Soirée Pyjama

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by Ornicar

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Published: 13-Jan-2013

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show Story Summary
Disclaimer
This work is Copyrighted to the author. All people and events in this story are entirely fictitious.

Avant-Propos

Cette pièce de théâtre constitue la suite de l'histoire "Le défilé de Charlotte". Elle est en effet destinée à être jouée par trois des cinq jeunes héroïnes (Valentine, Mélanie et Charlotte). Ce qui suit n'est pas une histoire mais le texte intégral de la pièce de théâtre, écrite par monsieur Novac, l'un des protagonistes de ce récit.

* * *

SOIRÉE PYJAMA
par Guillaume Novac

Pièce en 1 acte

* * *

La pièce a été représentée pour la première fois à la M.J.C. Pierre Louÿs, à Villegrand, le vendredi 26 février 2016.

Personnages :

  • Marc, la trentaine,
    sa femme Marie, la trentaine,
    leur fille Mélanie, 14 ans.
  • Vincent, la trentaine, frère de Marc,
    sa femme Viviane, la trentaine,
    leur fille Valentine, 14 ans.
  • Le Curé, 40 ans, voisin de Marc,
    sa femme Carine, la trentaine,
    leur fille Charlotte, 12 ans.
  • Tania, 20 ans,
    son frère Igor, 18 ans.
  • Olga, 18 ans,
    son frère Piotr, 16 ans.

Les quatre Russes seront joués par des acteurs français parlant avec un accent russe de pacotille.

Les acteurs jouant Marc, Vincent et le Curé devront décharger trois fois durant la représentation. Comme à plusieurs reprises dans la pièce, leurs personnages se serviront à boire, il est conseillé d'ajouter à leurs boissons un quelconque produit stimulant.

Les personnages de Marc, Vincent, le Curé, Tania et Olga ayant de nombreuses scènes de rapports sexuels, il est fortement recommandé de choisir des acteurs X expérimentés.

Description De La Scène

La scène représente un salon cossu et moderne. Il existe trois entrées/sorties :

  • A gauche de la scène : il s'agit de l'entrée de la maison, elle donne sur la rue.
  • A droite de la scène, vers le public : une porte donne sur la cuisine.
  • A droite de la scène, vers le fond : une porte donne sur le reste de la maison (probablement via un couloir).

Dans la suite du texte, ces portes seront nommées : porte d'entrée, porte de la cuisine et porte du fond.

Devant la scène, on aménagera une petite scène un peu plus basse (appelée dans le texte "avant-scène"), se terminant juste devant les premiers rangs. Elle correspond à l'entrée du jardin. En effet, ce salon est sensé comporter une véranda donnant sur le jardin. Véranda et jardin ne sont pas représentés dans le décor, sinon par cette avant-scène. En outre, le reste de la salle, là où le public est assis, correspondra au reste du jardin (qui s'étend apparemment fort loin).

Le salon comporte deux grands fauteuils individuels au fond de la scène, au milieu, faisant face au public, et deux autres fauteuils à l'avant de la scène, à gauche et à droite, installés de profil (ils font face au centre de la scène). Devant les deux fauteuils du fond est posée une petite table ronde. Un tapis épais couvre la plus grande partie du sol. On pourra disposer quelques meubles ça et là, mais sans encombrer la vue. Deux plantes hautes, fixées dans de grands pots, sont situées dans les deux coins du fond. Il y a aussi deux chaises dans un coin.

Tout à droite de la salle, une porte bien voyante mène aux coulisses. Elle représente l'entrée de derrière de la maison des voisins (accessible en passant par le jardin, c'est-à-dire la salle). Elle sera appelée dans le texte la porte de derrière des voisins.

Enfin, prévoir une télévision (qui ne sera jamais allumée) et une chaîne stéréo pour les scènes accompagnées de musique.

Scène I (Marc)

Marc, assis sur l'un des fauteuils de devant, téléphone avec un portable.

Marc - Oui Vincent, tout est réglé ! [...] Ma femme est dans sa chambre en train de se préparer, et la tienne n'est pas encore arrivée. [...] Tu peux être tranquille, elles partiront aussitôt. [...] C'est quand même génial cette invitation au mariage d'une de leur ancienne copine de fac à l'autre bout du pays, et le même weekend que la soirée pyjama de nos filles : ainsi nous serons seuls jusque demain midi ! Mais parle-moi de tes call girls ! [...] Des Russes ? Elles sont comment ? [...] Des canons ? Ah, tu me mets l'eau à la bouche ! Et elles prennent combien ? [...] Ah quand même, ce n'est pas donné ! [...] Oui, invite-les chez toi en attendant, je te téléphonerai dès que les femmes et les filles seront parties. Je pense que ça ne devrait pas tarder, à mon avis dans cinq minutes elles auront filé. [...] Comme tu dis, ça va être une soirée du tonnerre !

On sonne.

Marc - Ah, c'est sûrement ta femme, je raccroche. A tout de suite !

Scène II (Marc, Viviane, Mélanie, Valentine)

Viviane entre par la porte d'entrée. Elle est habillée d'un manteau et porte une petite valise qu'elle pose devant l'entrée. Mélanie et Valentine la suivent, vêtues d'une robe de chambre.

Viviane - Bonsoir ! Marie est prête ?

Mélanie - Bonsoir papa !

Valentine - Bonsoir oncle Marc !

Marc - Bonsoir ! Marie est dans sa chambre, elle se prépare. Les filles ne sont pas chez leur copine ?

Viviane - Pas encore, mais on va les emmener, c'est sur notre chemin.

Marc - C'est normal, ce costume ?

Viviane - Eh bien oui, c'est une soirée pyjama.

Valentine - Dans une soirée pyjama, on s'habille selon un thème défini à l'avance.

Mélanie - Souvent, c'est un déguisement coquin !

Valentine - Cette nuit, le thème est : soubrette sexy.

Marc - Et vous êtes habillées en soubrettes sexy ?

Mélanie - Ben oui, c'est le thème.

Valentine - Mais on porte une robe de chambre par dessus, parce que c'est pas fait pour être montré à des hommes.

Viviane - Les jeunes filles, ce n'est pas fait comme nous. Nous, on porte des vêtements sexy pour s'exhiber devant vous, les hommes, mais elles, elles s'exhibent entre elles.

Valentine - On n'oserait pas le faire devant des garçons, on n'a pas l'habitude.

Viviane - Et c'est justement ces soirées pyjama qui vont leur donner un peu plus confiance en elles.

Mélanie - Ouais, on va passer la nuit à parler de garçons, tout ça...

Viviane - Et de sexe.

Valentine - Chut, ça se dit pas !

Viviane - Et elles vont sûrement gouiner.

Valentine - Mais chuteuuuu !

Viviane - C'est à ça que servent les soirées pyjama. Et d'ici un an ou deux, elles seront mûres pour faire la même chose avec des garçons.

Marc - Déjà ? Mais, elles n'ont que treize ans !

Mélanie et Valentine - Quatorze !

Marc - Tant que ça ?

Viviane - Ce sont de vraies petites femmes, tu sais.

Mélanie et Valentine - Parfaitement !

Viviane - Vous savez quoi, les filles ? Vous devriez quand même montrer votre tenue à Marc.

Valentine - Mais c'est un homme !

Mélanie - En même temps, c'est pas un inconnu. Et puis on est trop petites pour lui, donc il va pas nous mater.

Viviane - Mais oui ! Disons que cela fait partie d'une progression : d'abord vous vous exhibez entre vous, ensuite devant la famille, et plus tard devant vos petits copains. Là c'est la deuxième étape.

Mélanie d'abord, Valentine ensuite (elle est plus intimidée) défont entièrement leur robe de chambre. Marc est assis sur un des fauteuils de devant la scène, Viviane s'assoit sur l'autre. Ainsi, pour faire face à Marc et Viviane, les deux jeunes filles doivent faire face au public. Elles se tournent lentement pour permettre à Marc de bien les admirer. Toutes deux portent la tenue suivante : une jupe noire vraiment très courte, qui ne couvre pas le bas de leurs fesses. Par dessous : un string. Leurs chaussures ont des talons hauts. Des bas montent jusqu'en haut de leurs cuisses (et sont entièrement visibles). Elles portent également un tablier de soubrette dont le bas ne tombe pas plus bas que leur jupe, et le haut a une forme de coeur dont les deux arrondis couvrent tout juste leurs seins. Le tablier est noué par des lacets à la taille et au cou. Seule Valentine porte un soutien-gorge. Le haut du tablier est donc la seule pièce qui couvre la poitrine de Mélanie, or il atteint de justesse les seins, de sorte que ses tétons deviennent visibles de temps en temps selon ses mouvements. Il en serait de même pour Valentine si elle ôtait son soutien-gorge.

Marc - Punaise ! Je ne pensais pas que ma fille et ma nièce pouvaient être aussi sexy !

Viviane - Tu vois !

Mélanie - Tu as vu, papa, on porte un string pour être encore plus sexy ! (Sur ce, elle se tourne et se cambre. Elle le refait ensuite pour le public.)

Marc - Parfois, les femmes ne portent pas de string pour être encore plus sexy...

Mélanie - Tu veux dire qu'elles portent rien du tout ? Oh !

Viviane - Par contre, Valentine, tu devrais enlever ton soutien-gorge.

Valentine - Tu crois, maman ?

Viviane dégraffe le soutien-gorge de sa fille et le retire.

Viviane - Qu'en penses-tu, Marc ?

Marc - J'en pense que j'ai une nièce drôlement sexy !

Viviane - Les filles, faites des poses !

Valentine - C'est quand même assez gênant...

Viviane - Il n'y a pas de raison d'être gênée, Marc est ton oncle.

Valentine - Oui mais... (Regardant le public) Je sais, c'est idiot, mais j'ai l'impression que plein de gens me regardent.

Marc - Tu te fais des idées !

Mélanie et Valentine font quelques poses.

Viviane - Je vais voir ce que fait Marie, elle a peut-être besoin d'aide. Les filles, en attendant, allez donc à la cuisine préparer un remontant pour Marc, je crois qu'il en a besoin.

Mélanie et Viviane - Hi hi hi !

Viviane disparaît par la porte du fond, et les deux jeunes filles par la porte de la cuisine.

Scène III (Marc, Vincent, Tania, Olga)

On sonne. Marc se lève et ouvre : c'est Vincent, accompagné de Tania et Olga, habillées en pute, chacune avec un sac à main.

Marc - Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Nos femmes ne sont pas encore parties !

Vincent - Mais enfin, tu m'as dit dans cinq minutes !

Marc - Je t'ai surtout dit qu'il fallait attendre que je te rappelle !

Tania - Bonsoir, moi être Tania, et elle être Olga !

(Rappel : les actrices doivent parler avec un accent russe bidon.)

Vincent - Heu, mesdemoiselles... Allez donc vous cacher dans le jardin, nos femmes sont encore là !

Olga - Ah ah ! Petit jeu amusant !

Tania - Viens Olga, nous cacher, nous bien rire !

Vincent accompagne Olga et Tania vers l'avant de la scène. Elles descendent sur l'avant-scène puis se dispersent parmi le public.

Marc - En tout cas tu n'as pas menti, elles sont canon !

Scène IV (Marc, Vincent, Mélanie, Valentine)

Mélanie et Valentine, en tenue de soubrette sexy, surgissent depuis la porte de la cuisine. Elles portent l'une un plateau avec des verres, et l'autre des bouteilles.

Vincent - Les filles ? Vous êtes ici ?

Mélanie - Bonsoir oncle Vincent ! On va partir avec maman et tante Viviane dès qu'elles seront prêtes.

Valentine - Qui c'est qui est canon ?

Vincent - Mais qu'est-ce que vous faites habillées ainsi ?

Mélanie - Réponds d'abord à ma cousine ! Moi aussi j'ai entendu papa dire "elles sont canon". Qui ça ?

Marc - Mais vous, bien sûr !

Vincent - Mais qu'est-ce qu'elles font habillées ainsi ?

Marc - C'est un déguisement sexy pour leur soirée pyjama. C'est tout à fait normal, ta femme me l'a confirmé.

Vincent - Ah bon ! En tout cas c'est drôlement sexy !

Mélanie - Et encore, on a gardé nos strings. Papa nous disait qu'on devrait les enlever.

Marc - Heu, non, je n'ai pas vraiment dit ça.

Mélanie, aguicheuse et s'approchant de Vincent - Tu me trouves comment, oncle Vincent ?

Vincent, qui lui caresse les flancs - Délicieuse !

Mélanie - Hi hi hi ! Valentine, tu devrais faire pareil que moi...

Valentine s'approche de Marc, qui lui caresse les flancs à son tour. Alors Vincent caresse les fesses de Mélanie. Marc en fait autant avec Valentine. Finalement les filles se laissent caresser et même peloter (rappelons qu'elles ne portent pas de soutien-gorge). Vincent commence à baisser le string de Mélanie.

Vincent - Tu veux bien, Mélanie ?

Mélanie - Oh oui, tonton, comme ça je serai super sexy !

Vincent, enhardi, défait complètement son string. Du coup Marc fait de même avec celui de Valentine. Vincent range le string dans sa poche.

Mélanie - Hé, tu veux pas que je le remette avant de partir ?

Vincent - C'est pour ma collection !

Mélanie - Tu collectionnes les strings ?

Valentine - J'ai vu un reportage à la télé, ils montraient des types bizarres au Japon qui collectionnent les petites culottes de lycéennes.

Vincent, à son tour, range le string dans sa poche.

Mélanie - Valentine, imagine la tête de Juliette, quand elle va voir qu'on n'a rien sous nos jupes !

Valentine - Tu veux dire qu'on va vraiment y aller comme ça ?

Scène V (Marc, Vincent, Mélanie, Valentine, Marie, Viviane)

Marie et Viviane font leur apparition depuis la porte du fond. Elles sont bien habillées et Marie porte une petite valise.

Marie - Nous voilà, nous sommes prêtes !

Marie pose sa valise à côté de celle de Viviane. Puis toutes les deux s'assoient dans les fauteuils du fond.

Viviane - A boire les filles !

Mélanie et Valentine servent à boire à leurs mères.

Marie - On voit leurs fesses. On dirait même qu'elles ne portent rien sous leur jupe.

Viviane - C'est à cause du string.

Marie - Ah oui, sûrement. Merci les filles ! Mais vous auriez pu ajouter des gâteaux d'apéritifs.

Mélanie, réticente - Ils sont dans le cellier...

Marie - Tu sais où ? Alors allez en chercher.

Mélanie - Mais le cellier, on y accède par le jardin...

Marie - Oui, et alors ?

Valentine - On va pas sortir dans le jardin habillées comme ça ?

Viviane - Le soleil est couché, personne ne vous verra.

Mélanie - J'espère bien ! Allez, viens Valentine.

Valentine, se tournant vers le public - Quand même, j'ai une drôle de sensation, comme si on nous regardait...

Valentine et Mélanie sortent de la scène par l'avant puis s'avancent dans le public. Tania et Olga les ont vues et se cachent au milieu du public. Valentine et Mélanie s'avancent au milieu de la salle jusqu'à un siège sous lequel le metteur en scène aura préalablement posé un sachet de gâteaux d'apéritifs. Pendant la scène qui suit, les quatre adultes boivent tranquillement et tiendront un dialogue décrit plus loin.

Mélanie (au milieu de l'assistance) - C'est par là.

Valentine (au milieu de l'assistance, regardant autour d'elle) - Dis donc, c'est le chantier ici !

Mélanie - C'est là que papa et maman rangent leur bazar. Ils y cachent aussi de bonnes bouteilles, mais je suis pas sensée être au courant.

Valentine regarde sous les sièges de plusieurs spectateurs et fait semblant d'y trouver diverses choses...

Valentine - Oh, une caisse de vodka ! Oh, un tas de magazine de cul ! Et ça, regarde ! Tu crois que c'est ce que je pense ? (En réalité il n'y a rien, sauf sous le dernier siège : on y a placé une petite boîte que Valentine vient d'ouvrir.)

Mélanie se penche sous la siège désigné par Valentine. Ce doit être un siège où est assise une spectratrice.

Mélanie - Oh la vache ! On dirait des godes !

Valentine - Tu crois que c'est à ta mère ?

Mélanie - Ben oui, à qui veux-tu que ce soit ? (Se tournant vers la spectatrice) C'est pas à vous, madame ?

Valentine - Allez, on fouillera un autre jour, rentrons !

Voici par ailleurs le dialogue des quatre adultes :

Marc - Sans vouloir vous brusquer, vous ne partez pas tout de suite ?

Viviane - Non, nous attendons Carine, elle aussi est invitée.

Marc - Carine ?

Marie - C'est la femme du curé, tu sais, notre nouveau voisin.

Vincent - Un curé marié ?

Viviane - C'est un curé moderne, progressiste.

Marc - Et sa femme est aussi une de vos amies de fac ? Pour une coïncidence !

(Remarque : ces deux dialogues doivent avoir lieu simultanément mais personne ne doit parler en même temps. C'est possible en utilisant des temps morts naturels : les adultes boivent une gorgée avant de répondre, les deux filles fouillent sous un siège avant de parler.)

Les deux filles reviennent sur la scène. Tania et Olga en profitent pour sortir de leurs cachettes. Olga se dirige vers le siège contenant les godes, suivie de Tania. Pendant que la pièce se poursuit sur scène, elles vont fouiller la boîte, puis chiper les godes et les ranger dans leur sac à main. Elles feront des remarques comme : "Personne ne nous voit ?", "Mais non, vas-y, pique-les !".

Mélanie et Valentine, de retour sur la scène, vident le sachet de gâteaux d'apéritifs dans une petite assiette, qu'elles servent à tout le monde. Les hommes leur mettent la main aux fesses, par dessous la jupe (en la soulevant bien haut, pour que le public en profite), chaque fois que leurs femmes regardent ailleurs.

On sonne. Marc se lève et va ouvrir.

Scène VI (les mêmes, plus le Curé et Carine)

Le Curé et sa femme, Carine, entrent. Carine est habillée d'un manteau et porte une petite valise, qu'elle pose à côté des deux autres. Tout le monde se dit bonsoir à la cantonnade. Carine fait la bise à Marie et Viviane. Marc cède sa place à Carine (sur les fauteuils : le Curé, Carine, Viviane, Marie).

Marie - Buvons rapidement un dernier verre, et ensuite nous pourrons y aller !

Viviane - Les filles, servez monsieur le curé et son épouse !

Valentine et Mélanie s'exécutent.

Le Curé - Mais, par Saint Victor ! Elles ne portent pas de culotte !

Viviane - C'est parce qu'elles ont un string, alors on croirait.

Carine (rassurant son mari) - C'est un déguisement sexy pour leur soirée pyjama. C'est bien cela, mesdames ?

Marie - Tout à fait.

Viviane - Merci les filles. Vous pouvez vous rhabiller, nous allons partir.

Mélanie et Valentine remettent leur robe de chambre. Ensuite, une fois que le curé et son épouse ont bu le dernier verre, les femmes font la bise à tout le monde (les filles aussi, et Marc et Vincent leur mettent la main aux fesses en cachette), puis tout ce petit monde sort (par la porte d'entrée). Il ne reste au salon que Marc, Vincent et le Curé.

Scène VII (Marc, Vincent, le Curé)

Marc et Vincent s'assoient sur les deux fauteuils du devant (le Curé est sur l'un des deux du fond). Pendant ce temps, Tania et Olga s'approchent petit à petit et prudemment de l'avant-scène.

Marc - Eh bien monsieur le curé, vous allez pouvoir rentrer !

Le Curé - Pas avant d'avoir écouté vos explications.

Vincent - Nos quoi ?

Le Curé - Juste avant de venir ici, je suis allé ranger mes outils de jardinage. Vous savez que nos jardins se font face, et même qu'ils communiquent. Eh bien tandis que je rangeais mes outils, deveninez ce que j'ai vu ?

Marc - Aïe, vous me faites peur...

Vincent - Je sais ! C'était des cambrioleuses !

Le Curé - Ah ?

Vincent - Elles étaient deux, n'est-ce pas ?

Le Curé - En effet.

Vincent - Je l'ai lu dans les journaux. Voilà ! Il y a eu une vague de cambriolages dans le quartier, juste avant votre emménagement. Ce seraient deux cambrioleuses, deux femmes.

Marc - Exact, je l'ai lu aussi ! Deux Russes, je crois.

Vincent - Et vous dites qu'elles rôdaient dans le jardin ? Ne vous inquiétez pas, maintenant que nous sommes prévenus, nous ferons bien attention.

Marc - Merci de nous en avoir parlé, et bonne soirée monsieur le curé !

Le Curé - Elle ressemblaient à quoi, les deux cambrioleuses des journaux ?

Vincent - Grandes, plutôt jolies, le type mannequin.

Le Curé - J'aurais dit le type prostituée. Le genre qui se loue à des soirées privées comme ce soir...

Marc - Mais enfin, monsieur le curé, pour qui nous prenez vous ?

Le curé se lève, sort de scène par l'avant et s'arrête au bout de l'avant-scène. Tania et Olga sont cachées derrière des spectateurs du premier rang. Le curé les voit, les pointe du doigt, et leur ordonne de sortir.

Le Curé - Allez mesdemoiselles, je vous ai vues, vous pouvez sortir.

Scène VIII (Marc, Vincent, le Curé, Tania, Olga)

Tania et Olga sortent de leur cachette.

Tania - Vous très fort, nous pourtant bien cachées.

Olga - Jeu très drôle, me rappeler mon enfance en Sibérie, quand parents nous cacher dans forêt.

Le Curé et les deux call girls (amusées) rentrent au salon. Marc et Vincent sont bien sûr très gênés.

Tania - Nous devoir parler paie !

Le Curé - Donc ce sont bien des putes.

Olga - Niet ! Nous call girls ! Avoir plus de classe, et tarif plus élevé.

Tania - Nous très chères, mais vous en avoir pour votre argent !

Le Curé - Allez-y, messieurs, payez ces jeunes filles. Ensuite je vous expliquerai pourquoi je ne dirai rien à personne.

Vincent - Vous ne nous dénoncerez pas ?

Le Curé - Non, vous pouvez me faire confiance.

Marc - Alors ça, c'est chic !

Tania - Vous payer d'abord, et ensuite vous baiser.

Marc, à Vincent - C'est combien ?

Vincent - 3000 euros.

Marc - OK, donc 1500 chacun.

Tania - Non, vous pas compris : tarif être 3000 par fille. Donc au total 6000 euros !

Marc - Ah mais c'est vraiment hors de prix !

Tania - Non, tarif être honnête, vous pas regretter.

Olga - Nous être nymphomanes, insatiables, en chaleur, vous pouvoir tout faire, même perversion, pas de problème. Mais bonne qualité coûter cher.

Le Curé - Quant à mon silence, que je vous garantis solennellement, je vous le facture le même prix que les filles, soit 6000 euros, plus la possibilité de profiter de cette soirée avec vous.

Vincent - Hein ? Mais ça nous oblige à débourser chacun 6000 euros !

Marc - Vous voulez... profiter des call girls ?

Le Curé - Je suis un curé moderne. De plus, si je participe à la débauche, vous pouvez être sûrs que je ne dirai rien, puisque je me serai moi même compromis dans vos turpitudes.

Vincent - Il a raison : qu'il participe à la partouze, c'est le meilleur moyen de lui ôter toute tentation de nous trahir.

Marc - Mais quand même, 6000 euros...

Vincent - Payons, c'est une occasion unique, ça ne se reproduira plus avant longtemps.

Marc - C'est vrai...

Marc et Vincent signent des chèques.

Marc - Et maintenant, que la fête commence !

Tania - Vous vouloir strip-tease ?

Vincent - Ah oui, excellente idée !

La fin de la scène consiste en un strip-tease en musique. Marc insère un disque dans la chaîne stéréo, puis Tania et Olga réalisent un strip-tease typique, plus pour le public que pour leurs trois clients. Bien noter qu'à présent les deux call girls seront en permanence nues.

Attendre la fin des applaudissements du public. On sonne.

Scène IX (les mêmes, plus Marie)

Pendant que Vincent pousse les deux call girls, à présent nues, vers le jardin (elles partent à nouveau se cacher parmi le public) et que le Curé s'empresse de cacher leurs vêtements derrière un fauteuil, Marc ouvre. C'est Marie !

Marie - Salut ! Je ne fais que passer, j'avais oublié mon portefeuille dans la chambre.

Marie disparaît par la porte du fond. Marc, Vincent et le Curé se regardent, anxieux. Marc regarde sa montre. Mais Marie revient.

Marie, à Marc - Tu as invité Vincent et monsieur le curé ? Ne les retiens pas, ils ont peut-être des choses à faire.

Marc - Je leur ai proposé de regarder le foot à la télé.

Marie - Ah, il y a un match ? Pourtant Carine m'avait dit que son mari déteste le foot.

Le Curé - Oh, elle exagère un petit peu, je n'ai rien contre une fois de temps en temps.

Marie, se tournant vers la télé (éteinte) - Et là, vous ne regardez pas ?

Vincent - Heu... c'est la mi-temps !

Marie - Ah, bien. Sur ce, au-revoir messieurs !

Marc - Tu es sûre de n'avoir rien oublié, cette fois ?

Marie - Heu... Ah, tu me fais douter. Attends que je réfléchisse...

Marc, Vincent et le Curé se regardent, inquiets. Tania et Olga s'approchent de la scène. Le Curé, qui surveillait, les voit et leur fait signe de s'éloigner.

Vincent - Mieux vaut ne pas tarder, vous allez arriver tard chez votre amie, cela pourrait la déranger.

Marie - Tu as raison, tant pis si j'oublie quelque chose !

Marc - Mais oui, Viviane ou la femme du curé pourront te dépanner.

Marie - D'ailleurs elles m'attendent dans la voiture et doivent s'impatienter. Allez, je file !

Scène X (Marc, Vincent, le Curé, Tania, Olga)

Aussitôt Marie partie, Tania et Olga reprennent leur place.

Tania - Jardin être agréable, mais nous sentir présence bizarre...

Olga - Oui, comme si nombreux lutins cachés dans l'herbe.

Marc - Quelle drôle d'idée ! (S'approchant du bord de la scène et regardant le public) Mais il n'y a personne dans le jardin, voyons !

Vincent - Il vaudrait mieux, elles étaient toutes nues...

Tania - Mais ça pas important. Important être : tout le monde à poil !

Sur ce, les trois hommes se déshabillent en faisant un petit show, là encore plus à l'intention du public que des deux call girls.

Tania - Nous être deux, vous être trois, alors nous faire pipe tournante.

Dans les minutes qui suivent, Tania et Olga sucent tour à tour Marc, Vincent et le Curé, en tournant. Les trois hommes sont debout, celui du centre face au public, les deux autres de profil, et les deux call girls sont à genoux, à leur pieds. Elles alternent fellation et masturbation afin que le public puisse apprécier de temps en temps l'effet de leur travail (érection des trois pénis). Au bout d'un certain temps, elles se lèvent.

Tania - Et maintenant, vous baiser !

Olga - Mais comment faire, eux être trois ?

Tania - Prêtre s'assoir sur fauteuil et baiser Olga assise sur lui. Moi me mettre à quatre pattes, monsieur me baiser par derrière à genoux, et autre monsieur baiser ma bouche.

Tout le monde se met en place comme annoncé par Tania. Le Curé est assis sur un des deux fauteuils du fond, aussi le public le voit de face. Olga s'empale dessus et ils baisent dans cette position. Marc s'agenouille derrière Tania et la baise par derrière, tandis que Vincent, à genoux devant elle, se fait sucer. La scène se termine lorsque tous les trois ont déchargé. Les deux call girls nettoient leurs sexes (avec la langue).

Marc - Les filles, et si vous nous serviez à boire ! Il y a des bouteilles au frigo, dans la cuisine, par là.

Tania - Bien maître ! Viens Olga, toi m'accompagner dans cuisine !

Elles quittent la scène. Les hommes remettent leur caleçon (rien de plus).

Le Curé - Ah, elle est formidable, la petite Olga ! Vous les avez trouvées où ?

Vincent - Ce sont deux étudiantes qui font de la prostitution de luxe pour payer leurs études. Elles passent des annonces dans le journal.

Le Curé - Le journal local ?

Vincent - Oui, tout à fait. Vous savez, de nos jours...

Pendant tout ce dialogue apparaît Charlotte. Elle sort par la porte de derrière des voisins (tout à droite de la salle), et passe devant le public. Elle atteint l'avant-scène puis rentre. Elle est vêtue d'une petite culotte et d'un tee-shirt. La culotte est courte, mais ce n'est pas un string : il y a deux petits triangles roses avec des petits coeurs rouges, les deux triangles n'étant pas joints. Le tee-shirt est court et dénude le nombril. Il comporte un motif enfantin, par exemple Winnie l'Ourson. Elle n'a rien aux pieds.

Scène XI (Marc, Vincent, le Curé, Charlotte)

Charlotte rentre sans faire de bruit. Les trois hommes continuent à discuter, ils ne l'ont pas vue. A plusieurs reprises elle fait mine de vouloir parler puis s'interrompt au dernier moment.

Le Curé - Eh bien, qu'est-ce qu'elles font ? Je vais voir ?

Marc - Non, laisse-les prendre leur temps. De toute façon il n'y a pas le feu au lac et la soirée est loin d'être finie.

Vincent - C'est vrai, et j'espère bien avoir l'occasion de m'en faire une.

Marc - La pipe ne t'a donc pas suffi ?

Vincent - J'espère mieux !

Le Curé - Je vous comprends, elles sont tellement bonnes, mais bonnes !

Charlotte - Bonsoir ! Heu...

Marc, Vincent, Le Curé, découvrant Charlotte et sursautant - Aaaaah !

Vincent - Marc, va voir en cuisine, vite !

Marc, hésitant puis comprenant - Mais que... Ah mais oui, horreur ! (Et il file aussitôt en cuisine rejoindre les deux call girls.)

Le Curé - Mais qu'est-ce que tu fais ici, Charlotte ? (A Vincent) C'est ma fille.

Vincent - Elle n'est pas à la soirée pyjama avec les notres ?

Charlotte, triste - Elles m'ont pas invitée.

Le Curé - Nous ne sommes ici que depuis peu et elle n'a pas eu le temps de se faire des copines.

Vincent - Tu es venue par le jardin ?

Charlotte - Oui.

Le Curé - Nos deux jardins communiquent.

Charlotte - J'allais quand même pas sortir dans la rue en pyjama !

Vincent - Mais pourquoi es-tu venue ?

Charlotte - J'ai peur.

Le Curé - Comment ça ?

Charlotte - Je suis toute seule à la maison, dans le noir, j'ai peur. Tu veux bien revenir, papa ?

Le Curé - Ah non, la soirée n'est pas terminée ! Tu n'as qu'à regarder la télé. Tiens, je vais même t'autoriser à la regarder aussi tard que tu voudras.

Charlotte - C'est quoi votre soirée ? Ah, je sais : c'est une soirée pyjama ! C'est pour ça que vous êtes à moitié habillés, n'est-ce pas ?

Vincent - Heu, oui, c'est ça, une soirée pyjama.

Charlotte - Je savais pas que les hommes aussi faisaient des soirées pyjama.

Le Curé - Eh bien maintenant tu sauras. Allez, rentre à la maison et regarde la télé. Par exemple regarde un DVD comique.

Charlotte - Je vous dérange ?

Vincent - C'est une soirée entre hommes, tu sais.

Charlotte, déçue - Oh. Dans ce cas, je vais faire comme tu m'as dit, papa.

Le Curé - Mais oui, je suis sûr qu'après avoir vu un film comique tu ne penseras plus qu'à rigoler !

Charlotte - Oh oui, j'espère ! Je vous demande pardon de vous avoir dérangés, je retourne à la maison, au-revoir !

Vincent, Le Curé - Bonne nuit !

Charlotte retourne d'où elle est venue en passant de nouveau devant le public. Aussitôt, Marc revient au salon accompagné des deux call girls, qui amènent des coupes de glace.

Scène XII (Marc, Vincent, le Curé, Tania, Olga)

Marc - Bien joué, cher voisin !

Vincent - Alors, quel est le programme à présent ?

Tania - Nous avoir trouvé glace à la pistache au frigo. Pistache très bon pour virilité, alors nous préparer coupes de glace à la crème.

Vincent - Ah, voilà ce que vous faisiez en cuisine ! Merci, c'est très gentil.

Olga - Vous manger glace pistache, et nous sucer pour nouvelle érection.

Pendant que les trois hommes mangent leur glace, les deux call girls les déshabillent puis sucent chacun d'eux en alternant. Bientôt, tous trois sont de nouveaux en érection prêts à l'action.

Tania - Maintenant, moi essayer curé !

Olga - Et moi baiser avec premier monsieur dans la bouche, et deuxième monsieur dans la chatte.

Marc - Très bien ! Vous êtes très intelligentes !

Tania - Normal, nous étudiantes en psychologie, alors nous connaître psychologie des hommes : eux toujours vouloir baiser.

Vincent - Je l'admets volontiers !

Pendant ce temps, revoici Charlotte. Elle sort de la porte de derrière des voisins (tout à droite de la salle) et passe devant le public. Au salon, Olga se met à quatre pattes, Vincent se positionne à genoux derrière elle, Marc devant. Tania s'allonge sur le tapis à côté d'eux. Mais le Curé ne s'installe pas sur elle, d'abord il fait remarquer :

Le Curé - Je vais ouvrir la porte du jardin pour aérer, ça commence à devenir étouffant.

Le Curé s'avance sur l'avant-scène et aperçoit Charlotte, qui ne l'a pas vu mais s'approche. Aussitôt il retourne au salon.

Le Curé - Vite ! Ma fille revient !

Marc retourne en cuisine avec les call girls, Vincent et le Curé ont juste le temps de remettre (mal) leur caleçon et de cacher les autres vêtements.

Scène XIII (les mêmes, plus Charlotte)

Charlotte entre, dans la même tenue que plus tôt.

Charlotte - Désolée, c'est encore moi. Papa j'ai peur.

Le Curé - Je t'avais dit de regarder un film comique.

Charlotte - J'ai voulu regarder Bambi mais ça fait peur.

Vincent - Bambi ?

Charlotte - Mais oui, Bambi se fait attaquer par des méchants animaux. Et puis je suis seule à la maison et il y a des bruits.

Marc revient, lui aussi en caleçon.

Charlotte - Bonjour monsieur. Je suis désolée de perturber votre soirée pyjama. Est-ce que je peux rester ? Je ne gênerai pas. Et puis vous avez vu, moi aussi je suis en pyjama !

Marc, amusé - Oui, mais nous, nous sommes torse-nus.

Charlotte retire son tee-shirt. Elle n'a rien dessous.

Charlotte - Et voilà ! Je suis comme vous !

Vincent - Oh, tes seins commencent à pousser, tu es très mignonne.

Le Curé - Voyons, ma fille n'a que douze ans !

Charlotte - Alors, s'il vous plaît je peux rester ?

Marc - Je suis désolé Charlotte, mais c'est vraiment impossible.

Charlotte - Mais je gênerai pas puisque je dormirai ! C'est juste que chez moi j'arrive pas à dormir parce que je suis toute seule. Mais ici, je serai rassurée, alors je dormirai bien.

Marc - J'y pense, puisque Mélanie est partie à sa soirée pyjama, sa chambre est libre. Charlotte, veux-tu bien dormir dans la chambre de ma fille ?

Charlotte - Oh oui, merci, merci !

Marc - Je t'emmène.

Marc et Charlotte disparaissent par la porte du fond.

Scène XIV (Vincent, le Curé, Tania, Olga, et un peu plus tard Marc)

Tania et Olga surgissent de la cuisine.

Tania - Nous pouvoir revenir au salon ?

Olga - Moi adorer faire farce ! Très drôle !

Vincent - Oui, mais ne parlez pas trop fort pour l'instant. Monsieur le curé, vous croyez que votre fille pourra dormir ?

Le Curé - Pas de souci : à son âge elle a besoin de sommeil et elle a l'habitude de dormir tôt. Et puis elle a le sommeil lourd, soyez tranquille.

Marc est de retour.

Marc - Voilà, la petite est au lit. Et ne vous inquiétez pas pour le bruit, la chambre de ma fille est au deuxième, sous le toit.

Le Curé - Eh bien voici un problème de réglé !

Tania - Allez, tout le monde à poil, et on recommence !

Marc - Chut ! J'entends du bruit dans le couloir... Les filles, cachez-vous dans la cuisine !

Tania - Encore ?

Olga - Chic, nous encore faire farce !

Au moment où Tania et Olga disparaissent par la porte de la cuisine, Charlotte apparaît par la porte du fond (toujours en petite culotte). Les trois hommes remontent leur caleçon en un dixième de seconde.

Scène XV (Marc, Vincent, le Curé, Charlotte)

Charlotte - J'ai envie de faire pipi et c'est marqué "en panne" sur le WC...

Marc - Oui, c'est vrai, il est en panne depuis ce matin et le plombier ne travaille pas le week-end, il ne viendra que lundi. En attendant, tu peux aller dans le jardin, c'est ce que nous faisons, et c'est naturel.

Charlotte - Dans le jardin ? Dans le noir ?

Marc - Il n'y a pas de souci.

Marc prend la main de Charlotte et l'emmène sur l'avant-scène.

Marc - Avance jusqu'au fond, il n'y a aucun danger.

Charlotte, regardant le public - Mais on va me voir.

Marc - Il n'y a personne !

Pendant que Marc retourne au salon, Charlotte s'avance entre les rangs. Elle trouve sous un siège un pot de chambre et du papier toilette (déposés là préalablement par le metteur en scène), et elle pose le pot de chambre quelque part entre les rangs. Elle retire sa culotte et la confie à un spectateur ("Vous pouvez me tenir ça ?") puis urine dans le pot de chambre. Ensuite, elle s'essuie, se rhabille, range le pot de chambre, puis retourne au salon.

Charlotte - Et voilà, maintenant je vais pouvoir dormir et je vous embêterai plus. Bonne nuit !

Marc, Vincent et le Curé - Bonne nuit !

A l'instant où Charlotte sort par la porte du fond, Tania et Olga entrent par la porte de la cuisine.

Scène XVI (Marc, Vincent, le Curé, Tania, Olga)

Tania - Assez joué farce, maintenant vous baiser !

Olga - Oh oui !

Marc - Oui, reprenons où nous en étions.

Les trois hommes se déshabillent à nouveau. Olga se remet à quatre pattes, Vincent se positionne à genoux derrière elle et la baise, Marc est devant et elle le suce. Tania s'allonge sur le tapis à côté d'eux, et le Curé la baise. La scène qui suit est une scène de sexe sans paroles. Les acteurs peuvent réaliser quelques fantaisies, l'essentiel étant qu'ils aillent jusqu'au bout (orgasme). Trop occupés, ils ne se rendent pas compte qu'ils ont de la visite.

En effet, à un moment donné, Mélanie et Valentine apparaissent dans la salle : elles viennent de la porte de derrière des voisins. Elles se dirigent tranquillement vers la scène en marchant juste devant le public. Elles sont vêtues d'une robe de chambre.

Scène XVII (Marc, Vincent, le Curé, Tania, Olga, Mélanie et Valentine)

Valentine - Mais pourquoi rentrer par le jardin ?

Mélanie - Je n'ai pas la clé de la porte d'entrée, et je ne veux pas sonner, ça pourrait déranger papa, peut-être qu'il dort.

Valentine - La porte du salon sera ouverte ?

Mélanie - La nuit est chaude, et quand il fait chaud il la laisse toujours ouverte pour faire rentrer la fraîcheur.

Valentine - Tu as raison, la porte est ouverte.

Mélanie - Tiens, il y a de la lumière. Papa n'est pas couché ?

Les deux filles s'apprêtent à rentrer et voient le spectacle (les adultes, eux, ne les remarquent pas, ils sont trop occupés). Mélanie emmène aussitôt Valentine à l'extérieur.

Mélanie - Restons cachées ici, pour les regarder sans être vues.

Valentine - Mais, tu as vu ce qu'ils font ! Et il y avait le voisin !

Mélanie - Oh la la, ce que tu es vieux jeu. Ils trompent nos mamans, et alors ? Tu crois qu'elles ne les trompent pas ?

Valentine - Heu...

Mélanie - Tu sais, ça se trouve leur histoire de mariage d'une copine de fac, c'est bidon, en fait elles sont allées partouzer quelque part. Tiens, je suis sûre que c'est ça.

Valentine - C'est vrai, c'est pas bête ce que tu dis.

Mélanie - Alors puisqu'on est ici, profitons-en, regardons-les, ça pourrait être amusant !

Valentine - Oui, mais parle moins fort, je ne voudrais pas qu'ils nous surprennent.

Mélanie - OK.

Pendant que la partouze bat son plein dans le salon, Mélanie et Valentine, à genoux au bout de l'avant-scène (dos au public), se masturbent en regardant le spectacle. Cela se fait progressivement : d'abord elles se caressent machinalement, puis elles se débarrassent de leur robe de chambre (elles portent toujours leur tenue de soubrette sexy - sans sous-vêtements), ensuite de leur jupe. Il ne reste plus que leur petit tablier, leurs bas et leurs chaussures à talons. Les deux actrices doivent se masturber avec une intensité croissante, et il serait bon qu'elles jouissent réellement en même temps que les adultes ou juste après. Si ce n'est pas le cas, elles simuleront. Quoiqu'il en soit, leur orgasme est accompagné de râles de plaisir suffisamment forts pour être entendus depuis le salon, où les adultes venaient juste d'en terminer et se relevaient.

Vincent - Vous avez entendu ?

Marc - Quoi donc ?

Vincent - Je crois que ça venait du jardin.

Vincent remet son caleçon et s'avance vers le public, ce qui provoque la fuite de Mélanie et Valentine qui vont se cacher derrière le premier ou le deuxième rang.

Vincent, juste devant le public - Il y a quelqu'un ? Attendre que le public réponde et ajouter : Oui, je crois avoir entendu des voix.

Marc le rejoint avec une lampe torche. Lui aussi a remis son caleçon.

Marc - D'où ça venait ?

Vincent, désignant l'endroit où leurs filles sont cachées - Par ici.

Marc, avec sa lampe de poche, se faufile entre les rangées. Les filles s'éloignent au fur et à mesure qu'il approche.

Tania, depuis le salon - Encore jeu rigolo ?

Olga, depuis le salon - Encore farce ?

Le Curé, qui s'est avancé sur l'avant-scène - Non, ils ont entendu du bruit dans le jardin, peut-être que quelqu'un espionnait.

Vincent - J'espère que ce n'est pas un maître chanteur.

Pendant ce temps, Marc continue à avancer vers Mélanie et Valentine, qui reculent. Soudain Valentine se laisse tomber sur un spectateur.

Valentine - Aïe, mon pied !

Mélanie - Chuteeeeeuuu !

Marc - Valentine ? Mélanie ? C'est vous ?

Mélanie - C'est malin, on est repérées.

Marc - N'allez pas vous enfoncer dans les buissons, c'est dangereux, il pourrait y avoir des bestioles. Allez, venez !

Vincent - Alors ?

Marc - C'est nos filles, elles ont dû revenir plus tôt que prévu et je crois qu'elles ont tout vu.

Le Curé - Ah, c'est pas de chance !

Mélanie et Valentine rejoignent Marc puis rentrent avec lui jusqu'au salon. Vincent a trouvé par terre leurs robes de chambres et leurs jupes et les ramène à l'intérieur (sans leur rendre).

Le Curé - Doux Jésus, qu'elles sont sexy !

Vincent - Oh punaise !

Tania - Qui être jeunes filles ?

Olga - Elles call girls de luxe comme nous ?

Tania - Mais non, regarde, elles pas avoir la classe.

Marc - Les filles, asseyez-vous. Vous étiez dehors depuis longtemps ?

Mélanie - Oui papa, et on a tout vu. Est-ce qu'on sera punies ?

Marc - Mais non ! Heu... Que pensez-vous de ce que vous avez vu ?

Mélanie - C'était cool !

Valentine - Oui, c'était comme regarder un film de cul, mais pour de vrai !

Marc - Mais... la présence de Tania et Olga, ça ne vous a pas choquées ?

Valentine - Mélanie m'a expliqué que c'est normal.

Mélanie - Ben oui, surtout que nos mamans sont sûrement en train de partouzer quelque part sans vous. Et je parie que vous aviez tout prévu : les mamans d'un côté, les papas de l'autre.

Valentine - Tu as raison : nos parents ont attendu qu'on soit invitées à la soirée pyjama, comme par hasard.

Vincent - Comment ça les mamans sont en train de partouzer quelque part ?

Mélanie - On le suppose. Pourquoi, vous n'êtes pas au courant ?

Le Curé - Mais si, mais si ! Tout est normal, tout va bien.

Marc - Sauf que vous deviez passer la nuit chez votre copine et ne rentrer que demain midi.

Valentine - Juliette était malade. Sa maman a appelé le docteur, et on a attendu pendant qu'il l'examinait. Finalement le docteur a dit qu'elle a la scarlatine et il paraît que c'est contagieux.

Mélanie - Alors on a pensé faire la soirée chez Noémie, et la maman de Juliette nous a toutes conduites en voiture chez Noémie. Les parents de Noémie étaient d'accord et ont même accepté de partir à l'hôtel, mais au bout d'une heure on s'est rendues compte qu'on n'avait plus le coeur à s'amuser alors que Juliette était malade.

Valentine - C'est pour ça qu'on est rentrées plus tôt. Mais on ne savait pas que vous aviez profité de notre absence pour organiser une partouze.

Marc - Comment vous êtes rentrées ? Pas à pieds, j'espère !

Mélanie - Mais... si ! Les parents de Noémie étaient à l'hôtel, on n'avait pas leur numéro de téléphone, donc pas possible de se faire conduire à la maison.

Valentine - Mais c'est pas loin, juste un quart d'heure de marche.

Vincent - Dans cette tenue ?

Mélanie - On avait nos robes de chambre !

Valentine - Qu'est-ce qu'on fait ? Je suppose qu'on ne peut plus rester ?

Mélanie - C'est dommage, c'était amusant de vous regarder.

Marc, à Vincent - Et si on leur demandait de nous servir à boire ?

Le Curé - Par la Sainte Vierge, vous n'allez quand même pas leur proposer de partouzer avec nous !

Marc - Bien sûr que non ! Mais nos filles sont assez mûres, ce ne sont plus des gamines, aussi pourraient-elles nous tenir compagnie pendant que nous nous remettons de nos dernières émotions.

Mélanie et Valentine - Oh oui ! Oh oui !

Marc - Alors allez à la cuisine chercher à boire, il doit rester des bouteilles au frigo.

Mélanie et Valentine sortent par le porte de la cuisine.

Le Curé - Vous croyez vraiment que...

Vincent - Elles vont jouer les soubrettes, on va les peloter un peu, ça les flattera, et ensuite elles iront se coucher.

Marc - Mais où ? N'oublie pas que la fille de monsieur le curé dort dans la chambre de Mélanie.

Le Curé - Oui, ne réveillons pas Charlotte, c'est déjà assez compliqué comme cela. Je propose qu'elles aillent dormir chez moi, puisque la maison est vide, justement.

Vincent - Très bien, ainsi le problème est réglé.

On sonne. On resonne. Et on resonne encore.

Tania - Ah, trois coups, ça être petits frères !

Olga - Da, moi ouvrir !

Le Curé - De qui parlez-vous ?

Scène XVIII (les mêmes, plus Igor et Piotr)

Olga se lève et va ouvrir. Igor et Piotr entrent. Ils portent des vêtements plutôt sexy. Au même instant, Mélanie et Valentine reviennent, l'une portant un plateau et des verres, l'autre des bouteilles.

Tania - Moi faire présentations. Lui Igor, mon petit frère, et lui Piotr, petit frère d'Olga.

Olga - Eux être au lycée mais gigolos le week-end, très rémunérateur.

Tania - Chers petits frères, voici premier et deuxième maîtres, bons baiseurs, et voici prêtre, lui aussi bon baiseur. Et elles, pas bien compris si call girls de luxe ou juste filles de la maison.

Marc - Mélanie est ma fille, et Valentine celle de mon ami Vincent. (Aux filles) Elles croyaient que vous étiez des call girls.

Olga - Niet, seulement Tania croire. Moi dire pas possible, elles pas avoir classe.

Mélanie à Valentine, qui n'avait pas compris - Oh, elles croyaient qu'on était des putes !

Olga - Niet, putes pas pareil que call girls.

Tout le monde s'installe : Marc, Vincent, le Curé avec Olga sur ses genoux, et Tania s'assoient sur les fauteuils, et Piotr et Irgor s'assoient sur les deux chaises. Mélanie et Valentine leur servent à boire et se laissent peloter. Petit à petit le pelotage s'intensifie, en particulier les deux "petits frères" insèrent leur doigt dans la fente des jeunes filles.

Igor - Ah, toujours être grand plaisir profiter d'aussi jeunes filles !

Tania, aux autres - Petits frères pas avoir habitude car travailler d'ordinaire avec vieilles dames très riches mais plus très jeunes.

Piotr - Moi avoir fini ma soirée avec femme divorcée d'un député très connu. Elle me dire pension alimentaire très élevée car lui s'être enrichi en piquant dans caisses de l'état.

Olga - Ah, eux faire comme en Russie ? Français moins bête que je croyais; alors.

Marc, à Tania - Mais, c'était prévu d'inviter vos, heu, petits frères ?

Tania - Nous toujours faire comme ça. Mais toi pas t'inquiéter, c'est toi prioritaire pour baiser Olga et moi, pas eux. Ou alors eux baiser petites filles, ça pas de problème.

Piotr - Ah oui, très bonne idée ! (Sur ce, il carresse Valentine, de plus en plus gênée, et lui soulève le tablier.)

Le Curé - Voyons, vous n'êtes pas sérieux ! Par tous les saints, elles n'ont que quatorze ans !

Mélanie, à Valentine - Les deux mecs veulent nous baiser. Tu crois qu'on peut ?

Igor - Nous faire ça très bien, très doux, pas faire mal.

Olga - Eux être des pros, c'est leur métier.

Piotr (désignant Valentine) - De toute façon, celle-ci pas vierge.

Vincent - Sans blague ?

Piotr - Toi vérifier avec doigt ! (Piotr est justement en train d'enfoncer un doigt dans la chatte de Valentine.)

Mélanie - Bien sûr qu'on n'est plus vierges, on a quatorze ans, quand même !

Marc - Pourtant vous ne fréquentez pas de garçons.

Mélanie - On a fait ça entre filles.

Marc - Ah, bien. Mais, sérieusement, tu as envie de faire l'amour avec l'un des deux... "petits frères" ?

Mélanie - Je sais pas... Pourquoi pas ? Si ce sont des pros, c'est peut-être une bonne occasion d'essayer.

Igor - Si tu veux, moi faire ça gratuitement pour toi.

Vincent - Encore heureux !

Tania - Attention, eux être gigolos professionnels, baiser pour argent.

Vincent - Ah ? Mais, et toi Valentine, qu'en dis-tu ?

Valentine - Je préfère vous regarder.

Mélanie - Dis oui, Valentine, je suis sûre que ça va te plaire !

Marc - Et puis nous serons là en cas de problème.

Mélanie - Vous allez nous mater ?

Marc - Pourquoi pas ?

Vincent - Moi je veux bien, mais ne forcez pas ma fille. Si elle ne veux pas, c'est sa décision.

Valentine - Justement... En fait j'ai changé d'avis, je veux bien. Mais juste pour essayer.

Piotr - Toi prendre bonne décision, pas regretter.

Marc - Bien, c'est décidé ! Ce soir est un grand jour : nous allons assister à la défloration de nos filles !

Mélanie - Mais on n'est plus vierges, je t'ai dit !

Vincent - Il voulait dire que c'est votre première expérience avec un garçon.

Mélanie - Ah, là d'accord.

Marc - Et si vous commenciez par un petit strip-tease ?

Marc se lève et met en route la musique. Puis il se rassoit. Mélanie et Valentine dansent en défaisant leur tablier et en se carressant. Encore une fois, leur show est destiné surtout au public. Elles sont désormais entièrement nues. Au milieu du strip-tease apparaît Charlotte. Elle rentre discrètement par la porte du fond et va se cacher aussitôt derrière une plante. La musique a dû la réveiller...

Scène XIX (les mêmes, plus Charlotte)

Durant toute cette scène, Charlotte (vêtue de sa petite culotte) ne cessera de s'agiter, cachée derrière la plante. De temps en temps, elle laisse dépasser sa tête d'un côté ou de l'autre pour mieux voir. Chaque fois que quelque chose la choque, elle ouvre en grand sa bouche, fait les gros yeux, place sa main devant la bouche. Et peu à peu, la voilà qui se caresse, puis se masturbe...

Marc, Vincent, le Curé et les deux call girls sont toujours assis comme dans la scène précédente. Igor et Piotr font s'allonger Mélanie et Valentine. Les couples sont : Mélanie et Igor, Valentine et Piotr. Ils font l'amour. Il n'y a pas de dialogue, mais les acteurs jouant les adultes peuvent improviser quelques commentaires. Il serait souhaitable que les deux couples ne simulent pas mais jouissent réellement. Au même moment ou juste après, Charlotte, qui se masturbait de plus en plus intensément (sa culotte est descendue au niveau des chevilles), jouit et ne peut s'empêcher de pousser un petit cri qui la trahit. Marc se lève, la découvre, la tire par le bras, et la présente aux autres. Charlotte est donc nue mais cache ses parties intimes avec les deux mains. (elle a perdu sa culotte en marchant).

Le Curé - Charlotte ! Par la croix du Christ, que fais-tu...

Marc - Elle était cachée derrière la plante, je me demande depuis combien de temps.

Charlotte - C'est pas ma faute, j'arrivais pas à dormir et j'ai entendu de la musique, alors je suis allée voir...

Vincent - Et qu'est-ce que tu as vu ?

Charlotte - J'ai vu... Mélanie et Valentine qui faisaient l'amour avec les deux garçons.

Le Curé - Et qu'en penses-tu ?

Charlotte - Je savais pas que dans les soirées pyjama entre hommes, on pouvait inviter des filles.

Vincent - Tu as encore beaucoup de choses à apprendre... Monsieur le curé, qu'est-ce qu'on fait ?

Le Curé - D'abord, Charlotte, mets tes bras le long du corps !

Charlotte - Mais vous allez voir mon... ma...

Le Curé - Tout le monde est tout nu, toi aussi, alors tu n'as rien à craindre.

Charlotte retire ses mains et tout le monde la regarde.

Marc - Elle est très mignonne.

Vincent - Ses seins commencent à pousser, mais elle n'a pas de poils pubiens.

Le Curé - Charlotte, tu as le choix : soit tu retournes au lit, soit tu participes à notre soirée.

Charlotte - Oh non, j'ai pas envie d'aller au lit, c'est au deuxième étage et j'ai peur.

Le Curé - Es-tu prête à participer à notre soirée ?

Charlotte - Oui papa ! Il faut faire quoi ?

Le Curé - Viens te mettre à genoux devant moi. Tu vas me branler pour que je puisse à nouveau faire l'amour.

Charlotte - Je l'ai jamais fait ! Mais d'accord.

Charlotte, à genoux devant son père, le branle.

Olga - Pourquoi elle pas sucer ? C'est plus efficace pour redonner vigueur à membre ramolli.

Le Curé - Ma fille n'a que douze ans.

Tania - Chez nous dans sainte Russie, petites filles savoir sucer à huit ans. Si pas sucer à dix ans, tout le monde se moquer d'elle.

Charlotte - Qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?

Olga - Moi te montrer.

Olga s'agenouille devant Marc et le suce. Charlotte, hésitante, en fait autant avec son père.

Marc - Alors ? Elle le fait bien ?

Le Curé - Oh oui ! Vous voulez qu'elle vous le fasse ?

Vincent - Tu parles !

Le Curé - Charlotte, va sucer un peu notre voisin et son ami.

Charlotte, retirant sa bouche - Oui papa.

Dans la suite de la scène, Charlotte va sucer Marc, puis Vincent.

Mélanie - Et nous, on peut participer ?

Valentine - Tu veux tailler une pipe à monsieur le curé ?

Mélanie - Charlotte l'a bien fait ! Et puis j'ai jamais sucé et je veux savoir ça fait quoi. Pas toi ?

Marc - Tu as raison, ma fille. Allez, va sucer monsieur le curé. Et toi, Valentine, tu n'as qu'à sucer ton père.

Vincent - Viens là ma fille, tu vas voir, c'est amusant !

Nous avons donc : Charlotte suce Marc, Valentine suce Vincent, Mélanie suce le Curé. Puis Charlotte suce Vincent, Valentine suce le Curé, Mélanie suce Marc. Les trois hommes jouissent à ce moment là. Il est souhaitable que les actrices laissent une partie du sperme de leur partenaire dégouliner de leur bouche afin que le public apprécie au mieux. Pendant ce temps, Tania suce Igor et Olga suce Piotr. Là aussi les deux jeunes hommes déchargent.

Le Curé - Les filles, vous avez été formidables !

Vincent - Ah oui alors !

Marc - Nous sommes fiers de vous !

On sonne. Une seconde d'hésitation, puis Vincent pousse les quatre russes dans la cuisine, et le Curé fait signe aux filles de sortir dehors, dans le jardin. En même temps, ils se rhabillent. On resonne.

Marc - Un instant, j'arrive ! A Vincent : laisse la fenêtre ouverte, il faut aérer.

Scène XX (Marc, Vincent, le Curé, Marie, Viviane et Carine)

Marc, mal rhabillé, ouvre et fait entrer Marie, Viviane et Carine qui portent leurs valises. Vincent et le Curé, eux aussi, sont mal rhabillés. Juste en même temps qu'entrent les trois femmes, les quatre russes sortent par la porte de la cuisine et les trois filles sortent par le devant de la scène, elles vont ensuite se disperser dans les rangs et s'asseoir sur les genoux de spectateurs.

Marie - Vous êtes toujours là ! Tant mieux !

Viviane - Alors, vous êtes surpris, n'est-ce pas ?

Marc - Justement, comment se fait-il que vous soyez de retour ? Marie, ne me dis pas que tu as encore oublié quelque chose ?

Marie - Mais non ! En réalité, le mariage de notre ancienne copine de fac, c'était bidon. Tu te souviens, chéri, l'autre jour tu me remémorais l'époque où nous nous étions connus.

Marc - Oui, durant nos études à la fac.

Marie - Tu m'as rappelée qu'on participait à des fêtes très chaudes, des partouzes, des orgies, etc. Figure-toi que Vincent et Viviane aussi ont connu tout ça.

Viviane - On était en médecine, vous en droit, mais nos soirées étaient aussi chaudes que les votres.

Marie - Et je me suis demandée pourquoi tu m'en parlais. J'ai compris : tu aimerais qu'on revive de telles soirées.

Viviane - De mon côté j'ai interrogé Vincent et j'ai cru comprendre que lui aussi a conservé une certaine nostalgie de cette époque.

Marie - Alors on s'est confiées à Carine. La femme d'un curé est toujours de bon conseil. Finalement, toutes les trois, nous avons décidé de vous offrir une partouze.

Marc, Vincent, le Curé - Hein ?

Carine - On vous a fait croire qu'on partait voir une copine, en réalité on est parties chercher de la lingerie sexy qu'on a commandée. Seulement on a eu une crevaison sur le chemin de retour, ce qui explique notre retard.

Viviane - Aucune d'entre nous ne savait changer une roue, il a fallu attendre de l'aide...

Marie - Mais nous voici enfin, et coup de chance, vous êtes toujours réunis ! Alors voilà ce que nous allons faire : restez ici pendant que nous nous changeons et pensez à tout ce qu'on va pouvoir faire ensemble, ça devrait vous exciter. Le temps de mettre nos costumes, et nous serons de retour dans deux minutes.

Viviane - On se change où ?

Marie - Dans la cuisine, c'est juste à côté.

Marc - Ah non ! Non non non ! Surtout pas la cuisine !

Marie - Mais pourquoi ?

Marc - Mais, heu, tu sais bien, enfin ! Ah oui : la cuisine donne sur la rue, on pourrait vous voir !

Marie - On fermera les rideaux.

Marc - Non, non non non ! C'est très bien de laisser les rideaux de la cuisine ouverts.

Marie - OK, allons dans ma chambre.

Viviane et Carine - Nous te suivons !

Scène XXI (Marc, Vincent, le Curé, Tania, Olga, Igor, Piotr, Mélanie, Valentine, Charlotte)

Mélanie, toujours assise sur un spectateur - Valentine, tu es où ?

Valentine (de même) - Derrière un buisson. Je suis assise sur une motte de terre, c'est dur.

Mélanie - Et toi Charlotte ?

Charlotte (de même) - Je sais pas, il fait noir et j'ai peur. Mais c'est dur aussi.

Mélanie - Comme moi !

Pendant ce dialogue, Marc est allé chercher en cuisine les quatre Russes et les ramène au salon.

Marc - Vous devez partir. Merci beaucoup pour la soirée.

Tania - Déjà ?

Olga - Nous encore faire farce ? Très amusant ?

Le Curé ramasse leurs affaires et leur rend. Vincent pousse tout le monde vers la porte de sortie. Mais Olga (toujours nue) parvient à se faufiler au milieu des hommes et retourne au salon. Le Curé l'attrape par un bras et la pousse dehors au moment même où les trois épouses réapparaisent sur scène.

Scène XXII (Marc, Vincent, le Curé, Marie, Viviane, Carine, Mélanie, Valentine, Charlotte)

Marie, Viviane et Carine portent de la lingerie sexy de luxe, sans sous-vêtements (elles sont donc quasiment nues). Elles paradent devant les hommes, qui rejoignent leurs fauteuils, et se montrent au public.

Marie - Allez les hommes, tout le monde à poil !

Viviane - Et j'espère que vous bandez dur !

Carine - Si ce n'est pas le cas, vous pouvez compter sur nos langues.

Les trois hommes se lèvent et se déshabillent. Aussitôt leurs femmes les sucent, à genoux devant eux, puis font alterner les partenaires. Pendant ce temps, Mélanie, Valentine et Charlotte quittent leur spectateur et s'approchent prudemment de l'avant-scène. Elles montent sur l'avant-scène et s'approchent de la scène, à genoux, juste devant (dos au public). Elles regardent leurs parents et recommencent à se masturber.

Marie - Et maintenant, on baise !

Marc - Déjà ? C'est qu'on est un peu fatigués...

Marie - Qu'est-ce que tu racontes, ça ne fait que commencer !

Vincent - Il disait ça parce qu'il est tard et qu'on n'a plus tellement l'habitude.

Marie - Eh bien on va vous aider à bander dur ! Que les hommes s'allongent sur le dos, on va les chevaucher.

Marc, à Vincent - Je ne sais pas si je vais pouvoir recommencer...

Les trois hommes s'allongent sur le tapis et les trois femmes s'empalent sur leurs maris, puis font alterner les partenaires. Pendant ce temps, Mélanie et Valentine allongent Charlotte sur le dos et lui écartent les jambes. Valentine lui carresse les seins, les lui lèche, l'embrasse, tandis que Mélanie lèche sa chatte. La scène se poursuit ainsi pendant quelques minutes (les parents faisant l'amour sur scène, leurs filles sur l'avant-scène). Finalement, Charlotte jouit et pousse un râle de plaisir que l'on entend du salon.

Viviane, chevauchant le Curé - Vous avez entendu ?

le Curé - Ce n'est rien, continuons.

Mais Viviane se lève et va voir sur l'avant-scène. Aussitôt, les trois filles filent se cacher au milieu du public. Viviane revient au salon.

Viviane - J'ai dû rêver.

Elle se repositionne sur le Curé.

Rideau

(On ne va pas au bout de la scène car cela demanderait un quatrième orgasme pour les trois acteurs, n'abusons pas.)

Scène XXIII (tous les acteurs)

Toute la troupe salue sur scène (les trois jeunes filles reviennent, les quatre Russes aussi). Puis le Curé propose aux trois filles : "les filles, allez donc embrasser ce chaleureux public". Mélanie, Valentine et Charlotte (toujours nues) descendent parmi le public et embrassent spectatrices et spectrateurs sur la bouche. Du moins les premiers rangs (sinon ce serait trop long). Leur participation s'arrêtera lorsqu'on fera l'obscurité dans la pièce. Une minute après, on rallume, et toute la troupe est de nouveau sur la scène pour les derniers applaudissements.

Fin

R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s - R e v i e w s

sandra55

Même si je sais comment la pièce se termine, je voudrais acheter un billet pour le prochain spectacle. Dans les premiers rangs, s'il vous plaît. Merci beaucoup.

Youpla

Bonjour.

Je découvre un peu ce site et ai beaucoup aimé votre histoire intitulée 'Le défilé de Charlotte'. Je trouvais réellement excitant la narration du point de vue de l'adolescente, tout juste innocente et étrangère aux excitations du monde adulte. Le rythme était aussi très palpitant par sa lenteur qui nous faisait espérer les scènes érotiques, l'anticipation et l'attente étant souvent ce qui est le plus important dans une histoire pornographique. Enfin, le synopsis en lui-même, à savoir le besoin d'introduire des cours de pornographie à l'école, avec créations de films, séances pratiques, et tout ce qu'on pouvait imaginer était une idée excellente. J'attendais donc la suite avec une grande impatience.

Hélas, même si je reconnais la grande qualité d'écriture de l'ensemble de ce second chapitre, c'est vraiment un immense pas en arrière, selon moi, par rapport au 'Défilé de Charlotte'. Je perçois plutôt cela comme un exercice de style de votre part certes très talentueux (peut-être avez-vous des notions de théâtre pour savoir à ce point décrire la mise en scène d'une pièce ?), mais manquant de ce que l'on attend d'une histoire érotique : de l'excitation.

Adieu l'introspection de Charlotte via ses petites pensées innocentes, adieu ses commentaires de petite fille excitée plongeant peu à peu dans le vice avec délectation. Puisque tout est monté comme une pièce de théâtre, on ne perçoit hélas les pensées et développements des personnages que par leurs actes. Charlotte, de plus, héroïne du chapitre précédent, a ici un rôle très limité. Et, le format de la pièce théâtrale n'aide pas à la reconnaitre : elle fait l'actrice, mais on perd de ce fait toute sa personnalité développée dans 'Le défilé'.

En conclusion, je n'ai pas trouvé cela très excitant. Comme je l'ai dit, je perçois plutôt cela comme un exercice de style, mais j'espère que vous continuerez l'histoire introduite dans 'Le défilé de Charlotte' de la même manière qu'elle avait été commencée. Il reste encore tellement de choses à faire découvrir à Charlotte. Inceste, lesbianisme, gang bang, exhibitionnisme, prostitution, zoophilie, urologie, bukkake... Sans compter les nombreux changements de look que ses nouvelles fonctions pourraient exiger. Ainsi, d'un look de jeune adolescente pure et innocente, elle pourrait vite être 'corrompue' par les adultes l'environnant et devenir une véritable traînée. Tatouée, avec des tas de piercings (même sur les parties intimes et les seins), adoptant un parler vulgaire, un style vestimentaire de salope ( bottes en latex à talons hauts, short court rentrant dans les fesses, teeshirt court et déchiré laissant le ventre à l'air...), un maquillage excessif (rouge à lèvre rouge vif, mascara noir foncé, vernis à ongles,...), et pourquoi pas des faux seins... Tout cela en gardant une certaine innocence, en pensant qu'elle fait tout cela pour rendre service à son école et que ce n'est qu'un 'petit sacrifice'. Ce ne sont que des idées, mais cela pourrait offrir quelque chose de plus palpitant. Et pourquoi, si le format de la pièce de théâtre vous plait, ne pas faire une sorte de 'spin off' ou même une nouvelle histoire avec de nouveaux personnages ?

J'espère que ce commentaire, bien que négatif dans l'ensemble, ne vous aura pas trop embarrassé, et j'espère lire de nouvelles histoires de votre part très bientôt !

Ornicar

Merci pour cette longue critique ! Elle n'est pas embarrassante car intéressante - et développée !

Je pense que je n'écrirai pas de suite à l'histoire de Charlotte. Celle-ci, je l'avais en tête depuis longtemps, et elle contient en gros tout ce que j'avais à dire d'intéressant. En particulier le style de narration à la première personne, je ne me vois pas le poursuivre.

En fait, lorsque le site avait annoncé le 'contest', j'avais commencé par écrire le plan d'une série qui se déroulerait sur deux ans et avec un contexte différent (une agence de production de vidéos X cherchait une équipe de jeunes filles pour ses tournages, et on suivrait leur parcours à mesure que les lois deviendraient de plus en plus 'libérales'...) La première histoire devait être le test : un défilé. Mais c'est mon principal défaut : je passe mon temps à rédiger des plans d'histoires interminables, donc impossible à écrire. Alors j'ai décidé d'être moins ambitieux afin de réussir à terminer une histoire pour une fois. Ainsi, le Défilé de Charlotte tel qu'il est écrit n'est plus adapté à la série prévue au début. Disons qu'il faudrait que je modifie des éléments, mais dans ce cas, autant commencer quelque chose de nouveau - c'est prévu (ce que j'ai en tête, c'est une histoire se déroulant dans une école privée qui forme des jeunes filles aux 'métiers du charme', donc ça devrait contenir toutes les perversions que vous avez décrites, mais la difficulté est de mettre du contenu au-delà du test d'entrée...)

La pièce de théâtre était effectivement une sorte d'exercice de style, et c'était au départ indépendant de l'histoire de Charlotte. J'ai repris les personnages de la première histoire pour que ça en devienne la suite, mais c'est un peu artificiel.

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