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Published: 6-Jul-2012
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Author's Profile
Cette histoire est la toute première que je poste sur Internet. C'est à l'occasion du Loliwood Studios Contest que j'ai décidé de m'y mettre. Elle n'obéit pas strictement aux hypothèses de départ mais, je crois, en respecte l'esprit. Je la dédie à Knightwolf, dont le merveilleux 'Tina's Modeling Adventure' m'a fortement inspiré. Sans lui je n'aurais pas écrit cette histoire.
Je m'appelle Charlotte Galipeau. J'ai douze ans. Je vis avec ma mère à Villegrand. Nous habitons un petit appartement au-dessus du magasin d'antiquités de l'avenue Clémenceau. Je suis en 5è A au collège Charles Trenet. J'aime bien la musique électronique, les magazines de mode et je fais de la danse moderne au cours de mademoiselle Lagarde. Je suis plutôt bonne élève, et bonne chrétienne. Aux prochaines Pâques, je ferai ma communion. Maman dit que je suis jolie mais je pense que je suis juste une fille normale. J'ai des cheveux noirs, des yeux marrons, et je porte des lunettes et un appareil dentaire. J'aime bien m'habiller à la mode mais maman n'a pas les moyens de m'acheter plein de vêtements.
Il faut dire que c'est la crise. Je n'y connais pas grand chose, mais ce que je sais, c'est que maman n'a pas de vrai travail. En fait, elle travaille au noir chez les riches de la ville, elle leur fait le ménage, les courses, tout ça. Elle n'est pas la seule, loin de là ! A cause de la crise, il n'y a plus de sous nulle part. Avant, le lycée était gratuit. Plus maintenant. Faire des études, c'est possible seulement pour les gosses de riches. Ou alors il faut trouver un petit boulot, mais c'est très difficile, il n'y a plus assez de travail. Le collège est encore gratuit, mais ils ne reçoivent plus de subvention et c'est les parents d'élèves qui doivent aider pour l'entretien. A la cantine, c'est les mères qui font la cuisine à tour de rôle, et la vaisselle, c'est nous qui la faisons. Quand on doit repeindre une classe, c'est pendant le cours de dessin. Franchement, c'est la galère.
Il paraît que c'est à cause de la crise que les lois ont changé. Avant, regarder un film porno était interdit aux moins de dix-huit ans. Alors que faire l'amour, c'était autorisé. Maman m'a expliqué qu'à cette époque on pouvait se marier à quinze ans, donc on pouvait faire l'amour à quinze ans. C'était pas logique : des jeunes qui font l'amour depuis l'âge de quinze ans, ils savent ce que c'est, donc ils peuvent regarder un film porno ou même jouer dedans. Comme il y avait de l'argent à se faire, et que depuis la crise il n'y a que ça qui compte, ils ont décidé d'abaisser l'âge du porno à quinze ans. Mais en Amérique, ils ont été plus loin : dans certains états, l'âge limite est de huit ans ! Et ça marche du tonnerre : il y a plein de gens qui achètent les films porno qui mettent en scène des jeunes. Alors le gouvernement a réagi et à partir de l'année prochaine l'âge limite sera de douze ans, mais à condition d'avoir l'autorisation du médecin.
C'est pour parler de ça que la principale du collège, madame Lenoir, a organisé une grande réunion juste avant les vacances de Noël. J'étais convoquée, vu que je suis déléguée de classe. Elle nous a expliqué comment renflouer les caisses du collège : en demandant aux élèves de tourner des films porno ! Voilà à peu près ce qu'elle a dit :
- A partir du premier janvier prochain, des jeunes de douze ans auront le droit de faire du porno. Je propose que le collège réalise des films X qui seront vendus par Internet à partir du site du collège. Les élèves du collège seront acteurs et actrices de ces films, mais nous pourrons éventuellement demander aux familles de participer. Le succès est certain, surtout que nous serons parmi les premiers si nous commençons dès janvier prochain.
Forcément, il y a eu des parents d'élèves choqués. Mais la principale avait réponse à tout :
- Vous préférez quoi, que nos enfants tournent des films X sous la supervision des éducateurs du collège, ici, à Villegrand, ou bien se fassent engager par des studios professionnels et tournent trois films par semaine à Paris, loin de chez vous, en étant dirigés par des réalisateurs qui n'ont pas l'habitude des jeunes et vont leur demander de faire des choses réservées aux experts du sexe ? Si on fait ça au collège, entre nous, tout se passera bien. Pour les enfants, ce sera un bon souvenir, et ça aura des vertus pédagogiques. D'ailleurs officiellement ce sera un atelier pédagogique.
La principale a ensuite expliqué que nous aussi on pourrait en profiter :
- Une partie des bénéfices ira aux élèves qui ont tourné dans les films. Ca leur fera un petit pécule très utile s'ils souhaitent poursuivre leurs études. C'est le seul moyen pour les familles qui n'ont pas de revenus suffisant, puisqu'on a supprimé les bourses.
Mais comme c'est nouveau, ils ont décidé de commencer par un atelier expérimental. Les élèves qui y participeront, a-t-elle dit, seront introduits en douceur dans le monde du X.
- Vous voulez dire que les films ne seront pas trop hard ? a demandé un des parents d'élève.
Elle a répondu oui, mais un autre a objecté :
- Dans ce cas, on ne fera pas tellement de bénéfice, ça ne financera pas les études de nos enfants.
- Mais c'est juste dans un premier temps, pour ne pas aller trop vite.
A cause de cette objection, ils ont décidé qu'il ne faudrait engager que des filles, parce que c'est plus facile de vendre des films avec juste un petit groupe de filles que juste un petit groupe de garçons (il paraît). La principale a dit aussi :
- On va choisir cinq filles. Deux de troisième, deux de quatrième et une de cinquième.
Ouf : j'ai seulement une chance sur quarante-huit d'être prise !
Elle a ensuite expliqué qu'engager des jeunes de moins de quinze ans n'était possible qu'après deux examen : un examen fait par un médecin pour vérifier qu'on est médicalement apte à faire l'amour (elle a employé des termes plus compliqués) et un autre fait par un psychologue pour être sûr que ça ne nous traumatisera pas. Il paraît qu'ils sont très stricts et qu'il sera difficile de trouver des jeunes de douze ou treize ans à qui on donnera l'aptitude. Mais ce n'est pas grave parce que l'infirmière du collège a le droit de nous faire passer l'examen médical et elle est du côté de la principale. Quant à la principale, elle nous a appris qu'elle possède un diplôme en psychologie, donc c'est elle qui fera le deuxième examen et elle ne sera pas trop stricte.
- Mais qui engager ? a demandé une parente.
- Il faut proposer cette activité aux filles qui ont besoin d'argent pour le lycée, donc les meilleures élèves, a ajouté une autre.
Madame Lenoir a acquiescé, mais seulement pour les deux filles de troisième.
- Nos deux meilleures élèves sont Valentine Duroc et Mélanie Sainte-Colombe. Monsieur et madame Duroc sont employés, ils ne pourront jamais financer des études pour Valentine. Quant à Mélanie, ses parents sont ruinés depuis la faillite de leur fabrique d'images pieuses.
- Mais justement, a fait remarquer je ne sais plus qui, les Sainte-Colombe sont bien trop puritains pour accepter que leur fille devienne hardeuse !
- Alors il faut proposer une autre élève !
La principale les a coupés : on demandera d'abord aux Sainte-Colombe, on ne sait jamais. Ensuite elle a expliqué que les trois autres filles seront choisies dans les classes de quatrième et de cinquième, donc pour l'instant elles n'ont pas encore besoin d'argent pour le lycée :
- Je propose donc qu'elles soient sélectionnées sur leur physique. Les films avec des petites jeunes de leur âge seront achetés par des adultes, pas par des ados (qui n'ont pas les moyens et fantasment plutôt sur les grandes avec de fortes poitrines). Ce qui va émoustiller les adultes, c'est de voir des filles innocentes, pas des salopes en rut. Des petites qui leur feront penser à la fille des voisins ou à la meilleure copine de leur fille. Donc choisissons les plus ravissantes.
Elle a alors annoncé :
- Je propose que les professeurs mâles désignent cinq ou six filles de quatrième qu'ils estiment les plus ravissantes. Ensuite, nous demanderons à madame Richard de les emmener dans son studio pour des photos de charme. Les photos seront transmises à tous les parents d'élèves à jour de leur cotisation et c'est vous qui voterez.
Madame Richard est photographe, elle travaille pour des marques de vêtements et de bijoux. Il paraît qu'elle fait aussi des photos de cul, du coup je comprend pourquoi la principale a besoin de son aide. D'ailleurs madame Lenoir a ajouté :
- Comme vous le savez sûrement, Agathe (c'est le prénom de madame Richard) est une ancienne actrice de X et elle connaît bien ce milieu. Je propose d'ailleurs qu'on la nomme directrice de l'atelier porno.
Elle a demandé aussi à monsieur Novac de participer. Monsieur Novac, je l'aime bien, c'est notre prof de sport, il est cool. Je crois que c'est parce qu'il est débutant. Il se laisse toujours faire et parfois on le fait tourner en bourrique, surtout nous les filles, même que certaines disent qu'il aime bien les petites jeunes. L'an passé il avait animé l'atelier théâtre. Je m'étais inscrite et ça m'avait plu. On avait joué des sketchs comiques pour la fête de fin d'année, c'était chouette. Maman m'avait un peu forcée à m'inscrire, elle disait que ça me guérirait de ma timidité. La principale a donc proposé à monsieur Novac d'être scénariste et metteur en scène des films porno.
- Maintenant, il reste à sélectionner une fille de cinquième. Il faudrait une fillette innocente, mignonne, qui pourrions-nous choisir ?
Et là, madame Joubert (c'est la mère de Camille, une copine) m'a tuée :
- Je propose Charlotte Galipeau ici présente. C'est une fillette méritante qui aura besoin d'argent dans quelques années pour aller au lycée, elle en a les capacités, et je pense que vous serez tous d'accord avec moi pour admettre qu'elle est vraiment choupinette !
Tout le monde m'a regardée ! Punaise, j'ai baissé les yeux et j'ai regardé sous la table. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire à cause du compliment, mais j'étais gênée, moi qui n'aime pas me faire remarquer.
- Bonne idée, a dit la principale. Je contacterai madame Galipeau, les Duroc et les Sainte-Colombe pour obtenir leurs autorisations.
Et voilà comment je me suis faite engager dans l'atelier porno du collège !
Après les vacances de Noël, la principale a demandé à madame Richard d'organiser un défilé de mode pour nous tester. On va se produire dans la salle des fêtes devant les parents d'élèves et quelques invités (le maire et sa femme, par exemple). Elle nous a prévenu : ce sera un défilé coquin. C'est pour savoir si on est capable de s'exhiber. Madame Richard nous fera porter des vêtements légers et même de la lingerie. J'aime bien la mode et je crois que ça va me plaire, mais j'espère que ce ne sera pas trop osé parce que j'ai peur de ne pas être capable de me montrer en petite tenue devant plein de gens.
J'étais loin de me douter que ...
Un peu plus tard, mi janvier.
Le défilé a eu lieu un samedi après-midi, dans la salle des fêtes de la mairie de Villegrand. C'est une grande salle située au premier étage. Ils l'ont aménagée pour recevoir une centaine d'invités. Au fond de la scène, il y a un grand divan et quelques fauteuils, et devant la scène un micro sur pied. Dans la salle, une vingtaine de canapés en U ont été disposés le long des trois murs. Devant chaque canapé, il y a une table basse de forme ronde. Le public pourra assister au défilé tout en prenant un apéritif.
Nous avions rendez-vous à treize heures afin de nous préparer. On s'est tous retrouvés dans les coulisses, situées derrière la scène. Je suis venue avec maman et il y avait les parents des autres filles : les Morange, les Sainte-Colombe, les Duroc et les Joly, avec leurs filles Chloé, Mélanie, Valentine et Elodie. Je ne les connais pas, elles sont en quatrième et troisième, mais j'ai bien vu qu'elles avaient autant le trac que moi. Madame Lenoir, la principale du collège, était là pour nous accueillir, avec madame Richard, la photographe, et deux professeurs : monsieur Novac et madame Tarango. Madame Lenoir nous a expliqué :
- Le défilé commence à quinze heures, nous avons donc deux heures pour répéter. C'est Agathe Richard qui dirigera depuis les coulisses. Monsieur Novac et madame Tarango l'assisteront. Vous devrez obéir à leurs ordres sans discuter. Pour ma part, je me tiendrai sur la scène et je commenterai vos tenues à l'intention du public. Eventuellement, je vous donnerai des directives. Quant aux parents, je vous demanderai de prendre place aux tables qui vous ont été réservées afin de ne pas encombrer les coulisses.
Un peu plus tard est arrivée madame Loiseau, qui travaille pour une marque de lingerie spécialisée pour les ados. Elle est venue avec plein de valises et nos parents l'ont aidée à les porter. Ensuite on l'a laissée faire du rangement. Pendant ce temps, madame Lenoir a montré le bar à nos parents, pour qu'ils se rafraîchissent en attendant. J'ai appris que trois garçons ont été engagés pour servir les boissons et les apéritifs au public, il paraît qu'ils viennent du lycée. Han, je croyais qu'il n'y aurait que des adultes !
Madame Richard nous a emmenées dans la grande salle pour nous montrer les mouvements.
- L'une après l'autre, vous entrerez dans la pièce principale. Votre parcours est simple : vous devez passer devant chaque table, en commençant ici (la table la plus proche, à droite de la salle vue depuis les coulisses), en faisant le tour dans ce sens, et en terminant là (la table située au bout du parcours, en face du mur opposé). Ainsi, tout le monde pourra admirer vos tenues. A la fin du parcours, vous approcherez d'Eglantine pour une dernière présentation.
- Eglantine ?
- Je veux dire madame Lenoir.
Han, madame Lenoir s'appelle Eglantine, lol !
- Vous passerez dans l'ordre de la plus jeune à la plus âgée : Charlotte d'abord, puisque tu as douze ans, puis Elodie et Chloé qui en ont treize, et enfin Mélanie et Valentine qui ont quatorze ans.
Apprendre que je serai la première à défiler ne fait qu'augmenter mon trac...
- Comme le parcours est long, nous n'attendrons pas la fin du parcours d'une fille pour présenter la suivante. Les départs se feront toutes les cinq minutes environ. C'est Guillaume, je veux dire monsieur Novac, qui vous donnera le signal. Quant à moi, je vous donnerai les instructions. Vous devrez les suivre scrupuleusement.
- Et madame Tarango ?
- Christelle vous maquillera et vous habillera avec l'aide de madame Loiseau.
Ensuite, madame Richard nous a montré comment défiler :
- Vous devez marcher en regardant droit devant vous. Ne regardez jamais vos pieds, ni les vêtements que vous portez. Toujours droit devant vous ! Marchez naturellement, et sans vous presser. Un pas par seconde. Lorsque vous marchez, comptez vos pas : un... deux... trois... quatre..., ça vous permettra de bien rester concentrées. Allez-y ! A toi Valentine ! Bien... Mais bombe la poitrine !
On a toutes essayé, ce n'est pas si facile que ça ! Elle nous a surtout reproché de ne pas bomber notre poitrine, mais c'est quand même pas notre faute si on a des petits seins, on est encore jeunes.
- Non Charlotte, bombe ta poitrine !
- Mais, m'dame...
- Bombe ta poitrine ! Voilà, c'est bien. Donc vous comptez vos pas et vous bombez votre poitrine. Autre chose, très importante : ne touchez pas aux vêtements. Ce sont des vêtements parfois fragiles, et madame Loiseau tient à les retrouver en bon état. Je ne vous accuse pas de ne pas être soigneuses. Non, le problème, c'est que parfois les gens touchent les vêtements pour mieux regarder la texture, ou les coutures... S'ils tirent une manche en même temps que vous la réajustez, ça va déchirer.
- Ils ont le droit de toucher nos vêtements ?
- Oui Charlotte, le client est roi. D'ailleurs n'oubliez pas que c'est un défilé coquin, donc parfois il regarderont sous votre jupe pour voir quelle culotte vous portez.
- Oh !
- Mais en aucun cas vous ne devez toucher vos vêtements. Pas même pour les réajuster. Si par exemple quelqu'un a tiré sur votre manche pour mieux voir les coutures, et que cela a découvert votre épaule, tant pis. C'est l'usage partout : les mannequins ne se réajustent pas. Ainsi, les gens verront bien si tel ou tel vêtement a tendance à se défaire ou non. C'est une information importante.
Elle nous a alors expliqué le détail du parcours.
- Il y a pour chaque table six étapes, que vous devez connaître par coeur. Je vais vous les montrer. Un : vous avancez jusqu'à la table suivante. Comme ça, entre la table et le divan. Et bombez le torse. Allez-y, à vous !
On s'est toutes exécutées, nous présentant devant le divan où étaient assis les parents de Chloé et ceux d'Elodie, qui nous ont regardées en nous encourageant.
- Deux : vous vous présentez face aux public. Voici la pose : mains jointes derrière la nuque, jambes légèrement écartées, poitrine bombée et dos bien cambré. Important le dos ; bien cambré. Et vous devez regarder les invités dans les yeux. Pour le dernier défilé, celui de lingerie, les poses seront légèrement différentes mais, pour ne pas vous embrouiller, je vous les expliquerai en temps utile. Allez-y !
Là encore, on a essayé à tour de rôle. Madame Richard a surtout insisté sur le regard : il faut regarder les invités dans les yeux et ce n'est pas facile.
- Trois : la pose devient sensuelle. Faites semblant d'embrasser la personne que vous regardez dans les yeux, comme ceci, puis faites glisser vos main sur votre poitrine puis sur votre ventre et terminez juste au-dessus de la jointure des jambes. Allez, montrez-moi !
C'est une vraie pose d'allumeuse ! Et il a fallu faire ça en regardant dans les yeux les parents de Chloé et Elodie. Je ne savais pas lequel ou laquelle regarder, et j'avais du mal à me concentrer parce que ça fiche le trac de se caresser devant tout le monde.
- Quatre : vous vous retournez pour vous présenter dos au public, afin que celui-ci puisse examiner l'arrière de vos tenues. Ecartez bien les jambes, posez vos mains sur les hanches et bombez le torse. Cambrez-vous le plus possible, n'hésitez pas à en faire trop.
En répétant cette pose, mon regard a croisé celui des parents de Valentine (je crois) qui étaient assis en face, de l'autre côté de la pièce, et ils m'ont souri, ça m'a encouragée.
- Cinq : la pose devient sensuelle. Sans bouger les jambes et en restant cambrées, tournez votre buste de quarante-cinq degrés, puis tournez votre tête un peu plus, de façon à regarder dans les yeux les invités de votre table, comme ça. Et faites-leur un clin d'oeil. A vous !
Je me rends compte qu'on devra réaliser ces poses devant tout les invités, et il y en a une bonne centaine. C'est mauvais pour mon trac...
- Six : faites de nouveau face au public, en gardant vos mains sur les hanches, puis remontez-les sur le ventre, sous la poitrine. J'ai bien dit sous la poitrine : vous devez terminer le mouvement comme ceci, comme si vos mains soulevaient vos seins. Et toujours en regardant le public droit dans les yeux. Vous faites un grand sourire, vous attendez quelques secondes, et vous pouvez passer à la table suivante.
- On doit regarder tout le monde ou juste une personne en particulier ?
- Regardez la même personne toute une étape, et changez à l'étape suivante. Regardez surtout les hommes, car les femmes pourraient être offusquées (elles auraient l'impression que vous les prenez pour des gouines). Mais écoutez ce qu'ils diront, et si les femmes font des commentaires positifs, regardez-les aussi. Et puis si vous connaissez des lesbiennes notoires, faites du zèle !
Ensuite elle nous a fait récapituler les six étapes.
- Vous devrez connaître les six étapes par coeur. Vous les réciterez mentalement pendant le défilé, ça vous aidera à vous concentrer, et aussi à oublier votre trac.
Un : avancer jusqu'à la table suivante.
Deux : présentation de face, mains derrière la nuque, jambes légèrement écartées. Regarder quelqu'un dans les yeux.
Trois : pose sensuelle. Les mains descendent sur la poitrine, le ventre et jusque au-dessus de la jointure des jambes, et en même temps on lance un baiser.
Quatre : présentation de dos, mains sur les hanches, jambes bien écartées, buste cambré.
Cinq : pose sensuelle. On se retourne et on fait un clin d'oeil.
Six : retour à la position de face, en remontant les mains jusque sous la poitrine. Sourire. C'est fini.
Elles nous a fait répéter les mouvements plusieurs fois (qu'elle est exigeante !), puis on a eu le droit de se reposer et de boire un coup. Madame Lenoir est venue nous rejoindre et nous a parlé des invités : il y aura le maire (à la première table), les parents d'élèves du collège, notamment nos parents, mais aussi tous les professeurs et quelques invités "VIP" (comme elle dit) : le révérend, le capitaine des gendarmes, et même mademoiselle Lagarde (ma prof de danse) qui viendra juste pour moi !
- Aussi les filles, je compte sur vous pour réaliser un défilé mémorable. Et n'oubliez pas que c'est un test : vous ne devez pas flancher !
- Le défilé de lingerie, c'est vrai qu'il sera osé ?
- Oui.
Elle ne nous en a pas dit plus...
Un peu plus tard sont arrivés Jérémy, Thomas et Kévin, les trois serveurs. Je connais Jérémy, c'est le grand frère de ma copine Camille, il a seize ans et il est drôlement sympa. Thomas et kévin, je ne les ai jamais vus. Madame Lenoir nous a dit que Thomas et Kévin ont dix-sept ans, qu'ils sont tous les trois en première, et que ce genre de petit boulot leur permet de financer le lycée. On les a habillés en costume de serveur, pantalon noir, chemise blanche, noeud papillon, ça les rendait plutôt craquants.
Ensuite, alors qu'on était restées dans les coulisses, on a entendu la grande salle se remplir petit à petit. J'avais un de ces tracs ! Je regardai l'heure à ma montre : plus qu'un quart d'heure, plus que dix minutes, plus que cinq minutes. Nos parents sont venus en coulisse une dernière fois pour nous encourager, puis ont rejoint leurs places. Maman m'a rappelée qu'elle a invité la famille à l'occasion : l'oncle Franck et la tante Virginie, l'oncle Patrick et la tante Agnès, et l'oncle José et la tante Blandine. Virginie est la grande soeur de maman, Agnès est sa petite soeur et José leur petit frère. Ils ont tous des enfants (mes cousins) qui sont plus jeunes que moi, à part les deux fils de Virginie, Sébastien et Benjamin, que je ne vois pas souvent vu qu'ils habitent dans le Sud (et ils ne sont pas venus aujourd'hui, de toute façon la principale a dit que c'est réservé aux adultes - je préfère). Les parents des autres filles ont également invité des oncles et tantes, ce qui fait une vingtaine de personnes regroupées sur la gauche de la grande salle, vers la fin de notre parcours. Je me demande bien comment ils vont réagir quand ils verront leurs nièces en lingerie, surtout que madame Richard a dit que les tenues seraient osées.
À quinze heures moins cinq, j'étais prête, vêtue d'une robe longue avec un décolleté plongeant. Pas de soutien-gorge ! Et ils m'ont mis un string (j'ai déjà essayé des strings, mais pour rire, et je ne me suis jamais promenée avec, même quand je porte des pantalons). La robe est vraiment très belle, dans un tissu doux et léger, de couleur unie (rouge clair). Mais le décolleté, qu'est-ce qu'il est plongeant ! C'est la première fois que j'en porte un aussi ouvert. Et puis j'ai des tout petits seins, alors l'ouverture arrive presque au niveau de mes tétons. J'ai dû enlever mon appareil dentaire, mais on m'a demandé de garder mes lunettes. Plus que deux minutes. Madame Richard me fait réciter les six étapes et me rappelle de bien me concentrer. Mon coeur commence à accélérer. Encore quelques secondes. Madame Richard ouvre la porte. Monsieur Novac me tape sur les fesses (oh !) en me souhaitant bonne chance.
- Vas-y !
Alors j'avance, et puis je m'arrête aussitôt. Il y a plein de monde ! Je savais qu'ils seraient plus de cent, mais c'est impressionnant.
- Avance, me chuchote madame Richard.
Alors j'avance et je me concentre. D'abord compter les pas. Un... deux... trois... quatre, pas trop vite. La première table est la table du maire. Je le reconnais, il est assis sur le divan en U avec quatre hommes et deux femmes, peut-être ses adjoints, je ne sais pas. Je me souviens à temps que je dois me présenter entre la table et les fauteuils, donc tout près d'eux.
Un : avancer jusqu'à la table suivante. C'est fait.
Deux : présentation de face, mains derrière la nuque, jambes légèrement écartées. Regarder quelqu'un dans les yeux. Je choisis le maire. Je n'oublie pas de bomber mon torse et je me rends compte qu'on doit voir une bonne partie de mes seins. Je me force à maintenir mon regard vers le maire.
Trois : pose sensuelle. Les mains descendent sur la poitrine, le ventre et jusque au-dessus de la jointure des jambes, et en même temps je lance un baiser vers le maire.
Quatre : présentation de dos, mains sur les hanches, jambes bien écartées, buste cambré. Ce n'est pas trop difficile, mais je me rends compte que tout le monde me regarde à présent, même les gens en face. Je regarde le voisin du maire que je ne connais pas, peut-être un adjoint.
Cinq : pose sensuelle. Je me retourne et je fais un clin d'oeil à l'adjoint.
Six : retour à la position de face, en remontant les mains jusque sous la poitrine. Sourire. C'est fini. Ouf !
Durant tout ce temps j'ai entendu les réflexions : ils ne se moquent pas de moi, au contraire ils me font des compliments ! Ils ont dit que j'étais ravissante, mignonne à croquer, sensuelle et même très sexy. Les deux femmes ont commenté mon décolleté en disant qu'il était particulièrement osé, du coup tout le monde l'a regardé et ça m'a drôlement gênée, lol !
Ensuite je continue : un : avancer jusqu'à la table suivante, puis deux, trois, quatre, cinq, six. Et ainsi de suite de table en table. Je regarde dans les yeux des hommes et des femmes que je ne connais pas mais que j'ai déjà vus. Tous me font des compliments, je ne m'y attendais pas. Un peu plus loin j'ai reconnu le capitaine de la gendarmerie, entouré de plusieurs gendarmes (que des hommes) ! Il y en a un qui a dit : un décolleté pareil, ça devrait valoir un procès-verbal. Il m'a fait peur, mais ensuite j'ai bien vu que c'était une plaisanterie. Plusieurs personnes ont touché à ma robe, et à chaque fois j'ai préféré attendre et ne pas bouger. Un des gendarmes a fait mine de la soulever, mais son chef l'a interrompu. De toute façon je crois que c'était aussi pour rire.
Le parcours se poursuit en longeant les fauteuils situés à présent le long du mur du fond. J'ai entendu derrière moi Elodie, puis Chloé, commencer leur défilé. J'ai regardé vite fait : elles aussi sont en robe. Table après table, je m'habitue et le trac finit par partir. Tout le monde est sympathique et on me complimente, alors ça m'a détendue. Parmi les invités, il y a le révérend Bonnet et sa femme. Oui, à Villegrand on est néo-catholiques : les curés ont le droit de se marier, du coup ils ne s'appellent plus curés mais révérends, c'est pour ne pas confondre (les pasteurs aussi peuvent se marier, mais ils sont protestants, rien à voir). A la fin de l'année je passerai ma communion et c'est madame Bonnet qui me donne les cours de catéchisme pour me préparer. C'est une femme sévère, très stricte, même un peu bigotte, mais pas si méchante que ça en vérité (je le sais parce que dès fois, elle console les petits qu'elle a rouspétés). Le révérend, lui, me fait un peu peur : il est froid et distant, et ne parle jamais aux enfants. Eh bien là, tous les deux m'ont complimentée, et le révérend a dit à un voisin qu'il est normal de faire défiler les jolies jeunes filles, car si Dieu n'avait pas voulu qu'elles montrent leurs charmes, Il ne les aurait pas faites jolies.
Dernière ligne droite : les divans alignés le long du mur de gauche. C'est là qu'attendent mademoiselle Lagarde et son ami, puis ma famille et celles des quatre autres filles. Encore l'occasion de recevoir des compliments, notamment de mes oncles et tantes. Pour finir, trois divans sont occupées par nos professeurs du collège. Je ne savais pas qu'ils viendraient. J'entends leurs réflexion : qu'elle est mignonne ! qu'elle est ravissante ! Oh ce décolleté ! En fait, j'ai l'impression qu'ils n'ont pas trop regardé la robe (à part le décolleté) vu qu'ils ne l'ont pas commentée.
Une fois le parcours terminé, je suis allée rejoindre madame Lenoir, au centre de la scène. Elle a décrit les vêtements de chacune d'entre nous à mesure qu'on démarrait notre parcours (à présent les cinq filles sont dans la grande salle). A mon arrivée, elle a rappelé mon prénom et mon âge, puis le nom de la robe et ses principales caractéristiques, puis a demandé à toute la salle de m'applaudir. Ouah ! Elle m'a discrètement demandé de saluer les invités. Comme si j'étais une star ! Puis je suis retournée en coulisse pour le vêtement suivant.
Ensuite j'ai défilé en tenue de soirée : une jupe courte avec des motifs psychédéliques, un corsage sans manches, des chaussures à talons et des bas roses. Madame Richard a expliqué au public que c'est une tenue idéale pour sortir en boîte. A douze ans, je ne suis jamais sortie en boîte, lol ! Le problème avec cette tenue, c'est qu'à nouveau je n'avais pas de soutien-gorge, et à nouveau il y avait un décolleté plutôt osé. Et puis dès le début, quand je me suis présentée au maire, celui-ci a soulevé ma jupe. En fait, il a regardé le tissu pendant une dizaine de secondes, et sa femme en a profité pour la soulever encore plus. J'ai cru qu'elle verrai mon string, mais non, ouf ! Ensuite, plusieurs invités ont fait la même chose, notamment quand je me présentais de dos. Et ça n'a pas loupé : un des parents d'élèves de la rangée de divans au fond de la pièce (juste avant le révérend), a fini par découvrir que je portais un string, et il l'a annoncé à la cantonnade. Ca a provoqué des murmures de surprise, et mon trac est revenu ! Heureusement, les autres parents n'ont pas été aussi curieux... jusqu'à ce que j'arrive aux tables des professeurs : ils ont tous et toutes regardé sous ma jupe, tous (et toutes) ! Il y en a même deux ou trois qui m'ont fait une petite tape sur les fesses. Du coup les compliments, ce n'était plus : oh qu'elle est ravissante !, mais : oh les jolies petites fesses ! Quand je suis retournée en coulisse, j'avais retrouvé mon trac..
Et voilà qu'on me fait porter une tenue encore plus courte ! C'est toujours une tenue pour sortir en boîte, il paraît, mais on m'aurait dit que c'était pour faire le trottoir, j'y aurais cru. J'ai toujours des chaussures à talons hauts et des bas, mais cette fois c'est une jupe moulante, et encore plus courte. Et le string est plus petit que le précédent, en particulier derrière où il n'y a que des ficelles, même pas de tissu. Sur le torse, je porte un petit bustier encore très décolleté, et ils m'ont rajouté des bracelets aux poignets mais aussi aux chevilles. Quand monsieur Novac m'a poussée, toujours avec la main aux fesses - et cette fois par dessous la jupe -, j'étais vraiment morte de trac !
Le maire a soulevé ma jupe comme si c'était normal et a regardé mon string. Et tout le monde, ensuite, a fait pareil. Le pire, c'est que madame Lenoir, au micro, encourageait les gens :
- Mesdames et messieurs, je vous laisse admirer cette tenue moderne et sexy. Admirez la texture souple de cette jupe moulante qui s'adapte parfaitement aux formes naissantes de notre petite Charlotte. Vous pourrez constater par ailleurs que son string ne se remarque pas, on ne le voit pas à travers la jupe. Ce string, lui aussi très sexy, est fabriqué dans un tissu synthétique très solide, malgré l'étroitesse des ficelles qui le maintiennent derrière et sur le côté - n'hésitez pas à l'examiner !
En fait, je me suis faite soulever ma jupe par une centaine de personnes. Et à partir de la table des gendarmes, tout le monde en a profité pour me faire une petite tape sur les fesses ! A part les serveurs qui avaient les mains occupées, bien sûr (les trois jeunes serveurs sont restés durant tout le défilé afin d'apporter des boissons ou des petits fours aux invités, de temps en temps je passais à côté d'eux). Je me disais : c'est un défilé osé, c'est normal, c'est pour me tester. Alors j'ai essayé de rester concentrée en comptant les étapes. Mais je me souviens que devant le révérend Bonnet et sa femme, j'étais vraiment gênée. Pourtant, ils se sont contentés de me complimenter et de soulever ma jupe. Le révérend a même tiré sur l'une des ficelles pour vérifier la solidité que vantait madame Lenoir. A la fin, le public m'a applaudie encore plus fort que pour les deux précédentes tenues. J'ai vu que mes quatre "collègues" étaient vêtues aussi court que moi, et j'imagine qu'elles devaient aussi avoir le trac.
La quatrième tenue était une tenue gothique : des bottines à talons, pas de bas mais des chaussettes montant jusqu'aux genoux, une jupe noire très courte (encore !), un gilet noir avec des bouts de chaînes métalliques un peu partout, des gants noirs, et même un maquillage noir autour des yeux et des lèvres. J'avais aussi une grosse chaîne serrée à la taille,, avec une partie qui pendait entre mes jambes. Le gilet n'était fermé que par un bouton (solide, heureusement) et formait un décolleté encore plus osé que les dernières fois. Je me suis vite rendue compte qu'il serait impossible qu'on ne finisse pas par voir mes seins, surtout si les gens tirent dessus. Madame Richard a fait un compte à rebours, puis monsieur Novac m'a poussée, les mains sous ma jupe (et ils les a laissées encore plus longtemps). Je me suis avancée, doucement... à nouveau le trac m'avait envahie. Alors j'ai pensé à compter mentalement.
Un : j'avance jusqu'à la table suivante, la table du maire.
Deux : je me présente de face, mains derrière la nuque, jambes légèrement écartées. Je regarde monsieur le maire dans les yeux. Déjà, la femme du maire (ou une adjointe) soulève ma jupe et constate que j'ai le même string que tout à l'heure, mais noir.
Trois : pose sensuelle. Mes mains descendent sur la poitrine, sur le ventre et au-dessus de la jointure des jambes. En même temps, je lance un baiser vers la femme du maire (ou son adjointe).
Quatre : présentation de dos, mains sur les hanches, jambes bien écartées, buste cambré. Pour l'instant ça va, le trac est retombé.
Cinq : pose sensuelle. Je me retourne et je fais un clin d'oeil à un autre ajoint.
Six : retour à la position de face...
Pendant tout ce temps, madame Lenoir faisait son speech :
- Notez la solidité du cuir qui forme ce gilet. Il est fermé par un gros bouton métallique qu'il est facile d'enlever puisqu'il tient par une simple pression. Charlotte, veux-tu déboutonner le gilet s'il te plaît ?
J'ai mis plusieurs secondes à réaliser. Mais... si je déboutonne le gilet, on va tout voir, enfin... toute ma poitrine ! Et j'ai encore des petits seins, vu que je n'ai que douze ans, et je n'en suis pas franchement fière... Mais je me suis souvenue qu'il faut obéir sans discuter, alors j'ai ouvert le gilet. Effectivement, le bouton s'enlève facilement.
- Continue ta routine.
Six : je remonte les mains jusque sous la poitrine et je souris. Mais de me retrouver là, devant le maire et ses adjoints, les seins à l'air, ça m'a remis un de ces tracs ! En même temps, j'entendais leurs commentaires : oh les jolis petits seins ! qu'elle est mignonne ! Personne ne s'est moqué de moi, au contraire. Ensuite, juste avant que je change de table :
- Charlotte, montre-leur comme il est facile de reboutonner le gilet.
Ouf : je peux me rhabiller. Mais je me demande si tout le monde a vu. Peut-être qu'elle va me redemander de montrer mes seins ? Ou alors c'était seulement pour le maire ? Une sorte de privilège ? J'espère.
Un : j'avance jusqu'à la table suivante, la table d'un des parents d'élèves.
Deux : etc.
Eh bien ça n'a pas loupé : elle m'a redemandé d'ouvrir le gilet, et j'ai dû montrer mes petits seins à huit inconnus (quatre hommes et quatre femmes) qui m'ont soulevé la jupe en même temps. Et j'ai dû le refaire à chaque fois ! A chaque table j'ai ouvert le gilet et montré mes seins une vingtaine de secondes aux invités. Même qu'au bout d'un certain temps madame Richard m'a dit qu'elle ne me le demanderai plus et que ce serait à moi d'y penser. J'ai montré mes seins aux gendarmes, au révérend, aux parents de ma copine Camille, à mademoiselle Lagarde (ma prof de danse) et son ami, aux parents d'Elodie, de Chloé, de Valentine et de Mélanie, à mes oncles et tantes, et à mes professeurs de collège ! Et à chaque fois, ils ont soulevé ma jupe, touché mon string - et mes fesses ! Le pire, c'est les profs : il y en a deux qui m'ont touché les seins ! Certains ont protesté (voyons, tu exagères), mais ça ne les a pas empechés de me peloter un peu. Quand je suis arrivée au milieu de la scène, pour saluer les invités, à la fin de mon parcours, j'ai pu voir que Chloé et Elodie se faisaient elles aussi peloter ! En fait, tout ce qu'ils me faisaient, j'étais la première à qui ils le faisaient, et ensuite ils l'ont fait systématiquement aux autres filles, dès le début de leur parcours. Alors j'ai regardé Mélanie et Valentine, qui venaient de commencer. Oh ! Elles ne portaient même pas de gilet, juste un gros collier métallique avec un crucifix qui pendouillait entre leurs deux seins, et tout le monde les pelotait !
Madame Lenoir a annoncé qu'il y aurait une pause, et ensuite aurait lieu le défilé de lingerie. J'étais alors en coulisse, assise en train de boire un verre d'eau, et je me suis demandée si ça allait être encore plus osé. Oui, c'est obligé, puisque madame Richard avait dit que c'est le défilé de lingerie qui serait osé. Mais qu'est-ce qu'on va devoir montrer ? Quand même pas tout ? Les autres filles sont rentrées en coulisse les unes après les autres et on a commencé à se regarder et à se demander ce qui nous attendait. Madame Richard nous a expliqué que les poses ont changé :
- Le défilé de lingerie, c'est le défilé coquin. Vous n'aurez que deux passages, mais vous serez habillées plus sexy, donc vous devrez aussi avoir une attitude plus sexy.
Habillées plus sexy ? En attendant de nous en dire plus, elle a refait les six étapes pour nous montrer les changements de poses :
- Un : vous avancez jusqu'à la table suivante. C'est comme tout à l'heure.
OK.
- Deux : vous vous présentez face aux public, mains jointes derrière la nuque, jambes légèrement écartées, poitrine bombée et dos bien cambré. Vous regardez les invités dans les yeux. Là encore, c'est pareil.
Bien.
- Trois : la pose devient coquine. Léchez-vous les lèvres tout en regardant quelqu'un dans les yeux, avec un regard aguichant. Je vous montre... Voyez ? Comme dans les films de cul. N'hésitez pas à être vulgaire, il faut choquer. En même temps, faites glisser vos main sur votre poitrine puis sur votre ventre et terminez en insérant une main sous la culotte, comme si vous vous caressiez à cet endroit.
Han ! Comme si on se masturbait !
- Quatre : vous vous retournez pour vous présenter dos au public, jambes bien écartées, les mains sur les hanches, toujours en bombant le torse et en se cambrant le plus possible. Là encore, c'est la même pose qu'avant.
OK.
- Cinq : la pose devient coquine. Vous tournez votre buste de quarante-cinq degrés, puis votre tête afin de regarder dans les yeux un des invités de votre table, et en même temps vous plongez le majeur dans la bouche et vous le sucez, comme ça. Comme si c'était un bâton de crême glacée.
Bizarre...
- Six : faites face à nouveau au public, en remontant les mains sur le ventre puis sous la poitrine, et terminez en vous caressant un peu les tétons.
J'ai demandé, bêtement :
- Pour se caresser les tétons, on doit mettre nos main par dessous le vêtement ?
- Vous aurez désormais les seins à l'air.
Han !
Une fois la pause terminée, madame Lenoir a annoncé au public qu'on réaliserait deux présentations : un défilé de lingerie, puis un défilé coquin, et qu'il y aurait une surprise pour terminer. Depuis les coulisses on a entendu des murmures et des exclamations. Pendant ce temps, madame Tarango (ma prof de français) et madame Loiseau (qui représente la marque de vêtements) m'ont donnée les sous-vêtements à présenter : un string avec des dentelles, un peu moins court que les précédents d'ailleurs, puis un drôle de soutien-gorge : les bonnets ont été enlevés et s'il soutient les seins, il ne les couvre pas. Madame Tarango m'a dit que ça met mes seins en valeur. Ah ? Puis on m'a fait porter des longs bas blancs et des chaussures avec des talons encore plus hauts que précédemment.
- Vas-y ! m'a dit madame Richard, tandis que monsieur Novac me tapotait les fesses.
Je me suis avancée, en me disant : tout le monde va voir mes seins et mes fesses, impossible de ne pas y penser. D'ailleurs dès mon arrivée dans la grande salle il y a eu plein de commentaires et d'exclamations.
Un : je m'avance jusqu'à la table du maire. Deux : je me présente de face, mains jointes derrière la nuque, jambes légèrement écartées, poitrine bombée et dos bien cambré. Je regarde un des ajoints dans les yeux en me forçant à sourire. Je vois bien qu'ils regardent tous mes petits seins, d'ailleurs j'entends les commentaires : oh les petits nichons ! qu'elle est mignonne avec les nénés à l'air ! (C'est parce que je suis encore jeune qu'ils utilisent des mots d'enfants ?)
Trois : la pose devient coquine. Je me lèche les lèvres (comme dans les films de cul) en regardant une des deux femmes. En même temps, je glisse mes mains sur les seins, puis le ventre, et je termine en plaquant ma main droite dans le string, ensuite je fais semblant de me caresser le sexe. Du coup je me le caresse vraiment, lol ! Et quand je vois leur regard étonné, à nouveau le trac refait surface. Encore des commentaires : elle est drôlement sexy cette petite ! et pas inhibée pour un sou ! La femme que je regarde répond à mes "avances" en se léchant à son tour les lèvres. Oh, ça me fait drôle !
Quatre : je me retourne et me présente dos aux invités, jambes bien écartées, les mains sur les hanches, bien cambrée et les fesses à l'air vu que je porte un string. Je sens une main qui me caresse les fesses. Cinq : je tourne le buste de quarante-cinq degrés, puis ma tête et je constate que c'est le maire qui me caresse les fesses ! J'espère que les autres invités ne vont pas prendre exemple sur lui ! Je suce le doigt du milieu en continuant à regarder monsieur le maire. Oh, il est bouche bée ! Du coup je continue un peu.
Six : je me repositionne de face et je remonte les mains sur le ventre, puis sous les seins, et je finis par me les caresser. Et à ce moment là, je me rends compte de ce que je suis en train de faire, oh la la : je suis en train de me caresser les seins devant monsieur le maire ! Vite, me reconcentrer. Un : j'avance jusqu'à la table suivante. Heureusement que madame Richard nous a dit de compter mentalement, ça aide à oublier que je suis presque nue devant tout le monde.
Table après table, je montre mes sous-vêtements de face puis de dos. En fait je crois que les gens regardent surtout mes fesses et mes seins. A chaque table il y a quelqu'un qui me caresse les fesses ! Mais pas monsieur Richelieu, l'antiquaire qui possède notre appartement : quand il a tendu sa main, je l'ai vu et j'ai reculé en lui tirant la langue. Ca lui apprendra à menacer maman d'appeler les huissiers sous prétexte qu'elle a six mois de retard dans son loyer ! Quelqu'un a fait une remarque comme quoi j'ai du caractère, en tout cas les autres gens m'ont soutenue, ça fait plaisir (c'est vrai quoi, seulement six mois).
Ensuite, les gendarmes, un peu plus loin le révérend et sa femme (c'est la première fois que je les vois me faire un si grand sourire !), encore plus loin mademoiselle Lagarde (toujours gentille) et les parents de Camille. Je me concentre bien sur les étapes : un, deux, trois, quatre, cinq, six, mais c'est difficile d'oublier que tout le monde regarde mes petits seins. Et me voilà devant mes oncles et tantes, qui me font plein de compliments et me tapottent les fesses. Et enfin les profs du collège, qui me caressent partout, même sur les seins ! Ouf, c'est presque fini ! Je monte sur la scène rejoindre madame Lenoir qui commentait au micro. Je me retourne vers la salle. Elodie et Chloé me suivent, vêtues de façon similaire, et Mélanie et Valentine ont commencé leur parcours. Comme tout à l'heure, ce sont elles les plus sexy : à la place d'un soutien-gorge, elles portent un corset qui laisse leurs seins découverts et qui est relié aux bas par des bretelles, et leurs strings sont minuscules ! Madame Lenoir me fait saluer la salle, le public applaudit - il y en a même qui me sifflent ! Je retourne en coulisse. Plus qu'un défilé et ce sera fini. Vu que c'est un défilé coquin, j'imagine que je vais devoir à nouveau montrer mes seins et mes fesses, mais finalement j'y suis arrivée. Ah, je me souviens qu'il y a aussi une surprise. Qu'est-ce que ça peut bien être ?
Madame Tarango m'a remaquillée, et madame Loiseau m'a regardé un moment, puis elle a dit :
- Ce serait bien que ses tétons ressortent un peu plus. Monsieur Novac, caressez-les pour les durcir.
Elle a dit ça comme si c'était une remarque technique normale, mais du coup monsieur Novac m'a pelotée une bonne minute en me titillant les tétons. En même temps, madame Loiseau m'a déshabillée complètement (sauf les chaussures). J'ai bien vu que monsieur Novac me regardait, il en a profité pour se rincer l'oeil ! Ca faisait tout drôle de se faire peloter par un prof.
- C'est bien, vous pouvez arrêter, a dit madame Loiseau.
Mais monsieur Novac a continué encore un peu en lui disant que c'était pour être sûr. Je me suis laissée faire, c'est agréable de se faire caresser, un peu comme un massage. Elodie est revenue, puis Chloé, et elles aussi ont été déshabillées, remaquillées et un peu pelotées (mais par madame Tarango, pas de chance). Une fois Mélanie et Valentine en coulisse, madame Richard nous a expliqué :
- Le dernier défilé est un défilé coquin, aussi vous serez entièrement nues.
Oh non ! Je ne pourrai jamais y arriver !
- Faites comme d'habitude et soyez bien concentrées. Je sais que ce n'est pas facile de défiler nues, mais si vous comptez les six étapes sans penser à autre chose, vous oublierez votre nudité. Le public va continuer à vous peloter, puisque personne ne l'a empêché lors du défilé de lingerie, donc attendez-vous à être touchées. C'est normal, c'est un défilé coquin. Laissez-vous faire, et même : souriez, faites comprendre que cela vous plaît. N'oubliez pas qu'on teste aussi vos aptitudes de comédiennes, puisqu'on vous a engagéese pour tourner des films. On vous demande de jouer des filles dévergondées, alors soyez dévergondées, comportez-vous comme des nymphettes en chaleur. Les poses coquines, amplifiez-les ! Rajoutez-en ! Faites du zèle ! Quand vous vous sucez le doigt, n'oubliez pas de bouger la langue, ainsi que la tête, comme ça.
C'est là que je réalise : quand on se suce le doigt, c'est le même mouvement que les actrices porno qui sucent un... une... une bite. Je le sais parce que j'ai vu en cachette des vidéos sur Internet.
Madame Tarango m'a "habillée" : en plus de chaussures à talons aiguilles, je porte des bas blancs, un ruban rouge autour du bas de droite, en haut de la cuisse, et une espèce de clochette qui pend à ce ruban. Et rien d'autre. Je suis toute nue. Oh la la, comment je vais faire ?
- Tu es prête, Charlotte ?
- Ben... pas trop...
- Vas-y quand même !
Madame Tarango tient la clanche de la porte qui donne sur la grande salle. Elle l'ouvre. Monsieur Novac me caresse les fesses, puis me pousse. Je franchis la porte. Je suis toute nue, j'ai le coeur qui bat à cent à l'heure, et je vois cent personnes devant moi qui commencent à murmurer et à s'exclamer. J'avance : un pas, encore un pas. J'entends des "oh !" et des "ah !". Je suis toute nue et tout le monde me regarde ! Madame Lenoir, au micro, annonce :
- Pour ce dernier défilé, nos cinq top models vont se présenter à vous dans une tenue encore plus sexy.
Encore plus sexy ? Tu parles, je suis entièrement nue ! Et j'ai suis consciente, d'être nue, ce qui ne m'aide pas à me concentrer : j'en ai même oublié de compter mes pas. Mon coeur bat la chamade, je ne sens plus mes jambes, comme si elles allaient se dérober. Il faut que j'avance. Je me place devant les fauteuils du maire et ses adjoints. Se concentrer sur les étapes...
Un : je suis devant monsieur le maire. Oui mais toute nue ! Il faut penser à autre chose. Le maire pose ses mains sur mes hanches puis me caresse les flancs. Ah il ne perd pas de temps ! Restons concentrée - mais c'est difficile ! Deux : mains jointes derrière la nuque, jambes légèrement écartées, poitrine bombée et dos bien cambré. Je regarde un des ajoints dans les yeux. Il me dévore du regard et je suis toute nue. Non, penser à autre chose ! Trois : je me lèche les lèvres en regardant son voisin, tout en faisant glisser mes mains jusqu'en bas du ventre. Je me souviens des paroles de madame Richard : il faut jouer les dévergondées. Alors je me force à regarder cet homme de façon aguichante, je lui fais même un clin d'oeil. Et je place ma main sous la culotte... mais non, je n'ai plus rien ! Punaise, ça me rappelle à nouveau ma nudité, et le trac reprend, et mes jambes redeviennent molles. Je pose mes mains sur mon... sur mon sexe, et je me caresse. Je sais comment il faut faire (je l'ai déjà fait, j'ai douze ans, quand même), alors après avoir pris ma respiration, je glisse un doigt dans la fente et je l'enfonce légèrement. Avec un autre doigt je me caresse le clitoris. Et je me force à regarder l'adjoint. Ca fait vraiment drôle, mais j'y arrive. En fait, c'est comme si j'avais le droit, cet après-midi, d'allumer tout le monde. Comme dit madame Richard, je joue la dévergondée, mais du coup j'ai l'impression d'en être devenue une.
Quatre : je me retourne, jambes bien écartées, les mains sur les hanches, bien cambrée. Cinq : je tourne le buste, puis ma tête, et je regarde dans les yeux un autre ajdoint, tout en suçant le majeur de ma main droite. J'obéis aux instructions en faisant non pas semblant de sucer une glace, comme tout à l'heure, mais en faisant comme si c'était une vraie fellation (je n'en ai jamais faite, mais j'ai vu des vidéos). Je tourne ma langue autour du doigt, je le sors, le rentre, le ressors, et je bouge ma tête d'avant en arrière. Durant toute cette routine, je prends des airs de salope (en tout cas j'essaie), par exemple en regardant l'adjoint de façon aguichante. Plusieurs mains caressent mes fesses, mais je suis bien concentrée sur ma routine.
Six : je me retourne, à nouveau face au maire, je remonte mes mains jusqu'à ma poitrine et je me caresse les seins. Mais j'en fais plus que la première fois, je fais comme si ça m'exictait (peut-être bien que ça m'excite, d'ailleurs) et je regarde une des deux femmes de cette table en me léchant les lèvres (ce n'était pas prévu, mais madame Richard a dit de faire du zèle). Elle me sourit, ça m'encourage. Peut-être qu'elle est lesbienne ? Pendant ce temps, plusieurs mains continuent à me caresser.
Un : j'avance jusqu'à la table suivante, une table avec des parents d'élèves. Et comme je n'ai rien d'autre à faire qu'avancer, à nouveau je prends conscience que je suis toute nue devant tout le monde, et ça me refiche un de ces tracs ! J'entends aussi les commentaires : oh la vache ! elle n'a pas de poils ici ! ses tétons sont durs ! et ainsi de suite. Ce sont de drôles de compliments... A chaque table j'ai l'impression de passer plus de temps que lors des défilés précédents. Mais à ma grande surprise, je finis par m'y habituer. J'ai toujours conscience d'être toute nue, mais finalement je trouve ça amusant. Non, pas amusant... excitant ! Voilà, c'est exactement ça. C'est excitant parce que j'ai le droit de faire la dévergondée mais tout le monde sait que c'est de la comédie, donc personne ne me traite de salope. Et en plus il n'y a aucun risque, je ne vais pas me faire violer. Mais c'est quand même très gênant, d'ailleurs à plusieurs reprises j'avais du mal à sentir mes jambes tellement j'avais le trac.
Un : j'avance jusqu'à la table suivante. Oh, il y a monsieur Richelieu, flûte. Alors je regarde un autre parent d'élève. Trois : je me lèche les lèvres et je me caresse le sexe. Monsieur Richelieu avance une main et je recule aussitôt, et je lui tire la langue ! Les autres lui demandent de ne pas me toucher pour ne pas me faire fuir. Je me replace, et je me laisse caresser par les autres parents d'élèves. Monsieur Richelieu me parcourt du regard mais ne cherche plus à me toucher. Bien fait ! Quatre : présentation de dos. Cinq : je me retourne en me suçant le majeur de la main droite. Six : à nouveau de face, je me caresse les seins. Une main repousse mon bras, comme pour m'empêcher de me caresser le sein gauche. Et une autre main se plaque sur, justement, mon sein gauche. Ah d'accord : il voulait me caresser lui même ! Du coup je me laisse un peu peloter. Et ça donne l'idée aux autres invités d'en faire autant. Arrivée à la table des gendarmes, qui sont apparemment plus audacieux, je me laisse peloter - et je me rends compte que j'aime ça. Ils me caressent même entre les jambes (juste une caresse).
Table après table les poses et les caresses se poursuivent. Quelqu'un a ouvert le fenêtre et il y a un petit courant d'air dans la salle. Je sens l'air sur ma peau, sur mes seins, entre mes cuisses, ça fait tout drôle. Et ça m'empêche d'oublier que je suis toute nue, même quand j'essaie de me concentrer sur autre chose, aussi mon trac ne me quitte plus et mes jambes sont molles en permanence. D'ailleurs j'ai de plus en plus de mal à marcher droit. Je croise Kévin, un des trois serveurs. Comme il a les deux mains occupées, il ne peut pas me toucher. Mais je trouve amusant de l'aguicher. Je suis à présent de dos, jambes écartées, cambrée, et je me retourne en regardant Kévin dans les yeux. Puis je suce mon doigt en lui faisant un clin d'oeil. Quelqu'un fait remarquer que le serveur a une bosse dans le pantalon et ça fait rire tout le monde. Je regarde : mais oui ! Je sais ce que ça signifie, parce qu'avec les copines on en a parlé : il a une érection, ça veut dire que je lui plaît ! Punaise, j'aurais jamais cru !
Arrivée à la table du révérend, j'ai une énorme poussée de trac : mince, c'est le révérend, un homme sévère, strict, et sa femme est pareille. Et me voilà toute nue à m'exhiber devant eux, toute dévergondée, comme une nymphette en chaleur (c'est madame Richard qui l'a dit) et en plus je dois faire des gestes obscènes pour les exciter. Mais je suis obligée ! Je me concentre bien sur ma tâche en comptant les étapes. Je commence par regarder la femme du révérend. Je me caresse le sexe en la regardant bien dans les yeux. Je n'aurais peut-être pas dû, car madame Richard nous avait prévenues que les femmes pourraient s'offusquer, s'imaginer qu'on croit qu'elles sont gouines. Mais voilà qu'elle sourit ! Mince, c'est cette femme austère qui nous donne les cours de catéchisme, et voilà que... elle a mis une main sous sa jupe ! Elle me regarde en se caressant comme moi ! Et ça fait rire son mari, le révérend Bonnet ! Je me retourne pour me présenter de dos. Aussitôt des mains caressent mes fesses. Je regarde en arrière : c'est le révérend, sa femme et leurs voisins de table, tous ! C'est comme si le révérend n'était plus un homme strict, sévère, qui fait la morale à tout bout de champ, comme s'il était devenu un bon vivant, le genre à peloter une serveuse... Justement, à ce moment arrive Jérémy, le grand frère de ma copine Camille.
- Voulez-vous que je vous serve quelque chose, m'sieurs-dames ?
Six : je me retourne, et je regarde droit dans les yeux Jérémy, qui semble tétanisé. Le révérend l'encourage à me regarder :
- Tu nous serviras tout à l'heure, jeune homme, en attendant profite un peu !
Je m'avance vers Jérémy... Mince, je suis là, toute nue, avec une attitude provocante, devant un garçon que j'aime bien. Attention, je ne suis pas amoureuse de Jérémy ! Enfin, je ne crois pas. En fait, je me rends compte que je ne sais pas c'est quoi, être amoureuse, vu que je ne l'ai jamais étée. Ca se trouve, si, je suis amoureuse de lui, vu que je l'aime bien et que ça me fait plaisir de m'exhiber devant lui.
Je suis presque contre lui. Je descends mes mains sur ma poitrine, mon ventre, mon sexe, et je me caresse. Je me masturbe, en fait ! En même temps, je le regarde droit dans les yeux en léchant mes lèvres. Il me regarde partout ! Moi, seulement dans les yeux. Puis il regarde mes yeux. Oh la la ! Bon, cette fois c'est sûr : je suis amoureuse de Jérémy.
La suite du défilé, je ne m'en souviens plus bien. Je pensais surtout à Jérémy, et j'étais excitée. Je me souviens que la femme du révérend a dit que Jérémy bandait, et j'ai regardé : il avait une grosse bosse dans le pantalon lui aussi. Mais qu'est-ce que j'étais excitée ! Je suis passée devant d'autres parents d'élèves, notamment les parents de ma copine Camille, devant ma prof de danse (madame Lagarde), devant mes oncles et tantes. Ah oui, je m'en souviens : ils m'ont dit que j'étais trop sexy, et l'oncle Franck m'a caressée entre les jambes en parcourant ma fente avec son doigt (mais sans rentrer dedans), et ça m'a fait frissonner. Et puis les profs du collège : ils n'ont pas arrêté de me peloter et je n'ai pas pu terminer ma routine convenablement.
Je suis montée sur la scène rejoindre madame Lenoir qui ne disait rien. Elle n'avait même pas l'air surprise. Je me suis avancée près d'elle et je pensais que j'aurais juste à saluer la salle, mais non :
- Mesdames et messieurs, a-t-elle annoncé, nous allons passer à présent à la surprise finale. Comme vous le savez, ce défilé est un test pour évaluer l'aptitude de nos cinq jeunes filles à tourner des films porno. Il reste donc à évaluer leurs aptitudes sexuelles. Pour cela, je vais demander à la petite Charlotte de s'installer sur ce fauteuil et de se branler devant vous.
Me branler devant... Oh punaise !
L'un des fauteuils du fond de la scène a été avancé.
- Assieds-toi là, m'a ordonné la principale du collège, et écarte bien les jambes. Pose-les sur les accoudoirs ! Voilà.
Ce fauteuil est spécial, on dirait un fauteuil de dentiste, avec un dossier très incliné. Quand je me suis placée dessus, avec les jambes écartées et posées sur les accoudoirs, j'avais l'impression que c'était conçu pour qu'on ne regarde que ma chatte.
- Tu vas devoir te masturber jusqu'à l'orgasme.
- Vous voulez dire que je dois jouir ?
- Oui Charlotte. Et fais vite : il faut terminer avant qu'Elodie n'arrive !
Mais Elodie aura fini son parcours dans seulement deux ou trois minutes ! Et puis j'ai un problème... J'ai chuchoté à madame Lenoir :
- M'dame Lenoir, heu... (J'étais gênée d'avouer la suite...) J'ai jamais joui. Je m'suis déjà caressée la chatte, j'veux dire le vagin, mais j'ai jamais joui. J'sais pas le faire.
- Tu n'as jamais joui de ta vie ?
- Ben non...
Je lui avais avouée tout ça en chuchotant, mais elle m'a répondu à voix haute et, surtout, en parlant dans le micro. Du coup tout le monde a entendu !
- Ce n'est pas un problème, car je vais d'abord t'enduire les doigts de cette crème stimulante.
Elle a sorti un flacon de son sac à main, l'a ouvert, puis m'a tenu le poignet de la main droite et m'a enfoncé dans le flacon, l'un après l'autre, tous mes doigts. Et elle a fait pareil avec l'autre main. Elle a expliqué au public :
- Ce produit est une crème stimulante qu'on peut acheter au sex-shop de la rue des Trois-Nonnes. Lorsque la petite Charlotte insèrera un doigt dans sa chatte, le produit, au contact de la chair, va l'exciter suffisamment pour la conduire à un orgasme rapide, bien qu'elle soit complètement inexpérimentée.
Puis elle m'a ordonné : vas-y, branle-toi !
J'étais là, sur scène, devant une centaine de parents d'élèves et d'invités, tous excités, ayant peloté cinq collégiennes, et voilà que je devais me branler devant tout le monde. Oh punaise !
Eh bien je l'ai fait ! J'ai commencé par enfoncer un doigt. (Je ne suis plus techniquement vierge car maman m'a aidée à me déflorer avec un petit gode, c'était obligatoire en vue de tourner des films porno.) Puis j'ai bougé le doigt. Et là, incroyable ! C'est comme si j'avais reçu une décharge électrique ! J'ai poussé un cri, et je n'ai pas pu m'empêcher de continuer à me masturber. Mais je ne me contrôlais plus : je me caressais les seins avec la main gauche, et j'ai enfoncé deux doigts de la main droite en les faisant aller et venir avec frénésie. Je m'entendais pousser des gémissements et je savais que tout le monde m'entendait, mais pas moyen de me contrôler ! J'ai poussé des oh ! des ah ! des han ! Et soudain, une décharge encore plus violente. Mon dos s'est cabré et j'ai hurlé. J'ai même pas reconnu ma voix tellement elle était rauque. En même temps, je continuais à me branler, et toujours aussi vite. Nouvelle décharge super-violente, encore mon dos qui se cabre, encore un hurlement. Je ne savais plus où j'étais. C'est madame Lenoir qui m'a ramené à la réalité, en me demandant de laisser ma place à Elodie.
J'ai rouvert les yeux et je me suis levée, tenant difficilement debout. J'ai vu Elodie, qui me regardait d'une façon étrange. Qu'est-ce qui s'est passé ? Ah oui, j'ai joui. Pour la première fois de ma vie. Madame Lenoir a annoncé au micro :
- Pendant que la jeune Elodie, à son tour, va vous montrer comment elle se masturbe, la petite Charlotte va passer de table en table et vous pourrez vérifier que son orgasme n'était pas simulé.
Comment ça ?
- Charlotte, m'a-t-elle dit, tu vas refaire un parcours complet, mais sans les poses. Tu vas juste te présenter à chaque table, de face, mains derrière le dos et jambes légèrement écartées, et tu vas laisser les invités vérifier que ton orgasme était réel.
J'ai fait comme elle a dit, en commençant par la table du maire. "A vous l'honneur", a dit un adjoint. J'étais devant eux, jambes légèrement écartées, mains dans le dos, me demandant ce qu'ils allaient me faire. Eh bien le maire ne s'est pas gêné : il a enfoncé une partie de son doigt dans ma chatte (pas jusqu'au bout), puis il l'a ressorti et a regardé. Ah, je comprends, ils veulent voir si j'ai mouillé ! Et ensuite, le maire a léché le bout de son doigt et l'a fait lécher à une des deux femmes du divan. Puis les adjoints ont fait pareil.
Je suis passée à la table suivante, et ils ont tous fait la même chose. A chaque table, les parents d'élèves m'ont tripotée le sexe pour vérifier si c'était humide. Tous, sauf monsieur Richelieu (il a essayé, je me suis reculée, il n'a pas insisté). Les gendarmes, le révérend, même sa femme, et mademoiselle Lagarde. Et plein de parents d'élèves que je ne connais pas. Et madame Joubert, la mère de Camille (c'est grâce à elle que j'ai été prise). Et même les trois serveurs : des invités ont retiré les plateaux de leurs mains pour qu'ils puissent eux aussi essayer. Quand Jérémy a mis son doigt dans ma chatte, je l'ai regardé dans les yeux en souriant, et il m'a regardé lui aussi en souriant. Oh, je suis amoureuse ! Puis encore d'autres parents d'élèves. Tout le monde a mis son doigt dans ma chatte. Le problème, c'est que ça m'excitait ! Table après table, j'étais de plus en plus excitée et je me suis même mise à soupirer à chaque fois que quelqu'un mettait un doigt. Je crois que ça les a encouragés, parce que certains s'y sont attardés, comme s'ils voulaient me masturber eux mêmes (mais n'osaient pas). C'est en arrivant devant mes oncles et tantes que j'ai commencé à avoir du mal. Oui, à avoir du mal à ne pas jouir. Je sentais que ça venait, mais je me retenais. L'oncle Franck l'a d'ailleurs remarqué et il l'a dit aux autres. Mais je me suis bien concentrée : pas jouir, pas jouir, pas jouir. Oh que c'était dur !
Ensuite, table des profs. Monsieur Brochard, le CPE, a enfoncé son doigt comme les autres, mais cette fois-ci c'était trop. J'ai joui. C'était moins violent que la première fois, sûrement parce que c'était naturel (la première fois, c'est comme si j'avais été dopée), mais j'ai senti que c'était un orgasme. Mes pieds se sont dérobés et c'est madame Denoël, la prof d'anglais, qui m'a soutenue. J'ai poussé un long cri, pas trop fort, mais tout le monde dans la salle m'a entendue. Les professeurs m'ont tournée vers la salle (tout en me pelotant) et tout le public m'a applaudie, comme si j'avais réussi une acrobatie !
Ensuite, j'ai du mal à bien me souvenir. Je suis retournée en coulisses. Je sais qu'Elodie et Chloé ont joui comme moi sous l'effet des attouchements des parents d'élèves, et que Mélanie et Valentine l'ont fait deux fois. On m'a laissée un fauteuil et je m'y suis affalée, toujours toute nue. D'ailleurs madame Loiseau m'a retiré les chaussures, les bas et le ruban. J'étais intégralement nue, mais je ne m'en suis pas vraiment rendue compte. Je me souviens avoir entendu d'autres applaudissements provenant de la grande salle, puis des bruits de chaise, les bruits d'une salle qui se vide. Ensuite, nos parents nous ont rejoints en coulisse, et c'était noir de monde parce que les oncles et tantes aussi sont venus. Ils m'ont tous complimentée. Je me souviens aussi que monsieur Novac m'a pelotée, sans raison. En fait il a passé pas mal de temps à me mettre la main aux fesses. Mais à présent il la mettait en bas des fesses, en fait plutôt entre mes jambes, d'ailleurs je sentais un doigt qui se faufilait jusqu'à ma fente. Mais personne ne disait rien. De toute façon ça me faisait du bien.
Et puis il y a eu les deux journaliste ! Deux hommes, l'un portant à l'épaule une grosse caméra, et l'autre avec un sac à dos. Madame Lenoir nous a dit que c'était pour les informations régionales de FR3.
- Ils font un petit reportage pour la télé. Charlotte, veux-tu bien te lever et te laisser filmer ?
Je me suis levée, j'ai vu la caméra, et je me suis rendue compte que j'étais encore toute nue !
- Charlotte, caresse-toi un peu.
Heu... Elle veut que je me pelote devant les journalistes ?
- Entre les jambes, tu sais, comme tout à l'heure. C'est pour leur montrer tes talents de hardeuse.
J'ai obéi sans réfléchir. J'étais devant la caméra, toute nue, avec tout le monde qui me regardait, et j'ai inséré un doigt dans ma fente. Et là je me suis souvenue que j'avais toujours les doigts enduits de crème stimulante. Je m'en suis forcément souvenue, vu que ça m'a refait la même chose : la décharge électrique, le cri de plaisir, et impossible de me contrôler. Je me suis branlée avec frénésie pendant une minute, devant la caméra, en hurlant de plaisir, et j'ai joui bruyamment devant les journalistes.
- Ca passera quand ? a demandé madame Lenoir.
- Ce soir 19 heures aux informations régionales, a répondu l'un des deux journalistes. Et ce sera rediffusé au journal de minuit.
Ensuite tout le monde est parti. On s'est dit au-revoir, les oncles et tantes m'ont embrassée (et en ont profité pour me peloter un peu), puis les profs (eux aussi nous ont fait la bise - et pelotées). C'est quand monsieur Novac est parti que je me suis rendue compte qu'il avait la main sur le bas de mes fesses (et un doigt sur ma fente) depuis dix minutes.
Et nous sommes rentrées à la maison. Maman a garé la voiture sur le parking privé (comme on habite dans une zone piétonne, on dispose d'un parking privé souterrain à l'entrée de cette zone). Je suis sortie de la voiture et j'ai senti de l'air frais sur ma peau... oh flûte ! Je suis toujours toute nue !
Et on doit remonter tout le boulevard de la République avant d'atteindre l'avenue Clémenceau ! A pied puisque ce sont des rues piétonnes. Ce sont aussi les deux principales rues marchandes de la ville.
Et on est samedi, dix-huit heures. C'est noir de monde.
Surtout qu'en plus c'est les soldes !
Fin
corn53
sandra55
sandra55
sandra55
Ornicar
Gustave67
Émile67
Gustave67
Gustave67
Ornicar
C'est la première partie des aventures de Tina qui m'a inspiré. Les deux autres parties sont différentes et m'intéressent moins. Mais la première partie m'avait impressionné, notamment le défilé de mode (trop court !), car il n'y a en fin de compte aucune scène de sexe, et pourtant c'est très érotique (en tout cas pour moi).
Tu dis apprécier l'esprit de cette histoire plutôt que celui des Jeux Pédolympiques, eh bien j'ai en tête une autre histoire dans le même esprit que celle-ci : rien n'est encore écrit, du coup ça m'encourage à m'y mettre !
Ah oui, j'ai oublié de répondre à Sandra55 : Charlotte vit seule avec sa mère (c'est sous-entendu dans la 3è phrase). Si je n'ai pas décrit sa réaction face à sa mère, c'est parce qu'il n'y a rien d'inhabituel (on peut imaginer que, vivant ensemble, elles se croisent souvent nues en sortant de la douche par exemple). Ce sont ses réactions face à ses oncles et tantes, ses voisins, ses profs, etc. que je voulais décrire.
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