donc en toute confiance que la petite adolescente se présente au public puis au jury. Elle sait qu'elle peut gagner, elle est ravissante, tout le monde le dit, et son sourire est dévastateur, tout le monde le dit aussi. D'un autre côté, dans ce camping si spécial, il semble qu'on juge les filles autrement. Les candidates précédentes ont rivalisé de sensualité et d'érotisme. Il y a bien une raison. Alors Elodie doute : il ne suffit pas d'être ravissante, il faut être sexy. Dos au public, elle décide de prendre la même pose que Coraline : jambes très écartées, elle se penche en avant et regarde le public entre ses jambes, en se léchant les lèvres. Elle répète ses poses devant le jury, là aussi en s'efforçant d'être le plus sexy possible. Les réactions l'encouragent : exclamations, regards étonnés, applaudissements de la part de certains (en fait surtout les jeunes)...

Puis vient le strip-tease. Elle reconnaît la musique et a déjà vu des strip-teases à la télé (le soir, quand ses parents sont couchés). La petite rouquine n'hésite plus : il faut être sexy pour gagner. Elle se met dos au public et commence à se déhancher. Puis, face au public cette fois, elle se caresse la poitrine avant de retirer le boléro. Elle place ses mains sous ses petits seins tout en se léchant les lèvres. Ensuite, une main glisse sur le ventre, puis entre ses jambes. Elle la retire et se lèche les doigts. Le public sent que ça recommence, mais est moins choqué que plus tôt, sans doute par habitude. Puisqu'on a toléré ce comportement pour Coraline, c'est qu'il est tolérable, alors on ne dit plus rien. Elodie ouvre sa ceinture sans la lâcher, ce qui fait tomber les deux morceaux de short qui lui restaient. Puis elle referme la ceinture. Elle ne l'enlèvera pas, consciente d'être plus sexy ainsi. Après tout, Louise avait gardé la chaîne qui entourait sa taille. C'est pareil, non ?

La petite adolescente recueille des applaudissements nourris. Beaucoup se disent : elle joue à la strip-teaseuse, c'est pour rire, mais il faut avouer qu'elle l'a très bien fait, elle mérite donc nos applaudissements. Quelques personnes restent réticentes à ce genre de spectacle, notamment Ludovic, le père de Justine, qui se pose beaucoup de questions (il s'était promis de faire des efforts par amour pour Sophie). Mais dans l'ensemble, on s'est résigné : cette année, ce sera particulièrement sexy, c'est comme ça...

- Alors, bonjour tout le monde ! Je m'appelle Elodie, j'ai treize ans, je viens des Ardennes et je suis super contente d'être avec vous !

- Eh bien bonjour Elodie ! Tu es nouvelle ici, je crois...

- Ouais, c'est la première fois que je viens ici, et c'êst même la première fois que je fais du naturisme ! D'habitude on passe nos vacances du côté de Biarritz, mais mes parents ont été invités par des amis à venir ici, il paraît que c'est génial et tout... Eh bien je confirme !

- Tu aimes le naturisme ?

- Oui, c'est agréable quand il fait chaud, surtout pour se baigner ou pour s'amuser sur le sable. C'est naturel, quoi.

- Peux-tu nous montrer ta famille ?

- Alors, il y a papa et maman ici, mon grand frère là, et mon copain juste à côté.

- Peux-tu nous présenter ton petit copain et nous dire comment tu l'as connu ?

- Alors, il s'appelle Maxime, et c'est mon copain depuis cette année. Il est dans la même école que moi, mais pas dans ma classe, c'est normal vu qu'il a quinze ans. Je l'ai connu à la fête d'une copine et on a dansé toute la soirée ensemble.

- Ah, ce n'est pas une rencontre faite au camping ?

- Nan, il est jamais venu ici. C'est mes parents, ils ont bien voulu l'inviter pour qu'on passe les vacances ensemble. C'est génial, hein ?

- Maxime, viens donc nous rejoindre !

L'adolescent fait non de la tête, puis de la main. Le public l'encourage, mais non, il reste scotché sur sa chaise. Ses voisins le poussent, et le voilà debout devant tout le monde. Et tout le monde comprend pourquoi il voulait rester assis : il a mis ses deux mains devant son sexe, une main en-dessous de l'autre, comme s'il y avait quelque chose de long et dur à cacher.

- Wow, tu bandes déjà ! s'exclame la petite rouquine.

L'assistance a fini par trouver ce genre de situation amusante. Quelques-uns pensent qu'il faudrait le laisser tranquille, mais d'autres estiment au contraire que ce ne serait pas équitable vis à vis des précédents petits copains.

- Allez, monte donc, y'a pas de honte à bander, moi ça me fait méga-plaisir ! ajoute Elodie.

Marie-Claire, elle, est très embêtée. Elle espérait que les prochains petits amis soient plus mûrs et puissent contrôler leur érection, mais voilà que c'est le contraire : il bande avant même d'être sur scène. La mère d'Elodie réussit toutefois à apaiser la tension :

- S'il vous plaît, laissez-le tranquille ! C'est la première fois que Maxime fait du naturisme, ce n'est pas de sa faute s'il est dans cet état. Rappelez-vous lorsque vous avez débuté ! Est-ce que vous ne passiez pas vos journées à plat ventre sur la plage à cause d'une trique incontrôlable ? Ah !

Maxime se rassoit, soulagé.

- Maxime, rejoins Elodie ! Je n'ai pas dit ça pour que tu te défiles, mais pour qu'on ne se moque pas.

- Allez Maxime ! ajoute Elodie, Je veux t'embrasser, j'y ai droit !

Le jeune adolescent, convaincu et même applaudi, grimpe sur l'estrade et s'approche de Marie-Claire et Elodie. Son érection est complète, son sexe est raide, vertical, et il a l'impression qu'il n'a jamais été aussi volumineux. Aussitôt, Elodie approche un doigt. Elle effleure juste son sexe, juste une petite caresse du bout des doigts, mais Maxime se retire aussitôt. C'est déjà assez gênant comme ça, elle ne va quand même pas le branler !

- Maxime, tu es donc le petit copain d'Elodie. Qu'est-ce qui te plaît chez elle ?

- Elle est super jolie, elle embrasse bien, et puis elle est très mûre pour son âge.

- Ouais, il veut dire que je suis plus vierge.

Et c'est reparti, se lamente en silence Marie-Claire, encore du sexe.

- Mais notez bien, poursuit Elodie, c'est avec lui que je l'ai fait pour la première fois !

Maxime a quand même du mal à répondre, toujours très gêné par son érection. La petite adolescente, elle, est ravie de lui plaire et, surtout, que tout le monde puisse le constater. Elle l'a fait bander rien qu'avec ses poses ! Et puis qu'est-ce qu'il bande ! Elle a en fait les yeux rivés sur son érection, ce qui n'aide pas le jeune garçon, conscient des regards. Pire, Elodie refait une tentative, profitant que Marie-Claire venait de lui poser une question : la main vers son sexe, une caresse brève, mais il se retire aussitôt. Il faut qu'elle arrête, se dit Maxime. Nouvelle question de Marie-Claire, et de nouveau Elodie fait une tentative. Elle trouve ça drôle, le public aussi d'ailleurs.

L'animatrice comprend que la petite rouquine profite des questions, elles font diversion et son amoureux n'est plus tranquille. Elle interrompt donc la discussion et les laisse s'embrasser. Elodie attendait ce moment et se jette dans les bras de Maxime. Pendant leur étreinte, elle sent le sexe long et dur appuyé contre le bas de son ventre. Le jeune garçon aussi est excité par le contact. Comme elle le fait souvent dans ces moments, la petite adolescente retire le bras droit qui entourait le cou de son petit ami, puis lui caresse la poitrine. Elle aime bien sentir les poils de sa poitrine dans la paume de sa main. Elle lui touche aussi les tétons, se souvenant qu'il aime bien ça. Maxime frémit et se retire de l'étreinte de son amie. Il se rend compte qu'il est sur le point de... Non, pas ça, pas devant tout le monde ! Elodie, qui n'a pas compris (je vous le jure, elle ne l'a pas fait exprès), pose aussitôt sa main sur le sexe de l'adolescent et la referme dessus. Elle a trouvé une ouverture ! Il n'a pas eu le temps de se retirer ! Elodie éclate de rire.

Mais Maxime panique, d'abord il s'avance en ne comprenant pas que c'est le mauvais sens, puis il recule et d'un mouvement brusque se libère de l'étau que formait la main de la petite rouquine. Celle-ci a maintenu sa main, aussi les deux mouvements ont eu le même effet que le va et vient d'une masturbation. C'est au moment où l'extrémité du sexe de Maxime s'échappait de l'étreinte d'Elodie que tout est parti. Une giclée de sperme atterrit dans les mains de la petite adolescente, abasourdie. Elle en reçoit dans la paume, mais aussi un peu sur le ventre (et le reste finit par terre).

- Lèches-en ! crie un jeune de la bande d'Anthony.

- Oh ! réagissent plusieurs adultes, qui trouvent qu'on est allé trop loin.

Au même moment Maxime décharge une seconde fois. Il ne se pose plus de question, de toute façon c'est trop tard. Alors que la seconde giclée atterrit aux pieds d'Elodie, celle-ci se lèche les mains. Elle a déjà fait l'amour avec lui, mais avec un préservatif, et elle n'a jamais pratiqué la fellation. C'est donc la première fois qu'elle goûte son sperme. Berk ! Quoique...

Marie-Claire ne sait plus où se mettre. Elodie, sans doute parce qu'encore jeune et relativement innocente, ne se rend pas compte que la moitié de l'assistance est choquée. Elle a surtout peur qu'on se moque de son Maxime, aussi lui saute-t-elle au cou pour un nouveau baiser. Elle espère provoquer les applaudissements, ceux que toutes les autres filles ont recueilli - mais pas elle, à cause de l'incident... Le jeune adolescent a retrouvé ses esprits et le long baiser est un baiser sans histoire. Tandis qu'il retourne à sa place le sexe enfin au repos, sa copine embrasse la foule et retourne en coulisse, persuadée d'avoir marqué des points pour la victoire.

- Heu... Candidate numéro huit ! annonce Marie-Claire, encore perturbée.

C'est la troisième nouvelle du camping : Camille, une adolescente sans histoire... du moins faut-il l'espérer.

Camille est la grande soeur de Fanny. Comme elle, elle a les yeux verts et les cheveux châtains, mais plus longs. Elle a prévu une belle robe bleue et blanche, courte, des bas blancs et des chaussures à talons. C'est une tenue de bal que lui a achetée récemment sa maman. Le haut de la robe ressemble à un corset. Il n'y a pas de bretelles, la robe tient par les lacets serrés entre les seins. Pauline est très déçue de ne pas trouver un moyen de dénuder son sexe. Chloé, pendant ce temps, desserre les lacets, ce qui ouvre le haut de la robe est découvre entièrement sa poitrine. Camille se laisse faire et, même, trouve cela amusant : chez les naturistes, il n'y a évidemment aucun mal à laisser voir ses seins.

- Il n'y a pas moyen d'ouvrir la robe ? demande Pauline.

Eh non, les lacets ne descendent pas plus bas que la taille.

- Et si elle la remontait comme ça ? propose Pauline, soulevant la robe jusqu'à la taille. Il suffirait de la coincer quelque part.

Mais il n'y a rien pour cela, pas de ceinture... Puisque Pauline tient la robe retroussée, Chloé se rend compte qu'elle a accès à l'entrejambe de Camille et décide de l'asperger d'un bon coup du fameux produit miracle.

- Hé, non ! proteste la numéro huit, qui en a constaté l'effet sur ses copines il y a peu.

- Hé, arrête ça ! intervient Pauline. Il faut en mettre juste un petit peu, c'est déjà très concentré. Tu n'as pas lu la notice ?

Camille regarde Chloé puis Pauline.

- Dites, ça va me faire quoi ?

- T'inquiète pas, la rassure Pauline, elle n'en a pas mis tant que ça.

- Heu... Candidate numéro huit ! annonce donc Marie-Claire.

Camille monte sur la scène en essayant d'oublier ce que lui ont fait ses copines. C'est la première candidate qui ne montre pas son sexe, remarque Marie-Claire. Mais le regard du public est attiré par ses deux seins d'adolescentes, bien mis en évidence par l'ouverture de la robe et qui sont suffisamment grands pour se balancer au rythme de ses pas. Camille effectue deux poses face au public, des poses normales, au grand soulagement de l'animatrice : bien, elle va nous faire oublier la candidate précédente ! Après avoir répété ses poses devant le jury, la jeune fille débute son strip-tease en se forçant à être sensuelle, car tel n'est pas son tempérament. Elle ouvre complètement le haut de sa robe, qui tombe alors à ses pieds, et se contente de la ramasser et de la poser plus loin, puis danse un peu en s'efforçant de se dandiner des fesses. Encore vêtue de ses chaussures à talons et de ses bas blancs, elle ne se rend pas compte de l'image sexy qu'elle offre déjà au public, aussi croit-elle devoir en faire un peu plus. Elle se caresse alors les seins tout en regardant la foule, consciente qu'un tel geste est normalement inadéquat en public, mais amusée qu'on la laisse faire ici. La fin de la musique lui indique la fin de sa petite danse, et Camille avance alors jusqu'au micro pour se présenter.

- Je m'appelle Camille, j'ai quatorze ans et je viens de l'Essonne.

- Comme Fanny. Tu es de sa famille ?

- C'est ma petite soeur.

- Ah, bien.

Marie-Claire a repris ses esprits et interroge la jeune candidate en toute sérénétié. L'interview se passe donc très bien, et la tension qui avait envahi le concours disparaît peu à peu. Seulement voilà, Camille sent que "ça vient". Quelque chose est en train d'envahir son corps. Elle éprouve le besoin urgent de se masturber. Alors que l'animatrice lui demande son avis sur l'ambiance au camping, Camille, distraitement, passe sa main entre les jambes, puis un doigt dans sa fente. Tout le monde s'en rend compte : mais, que fait-elle ? elle se branle ? Cela la soulage un peu et un soupir de plaisir lui échappe. Tout le monde l'a entendu et réagit par des exclamations. L'adolescente en est soudain consciente et retire aussitôt sa main, honteuse de s'être laissée aller en public. Marie-Claire, qui s'était interrompue, ne sait plus où elle en est. Voilà que ça recommence !

- Camille, heu... Je te demandais si l'ambiance était bonne ?

- Oui... Oui ! Oui ! Oh, excusez-moi...

La jeune candidate s'aperçoit avec horreur qu'elle vient juste de recommencer à insérer un doigt et était à deux doigts de jouir ! Alors elle tente de se concentrer sur autre chose, elle y parvient, c'est passé. Elle a toujours une envie folle de se masturber, mais parvient à se dominer. Par contre, difficile de se concentrer sur les question de Marie-Claire... Celle-ci s'en rend bien compte et décide d'abréger.

- Passons à ta vie sentimentale. Tu as un petit copain ? Peux-tu nous le présenter ?

- Oui, je suis en ce moment avec Nicolas, il est assis juste devant mes parents, là.

- Bonjour Nicolas ! Viens rejoindre Camille.

L'adolescente sent une nouvelle bouffée de désir. Elle se force à ne pas bouger et se concentre sur le micro. Elle regarde les câbles, le pied en métal, puis le micro proprement dit. Il a la forme d'une queue. Non ! Ne plus penser à ça ! Sa main retourne entre ses jambes, elle la retire aussitôt, puis l'y replace. Non, il faut l'enlever. Mais elle sent l'orgasme venir. Il n'y a rien à faire, autant se laisser aller, une fois soulagée ce sera fini. Mais non ! Reste concentrée, refuse cet orgasme ! Camille lutte contre le désir et commence à transpirer.

- Camille ? Tu es avec nous ?

L'adolescente n'a pas écouté l'interview de Nicolas. (Le public, lui, a écouté : il a seize ans, vient au camping depuis trois ans et est tombé amoureux de Camille la semaine dernière.) Marie-Claire a un mauvais pressentiment et décide d'en finir :

- Eh bien vous pouvez vous embrasser !

Nicolas et Camille s'enlacent tendrement et s'embrassent amoureusement. Mais Camille est de nouveau sur le point de jouir et retire sa bouche. Elle se mord les lèvres, fixe son regard sur le plancher de la scène, serre les dents.

- Qu'est-ce qui ne va pas ? lui demande le jeune garçon en la maintenant par la taille. Tu as l'air... heu... excitée ?

- Vite, il faut terminer, sinon je vais... oooooh ! Non ! Noooon ! Non, ouf !

L'orgasme a fait mine de venir, puis est reparti. Mais c'était moins une ! Nicolas, ne comprenant pas le pourquoi de son excitation (mais voilà que ça revient !), plaque sa main droite entre les jambes de sa petite copine.

- Nan, arrête !

Que lui arrive-t-il ? Elle adore qu'il la tripote un peu lorsqu'ils s'embrassent. Nicolas passe un doigt dans la fente et constate que c'est très humide. Ce geste était de trop : Camille perd tout contrôle et s'empale littéralement sur son doigt en poussant des couinements qui ne laissent aucun doute sur son état. Nicolas, pris de court, ne sait plus quoi faire. Camille s'empale et s'empale, et hurle soudain de plaisir, ce qui décide enfin l'adolescent à retirer son doigt. Il la prend par les épaules et la secoue un peu.

- Hé, ça va, tu es toujours là ?

Mais Camille ne peut toujours pas se contrôler. Alors que Marie-Claire les regarde bouche bée, et que le public en fait à peu près autant, la jeune fille se rue dans les bras de son petit copain, l'embrasse à pleine bouche, et connaît un deuxième orgasme sans même qu'il ait besoin de la masturber (le simple contact corporel a suffi). Encore un long cri de plaisir qu'elle n'est pas parvenue à étouffer. La foule est estomaquée. Ajoutons que l'état de Camille a commencé à exciter Nicolas, dont le sexe commence à se dresser. Mais pour Camille, c'est fini. Elle retrouve toute sa lucidité et découvre avec horreur ce qu'elle vient de faire. Elle se retourne vers le public et voit les visages étonnés de l'assistance. Mais tous les jeunes du camping lui font une ovation debout.

- Génial !

- Formidable !

- Fabuleux !

Les adultes, eux, sont partagés. Mais l'enthousiasme des jeunes est communicatif. Oh, et puis elle n'a rien fait de mal, au contraire. Bien sûr, ce n'est pas convenable de jouir en public, mais on est au Paradis des Landes. On savait que le concours serait coquin, il ne faut pas s'étonner. Les applaudissements du public rassurent Camille qui, après avoir salué une dernière fois tout le monde, retourne en coulisse en se sentant encore toute drôle.

- Excuse-moi Camille, j'en avais mis un peu trop, lui dit Chloé. Mais admets que tu t'es bien amusée !

Pendant que Pauline prépare sa tenue puis s'asperge le sexe d'un petit peu de son produit miracle, Marie-Claire, encore un peu hébétée, annonce la candidate numéro neuf. Voyant Pauline monter sur scène, elle se demande si le plus dur est vraiment passé...

Pauline, belle adolescente blonde aux yeux bleus, avance sur scène vêtue d'une tenue de cuir noir. Elle a remonté presque jusque en haut la fermeture éclair de sa minijupe moulante et a placé l'ouverture devant, ce qui découvre entièrement son sexe dont les poils ont été rasés. Elle porte aussi un corset noir serré sous la poitrine, mais découvrant ses seins en les soutenant, des bas noirs reliés par des bretelles au corset, et des chaussures à hauts talons. Un ruban rouge est serré en haut de sa cuisse droite. Ce n'est pas une robe de soirée, se dit Marie-Claire, c'est une tenue de pute !

La jeune candidate se place devant la scène, face au public, et se caresse les seins, puis l'entrejambe. Elle introduit un doigt dans le sexe et le ressort, puis le lèche. Le public s'y attendait un peu, au vu des événements précédents et au vu de la réputation de l'aînée des Rousseau. Elle répète les poses face au jury, puis retourne au milieu de la scène. Gilbert lance la musique et l'adolescente commence une chorégraphie particulièrement explicite - et en même temps presque professionnelle. Pauline retire son corset, puis sa minijupe, tout en se trémoussant et se déhanchant comme une vraie strip-teaseuse. En particulier elle balance ses fesses en rythme, ondule en rythme, et se caresse en rythme. Car toute sa chorégraphie est faite de caresses : sur les seins, sur les fesses, sur le sexe surtout. Ses doigts vont et viennent de la bouche à l'intérieur de sa fente. Une fois nue - sauf les chaussures à talons, les bas noirs et le ruban rouge - elle se déhanche d'une telle façon qu'elle semble mimer l'acte sexuel. Et puis elle commence à soupirer de plaisir. Simule-t-elle ?

Non. Pauline se souvient qu'elle s'est pulvérisée un peu du produit aphrodisiaque "emprunté" à ses parents, et elle se rend compte que ses caresses sont en train de déclencher un orgasme (elle n'avait pas prévu d'en faire autant mais veut gagner le concours, aussi vu les performances des autres candidates s'est-elle forcée à mettre le paquet). Heureusement, la musique s'arrête, ce qui interrompt la montée du désir. L'adolescente reprend ses esprits tandis que l'assistance, à présent habituée, l'applaudit avec enthousiasme (surtout les jeunes à nouveau).

- Bonjour ! Je m'appelle Pauline, j'ai quatorze ans, et je suis la grande soeur de Marjolaine et Coraline.

- Bonjour Pauline. Inutile donc de te demander de présenter ta famille, nous les connaissons déjà. Par contre, peux-tu nous dire ce que tu penses de ce concours.

- Eh bien, c'est cool, on s'amuse bien et tout le monde rigole.

- Penses-tu pouvoir gagner ?

- Pourquoi pas ? L'an passé j'ai fini première dauphine, donc j'ai mes chances.

- Quels sont tes points forts ?

- Je suis sexy ! Vous ne trouvez pas ? ajoute l'adolescente en se présentant devant le jury les mains sous les seins.

- Oui, oui, mais il n'y a pas que ça qui compte.

- Mais si ! Le jury a toujours voté pour la plus sexy. Tu ne trouves pas que je suis sexy ? redemande Pauline en se tournant vers Marie-Claire, toujours dans la même pose.

L'attitude de la jeune candidate fait rire le public : elle fait semblant de draguer Marie-Claire ! L'animatrice décide d'en rester là et passe au sujet suivant.

- Je suppose que tu as un petit copain...

- Non.

- Comment ça non ? Tu n'as pas de petit copain, à ton âge ?

- Si, si... J'ai deux petits copains, précise-t-elle en appuyant sur le mot "deux".

- Ah bon ? Coment ça se fait, tu n'arrives pas à te décider ?

- C'est pas ça, c'est parce que je préfère deux que un.

- Alors présente-les nous.

- Ils s'appellent Joris et Jordy, ce sont des jumeux, ils sont assis au dernier rang, là-bas.

- Ah, des jumeaux ! Venez les gars !

Les deux copains de Pauline montent sur la scène sans hésiter. Ce sont deux grands adolescents athlétiques aux cheveux roux. L'un des deux a les cheveux longs, l'autre les porte courts. Le plus chevelu des deux se présente en premier.

- Ben voilà, moi c'est Joris, j'ai dix-huit ans, je viens comme mon frère du Finistère et c'est mes premières vacances au camping, voilà.

- Et moi c'est Jordy, j'ai dix-huit ans aussi, je suis du Finistère, voilà. Et c'est aussi ma première année ici.

- Racontez-nous comment vous avez connu Pauline, demande l'animatrice, qui commence à s'inquiéter en constatant un début d'érection chez les deux jumeaux.

- Bah, ça s'est fait comme ça, naturellement, on regardait Pauline, on lui a dit qu'on la trouvait belle, voilà, alors on a sympathisé, puis on a conclu.

- Voilà : pareil que Joris.

Pauline, pendant ce temps, reste devant les deux jeunes gens. Elle les regarde avec intensité, se caresse les seins et se lèche les lèvres. Joris et Jordy ne se sentent pas gênés de bander en public puisque presque tous leurs prédécesseurs en ont fait autant. Quant au public, il a fini par s'y habituer.

- Qu'est-ce qui vous plaît chez Pauline ?

- Bah, elle est bonne quoi !

- Ah ah ! Joris dit ça parce que c'est un obsédé sexuel !

- Et toi, Jordy ?

- Bah, moi aussi je suis un obsédé sexuel, voilà. C'est pour ça qu'on aime tous les deux Pauline.

Pauline, radieuse, est en train de refaire des poses pour le public. Elle sait qu'elle marque des points. Par contre, elle sent à nouveau une envie de jouir, et n'a pas très envie que ça lui arrive sur la scène comme Camille juste avant. A force de se caresser ici et de mettre un doigt là...

- Je pense que tout est dit, je vous laisse vous embrasser ! annonce Marie-Claire, impatiente que le concours finisse.

Joris passe derrière Pauline et plaque ses mains sur la poitrine de la jeune candidate, Jordy se place devant et la serre à la taille. L'adolescente jette ses bras en arrière afin d'entourer le cou de Joris. Elle fait de même avec sa tête, ce qui lui permet d'embrasser le jeune homme sur la bouche. Comme ils se sont placés de profil, tout le public peut apprécier le trio. Pendant qu'ils s'embrassent, Joris pelote ouvertement la jeune adolescente et Jordy pose sa main entre ses jambes. Pauline a compris : elle ne pourra pas empêcher l'orgasme. Elle leur avait parlé du concours, leur avait expliqué, en se vantant, en exagérant, qu'il fallait se comporter le plus sexy possible. Ils l'ont prise au mot. Pauline sent les doigts de Jordy pénétrer à l'intérieur de son sexe : il la baise avec son doigt ! Alors elle s'abandonne au plaisir. Le public, d'abord héberlué mais aussi admiratif, l'entend soupirer doucement de plaisir. Beaucoup se disent : il n'y a pas de vulgarité dans cette exhibition, c'est de l'amour, c'est beau. Puis Joris retire sa bouche de celle de la jeune fille, qui se penche alors en avant, vers Jordy. Nouveau baiser. Cette fois Jordy pose ses deux mains sur les fesses de sa petite amie, tandis que Joris, par dessous ses jambes, la masturbe doucement, introduisant deux doigts de plus en plus profondément. A nouveau Pauline soupire de plaisir tout en se laissant embrasser, caresser et masturber. Puis elle sent l'orgasme venir. Ayant totalement oublié que tout le monde la regarde, en fait ayant oublié où elle est, la jeune adolescente retire sa bouche et laisse échapper un long gémissement de plaisir, abandonnée dans les bras de Jordy. L'autre jumeau accentue le mouvement de va et vient de ses deux doigts, ce qui provoque un deuxième orgasme, encore plus fort.

Il faut près d'une minute à l'adolescente pour se séparer des jumeaux et réaliser où elle est. Très gênée malgré le tonnerre d'applaudissement qui suit sa prestation, elle salue la foule, prend par la main les deux jumeaux, et retourne avec eux en coulisse. Le public a remarqué leur érection : elle va sûrement les masturber pour les soulager. (En fait non, mais je n'en dirai pas plus pour l'instant.)

Marie-Claire ? C'est à toi d'annoncer la dernière candidate ! La jeune femme a du mal à rester debout. Elle voudrait être ailleurs. Elle redoutait que Pauline ne soit fidèle à sa réputation, mais c'était pire ! Néanmoins le public semble avoir accepté le passage de la candidate numéro neuf, il ne fait pas de scandale, il n'ordonne pas l'interruption du concours...

- Candidate numéro dix !

Chloé est la dernière candidate. C'est la plus grande, à la fois en âge et en taille, et c'est probablement celle qui ressemble le plus à une top model, si on fait abstraction de ses grandes lunettes rondes. Elle a de longs cheveux noirs, des yeux noirs surmontés de sourcils assez épais, une bouche sensuelle, et une silhouette fine et élancée, avec des formes bien développées. Son costume est constituée de sandales à hauts talons, de bas blancs, et d'une nuisette transparente que la jeune fille a laissée entièrement ouverte devant (il y a des boutons). La nuisette ne descend pas plus bas que les hanches, ce qui laisse dénudés le bas des fesses et le bas du sexe. Le haut du sexe aussi puisqu'elle est ouverte. En fait tout puisqu'elle est transparente. Elle a pris soin de ne pas utiliser le pulvérisateur magique de Pauline, car si Chloé est une fille sexy et expérimentée, ce n'est pas une exhibitionniste comme son amie. Se montrer nue dans un concours naturiste ne lui pose pas de problème. Y apparaître en tenue sexy, c'est dans sa nature, elle adore s'habiller ainsi. Mais pas question de jouir devant tout les campeurs !

Marie-Claire voit monter sur la scène cette grande et belle adolescente vêtue en nuisette transparente et sent sa tension monter. Ce n'est plus une enfant, c'est une bombe sexuelle ! Chloé s'avance en se dandinant, c'est presque une chorégraphie. Ses poses ne sont pas immobiles : elle marche le long de la scène en regardant le public d'un air langoureux, puis marche dans l'autre sens, tout en faisant quelques gestes sensuels mais pas vulgaires : elle passe une main dans les cheveux, puis jette un baiser vers l'assistance, ensuite elle ferme les yeux et glisse ses mains sur la poitrine mais sans les caresser. Elle offre les mêmes poses au jury puis retourne au milieu de la scène pour le strip-tease.

Chloé a vu Pauline et Coraline, notamment, et se prend à redouter leurs remarques si elle n'est pas à leur hauteur. Elle vient de présenter les poses qu'elle avait prévu, et les trouve déjà osées. Mais c'est nul ! Nul à côté du strip-tease de professionnelle qu'a offert Pauline à l'instant. Son amie va être morte de rire si elle n'est pas capable de faire mieux qu'une gamine de douze ans. Alors Chloé décide de passer à la vitesse supérieure. Et puis comme Justine, elle sait danser, et sûrement mieux que Pauline !

Une fois la musique en route, l'assistance comprend qu'on vient de changer de registre. Chloé bouge ses fesses en cadence comme si elle faisait l'amour avec un être invisible. Puis elle retire sa nuisette, la fait tournoyer autour d'elle et la jette dans un coin. Vêtue de ses seuls bas blancs, l'adolescente se caresse les seins puis le sexe, se masturbe ouvertement tout en effectuant une danse frénétique parfaitement en rythme. Le public est de nouveau bouche bée, partagé entre le sentiment qu'on est allé trop loin et l'admiration pour ce strip-tease digne d'une professionnelle. Après tout, c'est une grande, elle a quinze ans... Chloé danse et se tourne, regarde dans les yeux chaque membre du jury en se léchant les doigts qu'elle vient de retirer de son sexe, puis recommence en regardant le public du premier rang. Elle finit sa chorégraphie en se présentant de dos, cabrée, jambes écartées. La musique s'arrête et la jeune candidate lance un baiser au public en se retournant.

Si Marie-Claire ne sait plus trop ce qu'il convient de faire, le public semble avoir apprécié. En fait, l'admiration a pris le pas sur le doute. Les applaudissements réconfortent aussi l'adolescente, pas si sûre d'avoir fait mieux que Pauline.

- Bonjour les amis ! Je m'appelle Chloé, j'ai quinze ans et je viens de Paris.

- Chloé, ce n'est pas la première fois que tu viens ici ?

- C'est la quatrième année. Je suis la grande soeur de Zoé, donc c'est pareil qu'elle.

- Et tu as déjà participé au concours ? Tu penses pouvoir le gagner ?

- J'y avais participé il y a deux ans, mais pas l'an dernier parce que je m'étais inscrite à des cours d'équitation et ça tombait mal. Cette année la date tombe bien, donc je suis là ! Et oui, peut-être que je peux le gagner ? Ce sera au jury d'en décider, ajoute-t-elle en lançant un baiser, en même temps qu'un clin d'oeil, vers le jury

- Qu'est-ce qui te plaît au camping ?

- Comme les autres filles, j'aime l'ambiance : tout le monde est sympa, on s'éclate vraiment. Et puis c'est l'endroit idéal pour faire des rencontres. On sait que nos parents s'amusent bien de leur côté, et ils nous fichent la paix !

- A propos de rencontres, est-ce que tu as un petit ami ?

- Oui, bien sûr ! J'ai fait connaissance de Florent, le grand frère d'Elodie. C'est sa première année ici, alors je lui ai mis aussitôt le grapin dessus.

- Tu viens nous rejoindre, Florent ?

Le petit ami de Chloé est un jeune garçon de dix-sept ans, comme elle porteur de lunettes, avec un look de premier de la classe. Il semble très gêné par son début d'érection : il n'a manifestement pas été indifférent au strip-tease de Chloé... La jeune fille le remarque et lui fait un grand sourire. Marie-Claire est résignée à voir les petits copains des candidates dans cet état et n'y fais plus attention. A vrai dire, le public non plus. Elle l'interroge et il se présente :

- Je m'appelle Florent et j'ai dix-sept ans. Et je suis avec Chloé depuis le début des vacances.

- Tu penses que votre relation va durer ?

- Non, c'est juste pour les vacances. Tu es d'accord Chloé ?

- Oui, on ne se reverra plus après, alors on ne se fait pas d'illusions. Mais on restera amis et on s'enverra des mails.

- De toute façon ce qui nous rapproche, c'est juste le sexe.

Encore le sexe... se lamente Marie-Claire. Il est vrai qu'au même moment, Chloé s'amuse à mimer une fellation avec son doigt tout en regardant son petit ami dans les yeux. L'érection du jeune homme est maintenant complète. Chloé, amusée, fait alors remarquer, en la pointant du doigt :

- Vous voyez, il n'y a que le sexe qui l'intéresse !

L'adolescente tourne autour de Florent en lui caressant la poitrine et les fesses, puis attrape le sexe de celui-ci à pleine main. Mais le jeune homme l'arrête :

- Stop ou je te décharge dans la main !

Marie-Claire décide de reprendre les rênes de la conversation :

- Il est temps de passer au baiser.

Et ensuite tout sera terminé, enfin ! Mais Chloé ne l'écoute pas :

- Ne me dis pas que tu ne sais pas te retenir !

- Ecoute, avec tout ce qui s'est passé cet après-midi, je suis à bout, je t'assure. Là, c'est prêt à gicler.

- Ho ? Sans blague !

- Chloé, Florent, et si vous vous embrassiez ? insiste l'animatrice.

Florent attrape sa petite amie par la taille et nous pouvons enfin assister à l'étreinte du couple. Mais Chloé est taquine et replace sa main autour du sexe en érection. Le jeune homme la repousse, elle retente, puis laisse tomber. Cependant, Chloé n'est pas satisfaite : Camille et Pauline ont joui, Elodie a fait décharger Maxime. Et moi, se dit-elle, rien. Et même si je le faisais décharger, ce serait juste au même niveau que la petite soeur de ce grand dadais. J'ai dix secondes pour trouver quelque chose...

Les deux adolescents se séparent, souriants. Marie-Claire s'apprête enfin à conclure le concours, tandis que Florent bande toujours. Chloé a les yeux fixés sur son érection. Plusieurs jeunes, rigolards, l'encouragent alors :

- Soulage-le !

- Ouais, branle-le !

- Allez, sois pas timide !

Timide, moi ? Mais pour qui ils me prennent, pour une pucelle ? Chloé est vexée, et en même temps vient de trouver l'idée géniale. Elle s'avance devant la scène et s'adresse à eux :

- J'ai quinze ans, j'ai passé l'âge de branler les garçons, je vais vous montrer comment on s'occupe de son mec quand on a quinze ans !

Le public n'a pas le temps de réagir, il est pris de court. Marie-Claire aussi. D'autant qu'au même moment on commence à entendre, depuis les coulisses, des petits cris : ah ! oh ! oui ! ah ! oh ! oui ! qui vont devenir de plus en plus fort. Certains ont même reconnu la voix de Pauline...

Oui, personne n'a le temps de réagir que Chloé est déjà à genoux, devant son petit ami. Le jeune homme sait ce qu'elle va faire et n'éprouve alors aucun embarras, puisque ce qu'elle s'apprête à faire, elle l'a souvent réalisé devant tous leurs amis. Qu'il y ait tout le reste du camping ne change rien, non ? Personne n'a la temps de réagir que Chloé a déjà englouti dans sa bouche la moitié du sexe de son amant. A genoux par terre, le buste droit, elle suce Florent devant un public littéralement médusé. De nombreuses personnes regardent, impuissantes, leurs voisins. Que faire ? Personne ne proteste ? Est-ce que je dois protester ? Dans ces cas là, on espère toujours qu'un autre agisse à notre place, aussi personne n'agit. Marie-Claire s'est reculée, abasourdie, puis s'est finalement résignée. Mais de nombreuses personnes, aussi, remarquent les compétences de Chloé. Elle a englouti la moitié du sexe du jeune homme, qui occupe toute sa bouche. Elle utilise ses mains pour lui caresser les testicules. Ses joues gonflées se déforment à chaque passage de sa langue, révélant qu'elle sait s'en servir. Et puis elle regarde au-dessus d'elle, elle fixe les yeux de Florent en lui souriant. Les hommes se mettent à envier l'adolescent. Les femmes admettent qu'elle maîtrise parfaitement son sujet. Et je peux vous dire que la maman de Chloé éprouve alors une grande fierté.

La fellation ne dure pas longtemps. Florent exagérait quand il prétendait être prêt à décharger, mais il n'avait pas complètement tort. Alors qu'en coulisse les petits cris de Pauline viennent de se transformer en un long râle de plaisir, tout le monde voit les joues de Chloé se gonfler tandis que son petit ami se déhanche, puis décharge dans sa bouche en poussant un long soupir. Du sperme s'échappe de la bouche de l'adolescente qui attend un peu avant de se retirer. Elle n'en a jamais avalé mais sait que ça se fait, que les femmes adultes savent le faire, aussi se force-t-elle à tout avaler afin qu'on ne puisse pas la prendre pour une gamine inexpérimentée. Plusieurs filets de sperme dégoulinent de sa bouche, elle les essuie avec la main puis se lèche les doigts. Le public n'en revient pas. Alors Chloé se tourne vers l'assistance :

- Voilà comment on s'occupe de son mec quand on a quinze ans !

Les jeunes qui l'avaient provoquée lui font alors un triomphe, et une partie du public les rejoint par des applaudissements nourris. Les autres, ceux qui étaient choqués, finissent par applaudir pour ne pas se faire remarquer. Même Ludovic, le curé qui a épousé la maman de Justine, se laisse gagner par l'ambiance. Il n'approuve pas que des jeunes se donnent ainsi en spectacle, même s'il admet que cette jeune fille est suffisamment grande pour avoir une vie sexuelle active, mais il s'est promis de faire plaisir à sa femme en ne jouant pas les curés coincés, aussi préfère-t-il ne rien dire. Après tout, ça a l'air normal, personne ne proteste, pourquoi y redire ?

Florent retourne s'assoir avec sa famille, tandis que Joris et Jordy sortent des coulisses, passent rapidement devant toute l'assistance, et rejoignent eux aussi leurs places. Marie-Claire n'a pas retrouvé tous ses esprits et a du mal à parler, mais se force à conclure :

- Messieurs-dames... voici qui clôt la présentation des dix candidates... Heu... Le jury va maintenant se retirer pour délibérer et d'ici un petit quart d'heure nous connaîtrons le nom de la gagnante.

* * *

Mais je laisse au lecteur le soin de voter pour élire Miss naturiste junior ainsi que ses deux dauphines. Selon vous, qui mérite de gagner ?...